Grimms manga

15 octobre 2014 3 Par Bidib

Je ne pouvais pas parler de contes ici sans intéresser ne serais-ce qu’un instant à Grimms manga de Kei Ishiyama. Après tout, sur Ma petite Médiathèque le manga occupe une place très importante ! Mais j’hésitais. Du coup, avant de m’acheter l’intégral, je décidais d’emprunter le tome 2 à la bibliothèque (le tome 1 n’y étant pas…). Mais comme chaque histoire (1 ou 2 chapitres) raconte un nouveau conte, les deux tomes peuvent être lu indépendamment et ce n’est pas très gênant.

Le tome deux s’ouvre sur l’adaptation du célébrissime Blanche Neige. Un version très courte, proche de la version originale mais avec des nains tout mignons. Et là, franchement, même si je les trouve craquant, les petits nains de Kei Ishiyama, je trouvais ça trop bizarre. Pour moi les nains c’est laid… Ce n’est qu’un détails, mais disons que la version que l’auteur propose est trop brève, trop mièvre et j’ai vraiment pas aimé. Après avoir lu son Blanche Neige, ma première réaction à été de me dire “j’ai bien fait de pas l’acheter !” Mais puisque je l’avais entre les mains et que j’étais condamnée à rester encore quelques temps face au parque de jeux… Autant lire la suite.

Kei Ishiyama adapte, dans ce tome, deux autres contes : Le chat botté, tout aussi célèbre, et La-fauvette-qui-chante-et-qui-sautille. Ces deux contes sont un peu plus développés et comptent deux chapitres chacun.

Je n’ai pas vraiment été convaincue par son chat botté. Je ne sais pas si c’est à cuase de mon esprit mal tourné, mais la relation entre le chat et son maître… ça a l’allure d’un boy’s love mélodramatique (enfin un shonen-ai très subtile) même si à la fin c’est la princesse que le héros épouse… Je sais pas, il y a dans le traitement de leur amitié un peu trop d’intensité. Et toujours un côté un peu mièvre que l’on ne retrouve pas dans les contes originaux. On a un peu la la mièvrerie à la Disney mélangé au kawaii nippon. ça fait un drôle de mélange !

C’est finalement le dernier compte qui m’a conquis : La-fauvette-qui-chante-et-qui-sautille. On a toujours un dessin très typée et une ambiance mielleuse, mais j’ai aimé ces derniers chapitres pour la simple et bonne raison qu’ils m’ont fait découvrir un conte que je ne connaissez pas encore ! La version que nous offre Kei Ishiyame est un peut trop manga classique. Je veux dire par là que son style est très stéréotypé, qu’il n’y a aucune originalité, ni dans le dessin, ni dans la façon de raconter les choses. Mais il ne faut pas oublier que le manga s’adresse avant tout à des enfants et que après avoir proposé la version manga, on peut y lire le conte original à la fin. Ce que je trouve très sympa. ça permet d’abord apprivoiser le conte par une version dessiné, puis de se l’approprier pleinement en lisant le texte original. Cela permet aussi de voir qu’il n’y a pas un conte, mais autant de contes que de conteurs. Et finalement après avoir intégralement lu le tome 2, j’en ressors plutôt satisfaite et j’ai bien envie de l’offrir à la petite Mimiko qui ne cesse de me réclamer des manga qu’elle a le droit de lire (je viens tout juste de lui interdire Naruto, c’est encore un peu trop tôt…).

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