Ikebukuro west gate park II

28 août 2015 4 Par Bidib

Il y a des livres dont vous tombez amoureux, sans trop savoir pourquoi. C’est ce qui m’est arrivé avec le deuxième tome de Ikebukuro west gate park. Le coup de foudre dès les premières pages. Pourtant, j’ai pas lu le premier tome, j’aurais pu m’arrêter page 5, attendre de m’être acheté le premier volume et recommencer. Impossible ! Je ne pouvais pas m’arrêter et attendre. J’étais plongé dans l’ambiance de ce Tokyo populaire, j’étais embarquée avec Makoto dans une embrouille, il fallait que j’aille jusqu’au bout. Ce que j’ai fait en quelques jours. En refermant la dernière page cette sensation de vide et de solitude que nous laissent ces livres qu’on a aimé. En en veut encore. Et ça tombe bien j’ai encore deux tomes à découvrir !

Le fait d’avoir commence par le deuxième volume n’a pas été un problème, les histoires sont indépendantes les unes des autres et si les personnages réapparaissent de l’une à l’autre, on se familiarise assez vite avec eux. Il y a dans leur description une certaines redondance qui permet d’être plongé immédiatement dans l’ambiance même si on ouvre le livre en son milieu. Pourtant je n’ai éprouvé aucune lassitude à relire mainte fois les caractéristique de tel ou tel personnage tant les descriptions sont brèves et habillement amené. Ce n’est pas comme une répétition mais plutôt comme un trait de caractère que le narrateur (Makoto, le personnage principal) aime à souligner.

Makoto est un jeune homme d’une vingtaine d’année. Sans le sous il travaille dans la boutique de fruits et légumes de sa mère, tout en écrivant à l’occasion des chronique dans une revue de mode. Qui est Makoto ? Un loser comme tant d’autre dans les bas quartiers de Tokyo ? Pas du tout ! Makoto a un talent bien particulier, celui de se retrouver toujours mêlé aux embrouilles du quartier : un gamin qui disparaît, une pute qui se fait harceler pas des yakuza… Il y a toujours quelqu’un pour lui demander son aide. Payé ou pas quand il s’agit de venir en aide aux habitant de Ikebukuro, Makoto est toujours près à enquêter et à démêler les sacs de nœuds dans lequel il se trouve fourré. Plus que les enquêtes c’est l’ambiance de ce livre qui est excellente. On vit au rythme des réflexions de Makoto, on respire avec lui, on en arrive même à entendre les bruit de sa ville, sentir les odeurs de fruit dans la boutique de sa mère. On l’accompagne comme on suit un ami. C’est d’ailleurs un grand vide que j’ai ressenti en refermant le livre comme quand on quitte un ami proche sans savoir quand sera notre prochaine rencontre. Heureusement pour moi deux autres tomes sont disponibles et je vais pouvoir revoir Makoto bientôt, et avec lui arpenter les rue d’Ikebukuro.

5/5 ! Yatta !!

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