Top Ten Tuesday #6

30 août 2016 1 Par Bidib

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Rendez-vous hebdomadaire créé par The Broke and the Bookish et repris par  Frogzine. 30Chaque semaine un top ten sur un thème imposé.


Cette semaine, rentrée littéraire oblige, le thème est : Les 10 romans de la rentrée littéraire automnale 2016 dont vous voulez absolument vous procurer

voilà qui va me permettre de faire une présélection en vue du challenge 1%

rentrée littéraire 2016

-1-

Le portrait de Dorian Gray non censuré de Oscar Wild (Les Cahiers rouges – Grasset, 14 septembre 2016)

résumé : La trame reste inchangée. Dans le Londres fin de siècle, le peintre Basil Hallward tombe en adoration devant son modèle, le beau Dorian Gray. Leur chaste idylle commence, troublée par l’intervention d’un vieux camarade de Hallward, Lord Henry. Dandy hédoniste amoureux des bons mots, affichant avec insolence son homosexualité, il convainc Dorian de l’importance capitale de sa beauté. Un jour viendra où la vieillesse l’aura défiguré et plus personne ne le regardera. Horrifié, Dorian conclut un pacte faustien avec le portrait que Hallward a peint de lui : ce n’est plus lui que le temps abîmera, mais l’image du tableau. Le Portrait de Dorian Gray non censuré est encore plus délicieusement décadent et surtout plus ouvertement homosexuel. Le pouvoir érotique de Dorian est exacerbé, nombre de phrases rendent indubitable et intense la nature des sentiments de Hallward pour lui. On retrouvera bien sûr les saillies du spirituel Lord Henry (source : Grasset)

pourquoi ? Ce roman m’a profondement marqué à l’adolescence, le relire tout en profittant de la version originale inédite ne pourra que me ravire

-2-

Les cosmonautes ne font que passer d’Elitza Gueorguieva (Verticales – Gallimard, 25 août 2016)

résumé : «Ton grand-père est communiste. Un vrai, te dit-on plusieurs fois et tu comprends qu’il y en a aussi des faux. C’est comme avec les Barbie et les baskets Nike, qu’on peut trouver en vrai uniquement si on possède des relations de très haut niveau. Les tiennes sont fausses…»

Ce premier roman a trouvé le ton elliptique et malicieux pour conjuguer l’univers intérieur de l’enfance avec les bouleversements de la grande Histoire. Grâce à la naïveté fantasque de sa jeune héroïne,Les cosmonautes ne font que passer donne à voir comment le politique pénètre la vie des individus, détermine leurs valeurs, imprègne leurs rêves, et de quelle manière y résister. (source : Gallimard)

pourquoi ? envie de découvrir un univers que je ne connais pas du tout celui de l’Europe de l’est sous le communisme

-3-

Le fils de mille hommes de Vlter Hugo Mãe (Mentalité, 15 septembre 2016)

résumé : Crisostomo, un pêcheur solitaire, décide à quarante ans de prendre son destin en main. Il s’invente une famille, comme si l’amour était avant tout la volonté d’aimer. Il choisit un fils en apprivoisant le petit orphelin abandonné par le village, puis une femme au passé tourmenté les rejoint, et autour de ce noyau se forme une famille peu commune de laissés-pour-compte et d’éclopés. Ce bricolage affectif se révèlera inventif et profitable pour tous et éveillera entre les membres de cette communauté un amour bienveillant et généreux. L’auteur construit des personnages étranges aux vies pleines de vicissitudes et dont la rencontre va construire un type de rapports et d’amour particulier à chacun. Ce texte sensible et humain au style ciselé est un éloge de tous ceux qui résistent aux injonctions de l’évidence. Cette expérience d’amour de l’humanité explique finalement comment le rêve change la vie. (source : Babelio)

Pourquoi ? Escale portugaise de mon tour d’Europe en 28 livres ? Pourquoi pas, ce n’est parce que je n’ai pas réussi à accomplir mon tour d’Europe livresque dans le temps imparti que je vais m’arrêter là.

-4-

Monsieur Origami par Ceci Mosieur Origami de Jean-Marc Ceci (Gallimard, 25 août 2016)

résumé : À l’âge de vingt ans, le jeune Kurogiku tombe amoureux d’une femme qu’il n’a fait qu’entrevoir et quitte le Japon pour la retrouver. Arrivé en Toscane, il s’installe dans une ruine isolée où il mènera quarante ans durant une vie d’ermite, adonné à l’art du washi, papier artisanal japonais, dans lequel il plie des origamis. Un jour, Casparo, un jeune horloger, arrive chez Kurogiku, devenu Monsieur Origami. Il a le projet de fabriquer une montre complexe avec toutes les mesures du temps disponibles. Son arrivée bouscule l’apparente tranquillité de Monsieur Origami et le confronte à son passé. Les deux hommes sortiront transformés de cette rencontre.
Ce roman, d’un dépouillement extrême, allie profondeur et légèreté, philosophie et silence. Il fait voir ce qui n’est pas montré, entendre ce qui n’est pas prononcé. D’une précision documentaire parfaite, il a l’intensité d’un conte, la beauté d’un origami. (source : Babelio)

pourquoi ? A voir comment le nom de l’auteur est écrit en gros sur la couverture j’aurais pu dire que c’est à cause de lui, mais la vérité c’est que ce nom ne me dit rien du tout. Jamais lu un de ses bouquin, c’est le mot origami qui a attiré mon attention (tiens donc) et comme en plus d’avoir un personnage japonais l’histoire se déroule en Toscane, ma terre natale, je me suis dit que ça serait agréable de le lire 🙂

-5-

Eclipses Japonaises par FayeEclipse japonaises d’Eric Faye ( Seuil, août 2016)

résumé : En 1966, un GI américain s’évapore lors d’une patrouille dans la zone démilitarisée, entre les deux Corées. À la fin des années 1970, sur les côtes japonaises, des hommes et des femmes, de tous âges et de tous milieux, se volatilisent. Parmi eux, une collégienne qui rentrait de son cours de badminton, un archéologue qui s’apprêtait à poster sa thèse, une future infirmière qui voulait s’acheter une glace. « Cachés par les dieux », ainsi qualifie-t-on en japonais ces disparus qui ne laissent aucune trace, pas un indice, et qui mettent en échec les enquêteurs. En 1987, le vol 858 de la Korean Air explose en plein vol. Une des terroristes, descendue de l’avion lors d’une escale, est arrêtée. Elle s’exprime dans un japonais parfait. Pourtant, la police finit par identifier une espionne venue tout droit de Corée du Nord. Longtemps plus tard, le lien entre ces affaires remontera à la surface, les résolvant du même coup. Par la grâce de la fiction, Éric Faye saisit l’imaginaire et la vie secrète de ces destins dévorés par un pays impénétrable et un régime ultra autoritaire. (source : Seuil)

extrait

pourquoi ? pour rester dans l’ambiance japonisante de titre précédent ? Non, plus serieusement j’ai lu il y a longtemps déjà un livre d’Eric Faye et j’avais bien aimé du coup j’ai envie de recommencer, d’autant plus que le pitch semble intéressant.

-6-

Désorientale par DjavadiDésorientale de Négar Djavadi (Liana Levi, 22 août 2016)

résumé : Kimiâ Sadr, née à Téhéran puis exilée en France, suit un protocole d’insémination artificielle pour avoir un enfant avec son amie, Anna.
Dans la salle d’attente, elle se remémore ses souvenirs, sa famille, ses parents, opposés aux différents régimes en place.
Un récit qui évoque l’Iran des années 1970, la France d’aujourd’hui, l’exil, l’homosexualité, l’identité et la transmission.

pourquoi ? Le thème a l’air intéressant et le livre est finaliste pour le prix FNAC (au moment où cet article paraitra les résultat seront annoncé mais… je vais sans doute oublier de vérifier d’ici là)

-7-

Les Contes Defaits par LaloLes contes défait d’Oscar Lalo (Belfond, 25 août 2016)

résuméPeau d’âme, noire neige, le petit poussé… Il était zéro fois… c’est ainsi que commencent Les contes défaits.
L’histoire est celle d’un enfant et de l’adulte qu’il ne pourra pas devenir.
Je suis sans fondations. Ils m’ont bâti sur du néant. Je suis un locataire du vide, insondable et sans nom, qui m’empêche de mettre le mien. La page reste blanche car tout ce qui s’y inscrit s’évapore.
Sans rien dire jamais de ce qui ne se montre pas, loin de la honte et de la négation, Oscar Lalo convoque avec ses propres mots, pourtant universels, la langue sublime du silence…
Et c’est en écrivant l’indicible avec ce premier roman qu’il est entré de façon magistrale en littérature. (source : Belfond)

pourquoi ? Le titre m’a plu. Et comme je comprends rien au pitch j’ai envie de voir

-8-

POLICEPolice d’Hugo Boris (Grasset, 24 août 2016)

résumé : Ils sont gardiens de la paix. Des flics en tenue, ceux que l’on croise tous les jours et dont on ne parle jamais, hommes et femmes invisibles sous l’uniforme.

Un soir d’été caniculaire, Virginie, Érik et Aristide font équipe pour une mission inhabituelle : reconduire un étranger à la frontière. Mais Virginie, en pleine tempête personnelle, comprend que ce retour au pays est synonyme de mort. Au côté de leur passager tétanisé, toutes les certitudes explosent. Jusqu’à la confrontation finale, sur les pistes de Roissy-Charles-de-Gaulle, où ces quatre vies s’apprêtent à basculer.

En quelques heures d’un huis clos tendu à l’extrême se déploie le suspense des plus grandes tragédies. Comment être soi, chaque jour, à chaque instant, dans le monde tel qu’il va ?

pourquoi ? Le sujet est intéressant


Encore une fois j’arrive pas à 10 T_T au même temps je n’ai pas trouvé de liste des sorties de la rentrée en jeunesse. Ah ! justement j’oubliait Durarara!! (le light-novel) que j’ai déjà cité dans ma sélection manga de la rentrée

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