le carnet de bord de Bidib, 22 août 2024

Me revoici enfin ! Je pensais revenir bien plus tôt, mais avec les vacances et la maison remplie de famille je n’ai finalement pas pris le temps. Ce carnet risque d’être bien long je vais devoir faire une petite sélection des sujets dont je vais vous parler. Dans mon dernier carnet, je vous disais que je reviendrais vite pour vous parler de quelques films que j’avais vus. Du coup, commençons par le cinéma et la télévision.

Début août nous somme allé au ciné avec Chéri et mon petit frère pour regarder Deadpool & Wolverine, un bon Marvel qui tache. Et nous n’avons pas été déçus ! Les taches d’hémoglobine ne manquent pas et l’humour non plus. Nous avons beaucoup ri et le rythme est soutenu, ce qui fait que malgré les 2h bien tassé de film, nous ne nous sommes pas du tout ennuyé. Et j’avoue que vu les derniers Marvel, c’était une bonne surprise. Je n’ai pas vu tous les derniers films, mais les derniers que j’ai vus m’avaient déçu (Thor : Love and Thunder, Spider-man : No Way Home).

Synopsis : Deadpool est retrouvé dans son univers par le Tribunal des Variations Anachroniques (TVA), une organisation dont la mission est de surveiller les différentes réalités du multivers et tenter de maintenir les interférences temporelles. L’agent M. Paradox lui propose l’opportunité de devenir un véritable héros parmi ceux du MCU. Dans son périple, il croise la route de l’indomptable mutant Wolverine… (source : SensCritique)

Avec Deadpool on ne peut que s’attendre à un film léger qui ne se prend pas au sérieux et ça j’aime bien quand les super héros ne se prennent pas trop au sérieux, et le contraste avec Wolverine qui dans le dernier film était plus que sérieux m’intriguait. Ici on a un Wolverine looser alcoolique et déprimé qui n’a pas grand-chose d’un héros et le duo avec Deadpool fonctionne très bien. Le film n’est pas sérieux, mais il nous entraine dans l’aventure, on a très peu de temps de répits, ça se bastonne et sa lance vanne sur vanne. De quoi passer un bon moment avec le cerveau en pause.

On est tous les trois sorti de notre séance ravie. Un bon moment en famille, entre grands enfants. En revanche bien qu’il y avait des enfants dans la salle, moi je ne conseillerais pas ce film aux moins de 16 ans, c’est très violent et terriblement vulgaire.

Restons dans le domaine des comics avec The Suicide Squad (2021). On est ici dans l’Univers DC comics que je trouve en général plus sombre et plus sérieux que Marvel, mais avec The Suicide Squad nous ne somme pas du tout dans le ton grave auquel j’étais habitué dans les DC comics, bien au contraire c’est très WTF. Le principe est simple, une bande de dangereux criminels est envoyée en mission. Parce que bon, dans l’univers DC ils n’ont pas assez de héros pour sauver le monde ? j’avoue que dès le début on se dit que faut surtout pas chercher la cohérence, c’est juste pour le fun. Les héros DC comics sont trop sérieux pour qu’on puisse les tourner en ridicule, alors qu’avec les antihéros on peut s’en donner à cœur joie.

Synopsis : Bienvenue à Belle Reve, la prison dotée du taux de mortalité le plus élevé des États-Unis d’Amérique. Là où sont détenus les pires super-vilains, qui feront tout pour en sortir – y compris rejoindre la super secrète et la super louche Task Force X. La mission mortelle du jour ? Assembler une belle collection d’escrocs et la psychopathe préférée de tous : Harley Quinn. Armez-les lourdement et jetez-les sur l’île lointaine et bourrée d’ennemis de Corto Maltese. Traversant une jungle qui grouille d’adversaires et de guerilleros à chaque tournant, l’Escouade est lancée dans une mission de recherche et de destruction, avec le seul Colonel Rick Flag pour les encadrer sur le terrain… (source : SensCritique)

Je vous avoue que si nous nous sommes quand même marrés, je n’ai pas vraiment accroché au ton, c’est drôle OK, mais un peu facile et pas très recherché comme humour. L’intrigue est basique, les personnages plus agaçants qu’attachent. Je n’ai pas kiffé. On est un peu trop sur le burlesque pour moi. Je préfère l’humour de Deadpool qui est certes souvent très vulgaire, mais aussi très caustique et avec une bonne dose de critique. Alors qu’ici c’est juste absurde, il n’y a aucune critique de la société.

Dans le genre film qui tachent on a voulu se faire un petit film de guerre qui ne se prend pas au sérieux avec Le ministère de la Sale Guerre ou on retrouve Henry Cavill dans le rôle principal (l’acteur qui joue Superman et The Witcher).

Synopsis : 1939. L’armée allemande bombarde l’Europe. Winston Churchill décide de créer un commando secret autorisé à briser les lois de la guerre pour mener à bien ses opérations derrière les lignes ennemies. (source : SensCritique)

L’idée du film me plaisait bien et le personnage avaient l’air pas mal, mais j’avoue avoir été assez déçue, ce n’est pas assez bien construit et les personnages pourtant riches en couleurs sont à peine esquissé. J’aurais aimé qu’on s’attarde plus sur ce qui fait leur singularité, plutôt que sur une action plutôt entendue et sans surprise.

Ce film est une adaptions de l’œuvre du même nom de Damien Lewis qui lui-même s’inspire d’une section des services secrets britannique ayant réellement existé. Le livre fait 416 pages, j’imagine que les personnages y sont plus fouillés. Comme j’ai tout de même aimé l’ambiance et les faits historiques contés, j’ai bien envie de lire le livre, sauf que je ne l’ai trouvé qu’en anglais. Pourquoi ne pas me lancer dans la version kindle comme ça j’ai le dico intégré.

 

J’ai vu d’autres films avec Chéri pendant les vacances, mais la liste serait trop longue si je les citais tous.

Je termine cette liste de visionnages avec une série que j’ai regardée avec ma petite sœur actuellement en vacance chez moi : The Umbrella academy. La quatrième (et dernière ?) saison vient de sortir sur Netflix, comme ma sœur aime aussi cette série c’était le moment idéal pour que nous puissions en profiter ensemble. Finalement comme je ne me souvenais plus très bien de la saison 3, nous avons regardé les deux saisons à suivre.

J’avais adoré la première saison de cette série tirée du comics éponyme.

synopsis saison 1 : En 1989, le même jour, quarante-trois bébés sont inexplicablement nés de femmes qui n’étaient pas enceintes et que rien ne relie. Sir Reginald Hargreeves, un industriel milliardaire, adopte sept de ces enfants et crée The Umbrella Academy pour les préparer à sauver le monde. Mais tout ne se déroule pas comme prévu. Les enfants devenus adolescents, la famille se désagrège et l’équipe est dispersée. Les six membres toujours en vie, désormais trentenaires, se retrouvent à l’occasion de la mort de Hargreeves. Luther, Diego, Allison, Klaus, Vanya et Numéro Cinq travaillent ensemble pour résoudre le mystère qui entoure la mort de leur père. La famille désunie se sépare cependant de nouveau, incapable de gérer des personnalités et des pouvoirs trop différents, sans même parler de l’apocalypse qui menace… (source : Allociné)

Le projet c’est donc d’éviter la fin du monde, sauf que notre bande de super héros est complètement dysfonctionnelle et la mission n’est pas i simple que ça. Je dirais même mission impossible. Si vous n’avez pas vu la série et qu’elle vous fait envie n’allez pas plus loin ! Dans ce qui va suivre je vous parle des 2 dernières saisons vous risquiez d’être spoilé.

Faute de réussir à sauver le monde, ou plutôt après avoir été à l’origine de non moins que 2 apocalypses, nos héros se retrouvent projetés dans une réalité alternative. La Umbrella academy a été remplace par les Sparrow. Nos héros vont devoir affronter leur père et leur substitut (saison 3) et le tout va encore mal finir. Peut-il en être autrement avec eux ? Avec la saison 4 nouvelle alternative, le voici de retour dans une nouvelle version de l’univers et cette fois ils ont perdu leur pouvoir. Vont-ils pouvoir vivre une vie paisible ? Rien n’est moins sur. 6 ans après leur arrivée dans cette alternative, les pouvoirs leur reviennent et avec eux une nouvelle menace d’apocalypse. Oui, encore la fin du monde.

Franchement la quatrième saison n’est pas terrible, on est moins pris par l’action, et les personnages y sont moins attachants. J’étais ravie de les retrouver, mais il leur manquait un petit quelque chose. L’intrigue aussi n’est pas terrible et la menace, plus gore qu’impressionnante. Ce n’est pas très clair et le nouveau personnage qu’on découvre dans cette saison reste trop énigmatique. J’aurais aimé qu’il soit un peu plus approfondi pour mieux comprendre son rôle dans tout ça. Quant à nos héros, ils tournent en boucle, plus looser que jamais.

Une saison pas spectaculaire, mais qui a au moins l’avantage d’offrir une vraie fin qui me semble logique. Je ne vois pas d’autre issue possible. Si la fin fonctionne, le déroulement des évènements pour en arriver à cette fin est lui un peu bâclé, et l’implication des personnages assez superficielle.

Voici pour les films et séries. Je reviens vite avec un nouveau carnet ou je vous parlerais de mes travaux manuels (j’ai beaucoup crocheté)