Bilan lecture janvier 2024 {Bidib}

Coucou, je vous retrouve pour un petit bilan mensuel. J’ai envie en 2024 de reprendre ce format que j’avais mis de côté depuis un moment et de m’inspirer de Kio pour profiter de ce bilan pour vous parler plus en détail de tous les livres pour lesquels je n’ai pas pris le temps de faire de chroniques. J’espère que ce format vous plaira, n’hésitez pas à me faire vos retours.

Ce premier billet sera très cour puisque j’ai très peu lu en janvier : 3 BD et 1 manga. Que de bonne lecture.

J’ai aussi lu un Agatha Christie, mais comme c’est un tome double et que je n’ai lu qu’une histoire sur deux, ça reste un livre en cours.

BD

Les Pistes invisibles de Xavier Mussat (Albin Michel, 2023)

★ ★ ★ ★

C’est un peu par hasard que j’ai lu cette BD. Pour le dernier jour du Festival d’Angoulême, j’avais quelques heures à attendre avant mon train avec tous mes sacs. J’ai donc décidé de me poser à la bulle dédiée au Éco Fauve. Je savais que je pourrais m’y poser et bouquiner un peu. Et je suis arrivée sans le savoir pile à temps pour un entretien avec Xavier Mussat qui avait été sélectionné pour l’Éco Fauve avec son titre Les Pistes  Invisibles. Je ne connaissais ni l’auteur ni le titre. Mais puisque j’étais là, autant en profiter. La rencontre était très intéressante. L’auteur nous a beaucoup parlé de son processus créatif, de la technique utilisée pour les illustrations. Et ça m’a intrigué.

Résumé : « En vingt-cinq ans, je n’ai été vu de personne. J’ai vécu caché dans cette forêt, mais pas comme un homme des bois. »

Un homme délaisse sa vie du jour au lendemain. Sans préméditation, il s’enfonce dans une forêt pour y disparaître. Il y restera 25 ans, vivant de ce que lui offre la nature et de menus larcins dans les cabanes avoisinantes. À rebours de la conventionnelle aventure épique en milieu naturel, il fait l’étrange récit introspectif de son invisibilisation. Sa confession, rythmée de paysages tantôt naturalistes, tantôt mentaux, dessine des pistes et un portrait invisibles à ceux qui le traquent, mais qui transparaîtra au fil des cases.

Xavier Mussat poursuit son travail sur l’exercice de la mémoire. Il s’inspire de l’histoire vraie de l’Américain Christopher Knight, qui n’adressa la parole à aucun être humain pendant près de trois décennies. Il détaille la découverte du monde sauvage et incarne la voix de cet homme qui a choisi de s’effacer aux autres. (source : livraddict)

L’auteur disait lors de cet entretien avoir voulu créer un récit sans représentation de personnages et qui pourtant tienne le lecteur jusqu’au bout. J’étais très intriguée par cette approche originale. Après la rencontre j’ai donc pris un des ouvrages disponibles pour lecture sur place et je me suis posé dans l’intention de le feuilleter. En quelques pages j’étais captivée. Le récit m’a tenu pendant 176 pages sans me lasser. Le personnage apparait à peine. Nous le voyons s’enfoncer dans la forêt et la solitude le plus totale tout en suivant son dialogue intérieur. Devant nos yeux défilent les paysages et ses délires prenant des formes étranges : des images rupestres, des formes géométriques, des souvenirs…

J’étais très étonnée d’aimer cette lecture. Sans avoir vu l’entretien, je ne me serais sans doute pas dirigée vers cette lecture de peur de ne pas réussir à rester concentrée sur le récit. J’aurais eu tort. J’étais captivée. J’ai aussi beaucoup aimé les illustrations malgré des couleurs un peu trop criardes à mon goût.

Une très belle découverte.

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In-Humus de Linnea Sterte (éditions de la Cerise, 2018)

★ ★ ★ ★ ★

Je dois aussi cette lecture au FIBD d’Angoulême, c’est en effet sur le stand des éditions de la Cerise que j’ai découvert ce titre qui m’a très chaudement été conseillé par Scott et Lunch.

Résumé : Des insectes, des animaux et des peuples anciens utilisent la dépouille d’une baleine comme refuge. (livraddict)

Après avoir lu ce résumé, vous vous demandez de quoi peut bien parler cette BD. Et bien, après l’avoir lu je ne suis pas sure de le savoir. On suit une multitude de personnages et d’animaux divers qui se succèdent dans un univers très étrange ou la faune du ciel et de la mer se sont mêlées. C’est comme si l’on suivait le cycle de la vie avec des êtres qui meurent, d’autres qui naissent sur les dépouilles des premiers, différents peuples humanoïdes coexistent dans cet univers. Il n’y a pratiquement pas de texte . On se perd dans la contemplation de cet univers riche en détail que l’on traverse comme au fil des saisons. La fin m’a laissée dubitative. Je n’ai pas vraiment compris ce que l’autrice veut raconter. Mais cela n’a pas tellement d’importance, car le voyage est beau.

J’y ai vu une sorte d’ode à la nature, avec une nature très étrange certes, mais qui par son processus ressemble beaucoup à la notre.

Très contemplatif. Une belle découverte.

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Jolly Jumper ne répond plus de Bouzard (Editions Lucky Comics, 2017)

★ ★ ★ ★

On change complètement d’univers, on est plus là pour contempler, mais pour rire !

Ce qui ne change pas en revanche, c’est que je dois cette lecture à ma venue au FIBD où j’ai eu le plaisir de rencontrer l’auteur et de revenir avec un exemplaire dédicacé.

Résumé : Jack Dalton (ou William ? – qui, au fond, sait différencier les deux frères du milieu ?) entreprend une grève de la faim en prison. Lucky Luke est appelé à la rescousse pour résoudre cet énième problème lié aux Dalton. Mais il doit aussi faire face à une autre situation, celle-là inédite et gravissime : Jolly Jumper est boudeur, il fait la tête et ne lui répond plus. Lucky Luke tente désespérément de renouer le dialogue avec son fidèle destrier… (source livraddict)

C’est avec beaucoup d’humour que Bouzard reprend le héros qui a bercé nos enfances pour un livrer une version assez cocasse. J’ai beaucoup ri. Une lecture parfaite pour se détendre et se marrer sans prétention.

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Manga

Un Second Au Revoir, Tomo Tanaka et Takomaru Takogawa (Delcourt Tonkam, 2023)

★ ★ ★ ★

Cette lecture je la dois à NetGalley. J’ai été attiré par la couverture et je m’attendais à un petit shonen-ai et… j’ai été surprise ! Mais agréablement surprise.

résumé : Hinata Harusawa reçoit un jour un appel : le corps de son meilleur ami, Sora Otonashi, disparu lorsqu’ils étaient en deuxième année de lycée, a été retrouvé. En observant la toile que Sora avait peinte avant sa disparition, un de ses amis remarque quelque chose… et est immédiatement attaqué par un inconnu… (source : livraddict)

Le résumé ne donne pas beaucoup d’indices, et influencée par la couverture, je ne m’attendais pas du tout au type de récit que j’ai trouvé. Ce n’est pas pour me déplaire. Suite à une agression, le protagoniste va se retrouver dans une position particulière. Pas très originale, j’avoue, on a déjà lu plusieurs manga avec cet archétype. Il va décider de mener une enquête. Et s’il semble vouer à son camarade une admiration un peu trop grande, rien dans ce premier tome ne laisse pense (mise à part la couverture) qu’il s’agisse d’un shonen-ai. Nous sommes plutôt dans un thriller. Le héros va devoir découvrir qui est le coupable avant que l’irréparable se produise, mais les choses ne se produisent pas comme elles l’auraient dû. Sa présence chamboule l’ordre des choses, ses camarades se retrouvent en danger. J’ai beaucoup aimé suivre ce premier tome et j’ai hâte d’en apprendre plus.

Un manga pas forcément très original que ce soit dans son scénario ou dans son graphisme, mais très plaisant à lire. Le scénario tient bien la route, on se laisse porter par l’intrigue. Le dessin est agréable, épuré, efficace. J’ai passé un très bon moment.

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Bilan PAL

Je me suis donné comme objectif en 2024 de lire un maximum de livres que je possède déjà et de réduire les achats. Même si je me laissais le droit de craquer…    Et bien, pour craquer, j’ai craqué ! Je suis allée au FIBD d’ Angoulême et je suis revenue les bras lourdement chargés de BD. Bon, il n’y en avait pas que pour moi, mais entre les BD et manga rapportés du festival et les livres reçus j’ai +16 titres dans ma PAL.

Dans cette lutte contra ma PAL, je ne vais compter que les livres lus que je pioche directement dans ma bibliothèque, donc en sont exclus les livres numériques que je lis grâce à Net Galley, ni les livres empruntés. Ce qui fait que je ne peux compter que -2 lectures ce mois-ci.

ma PAL sur livraddict fin janvier : 461

Bilan Challenges

Je valide 2 nouvelles escales dans mon tour du monde en 80 livres 2024 : la Suède et le Japon.