Bilan lecture novembre/décembre 2024 {Bidib}

Hello, c’est Bidib. Je vous retrouve (enfin !) pour mon bilan lecture de novembre et décembre 2024.

Moi, en retards? noooooon XD

C’est parti pour 4 romans (pas d’illustré sur ces deux mois).

Le suaire de l’archevêque

Peter Tremayne

★ ★ ★ ★

Résumé : En mission à Rome pour l’Église d’Irlande, sœur Fidelma arpente la ville en compagnie de son ami, le moine saxon Eadulf, en attendant d’être reçue par le pape Vitalien. Quelques jours après son arrivée, un meurtre est commis dans le palais du Latran. La victime n’est autre que le supérieur d’Eadulf, Wighard, archevêque de Cantorbéry. Au VIIe
siècle, le contexte politique est déjà tendu entre les Églises romaine et irlandaise. Soucieux de calmer les esprits, l’évêque romain Gelasius demande à l’intrépide duo d’enquêter sur cette sombre affaire qui pourrait bien mettre le feu aux poudres… (source : Livraddict)

Mon avis : je vous avais déjà parlé de Soeur Fidelma avec le premier tome de cette série : Absolution par le meurtre. J’avais adoré ce premier tome. J’aimais l’ambiance historique et tout ce que le roman m’avait permis d’apprendre sur l’histoire anglo-saxonne et l’histoire de l’Église Catholique au du VIIe siècle. J’avais hâte de retrouver sœur Fidelma et son acolyte Eadulf dans une nouvelle enquête. Avec ce deuxième tome, on quitte le nord de l’Angleterre pour se rendre à Rome. J’étais ravie de découvrir le Rome du VIIe siècle et les coulisses du Vatican avec ses intrigues politiques. Le meurtre sur lequel Fidelma et Eadulf vont devoir enquêter a, cette fois encore, de graves répercussions géopolitiques et religieuses. Le conflit qu’ils avaient réussi à éviter lors du concile qui avait eu lieu dans l’abbaye de Streoneshalh, pourrait bien reprendre avec la mort d’un haut représentant de  l’Église Catholique saxonne. Fidelma et Eadulf ont d’ailleurs bien du mal à se mettre d’accord, ce dernier voyant dans le suspect qui leur est servi par le Vatican, un suspect idéal. Fidelma trouve cela bien trop facile et est bien déterminé à découvrir les secrets de tout l’entourage de l’archevêque. Une enquête qui avance lentement, mais qui ne manque pas de rebondissements.

Le style de l’auteur me plait toujours autant, c’est très agréable à lire. Et les personnages sont attachants. J’avais cependant préféré le premier tome. Peut-être aussi parce que le cadre historique m’était moins familier que l’Italie. Et j’étais déçue de n’avoir aucun détail du long voyage qui mène les protagonistes à Rome. De tome précèdent se terminait avec l’annonce de ce voyage et celui-ci s’ouvre alors qu’ils sont déjà arrivés. Or j’aurais adoré découvrir comment on traversait l’Europe à l’époque. Aller du nord de l’Angleterre à Rome ce n’est pas un petit voyage, surtout pour l’époque.

J’ai hâte de découvrir le tome 3 où soeur Fidelma rentre enfin dans sa terre natale : l’Irlande.

→ avec cette lecture je participe au challenge le tour du monde en 80 livres et au challenge Polar et Thriller de Sharon

Les assassins de l’aube

Michel Bussi

lu par Alex Fondja

★ ★ ★

résumé : La Guadeloupe, une île paradisiaque… terre de tous les dangers

Sous le soleil des Caraïbes, trois touristes sont retrouvés assassinés, un harpon de plongée planté en plein cœur. Trois meurtres commis à l’aube, accompagnés d’une mise en scène macabre et glaçante. Pourtant, aucun lien n’unit les victimes, qui séjournaient pour la première fois dans l’île…

Plus étonnant encore, un étrange vieillard prédit à chaque fois les crimes dans leurs plus imprévisibles détails. Magie noire ou machination diabolique ?
S’engage alors pour le commandant Valéric Kancel et ses deux adjoints une course contre la montre, dans une île au bord du chaos. Jusqu’où les entraînera leur enquête vertigineuse ?

Avec ce pur thriller, Michel Bussi nous plonge dans les secrets passés de la Guadeloupe. Et nous offre un voyage aussi intense que dépaysant. (source : livraddict)

Mon avis : On reste dans le roman policier, mais on change d’ambiance et d’époque avec ce roman. Direction les Caraïbes de nos jours. J’ai beaucoup aimé l’ambiance et les personnages de ce roman, avec lequel je découvre Michel Bussi. Son nom ne m’était pas inconnu, car j’ai souvent vu passer ses romans, mais je n’en avais encore jamais lu. La plume est agréable, fluide, facile à suivre. J’ai ici découvert le roman dans sa version audio, lue par Alex Fondja. Une version très agréable à écouter.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Valéric Kancel et j’aurais apprécié le suivre dans de nouvelles aventures afin de le voir évoluer. Son histoire personnelle est bien riche, mais en un seul tome on reste un peu sur sa faim. Il aurait fait un très bon personnage principal pour une saga. Les personnages secondaires sont tout aussi bien développés et j’avoue que le dénuement m’a surprise. Je ne m’y attendais pas du tout avant que les derniers indices ne complètent le tableau.

Une chouette découverte, je lirais avec grand plaisir d’autres romans de cet auteur.

J’ai découvert ce titre grâce à NetGalley et aux éditions Lizzie.

→ Avec cette lecture, je participe au challenge Polar et Thriller organisé par Sharon.

Le chagrin du roi mort

Jean-Claude Mourlevat

Lu par Rachel Arditi

★ ★ ★ ★

Résumé : sur une petite île, le roi est mort, deux enfants, deux jumeaux vont aller lui rendre un dernier hommage lors de l’exposition publique de sa dépouille. Alors que l’un des deux frères reste comme pétrifié près du roi, celui-ci lui apparait comme dans une vision pour le mettre en garde. Un message que l’enfant n’arrivera pas à décoder. Quelques jours plus tard, son destin et celui de son frère vont basculer pour toujours.

Mon avis : j’ai découvert ce roman au détour d’un podcast, cela m’avait intrigué et je me le suis acheté. Je ne m’attendais pas du tout à ce que j’ai découvert. Je m’étais engagé dans cette lecture cherchant de la fantasy jeunesse, dont une lecture légère. Et, si j’ai beaucoup aimé ce roman, ce n’était ni vraiment de la fantasy et encore moins léger. En effet le seul aspect fantastique de l’histoire c’est la vision que l’un des deux frères va avoir au tout début du roman et qui donne son titre au roman. Mais après cela il n’y a plus grand-chose d’étrange ou de fantastique excepté la présence d’un étrange personnage, une sorte de sorcière qui va participer à l’intrigue de la première partie du roman. Comme nous sommes dans du jeunesse, je pensais trouver des happy ends et un scénario classique. Or, la seconde partie du récit m’a énormément surpris. C’est très beau, mais nous étions à des km de ce que j’étais venue chercher. Dans la première partie du récit, nous suivons les mésaventures des deux enfants avec un soupçon de magie. Plus les années passent et nous découvrons les personnages devenus jeunes adultes. Dans cette deuxième partie du récit il n’y a plus de magie, mais une longue et interminable guerre à laquelle les deux jeunes hommes vont devoir participer. Là encore j’ai imaginé des dénuements classiques, des choses que je pensais trouver dans un roman jeunesse et ben non ! Les choses ne vont pas du tout se passer comme je l’avais prévu. Et tant mieux, parce que du coup ce roman m’a vraiment surpris. Et c’est très beau. En revanche, si on est bien dans du jeunesse par le style, l’histoire est quand même difficile, très émouvante et triste. Je ne proposerais pas cette lecture aux jeunes lecteurs trop sensibles. Personnellement j’avais une boule au ventre en écoutant ce roman.

La version audio est très bien réussie et nous entraine dans le récit. J’étais vraiment prise par l’histoire. À écouter ou lire quand on a le moral.

 

Les enquêtes de Renoir et Monet, tome 1 : Nature Morte

Léonie Vilbert

★ ★ ★ ★

Résumé : 862. Le propriétaire désargenté d’un château sarthois invite quelques amis et personnes d’importance à passer les fêtes de Noël dans sa grande propriété. Pour divertir ses convives et leur offrir un cadeau à bas prix, il demande à l’un de ses amis, directeur de l’École des beaux-arts de Paris, de lui envoyer des étudiants pour tirer le portrait de ses hôtes.
L’homme lui déniche deux jeunes peintres volontaires et sans le sou : un certain Claude Monet et son copain Pierre-Auguste Renoir. Mais, à la veille de Noël, un meurtre est commis. Les deux amis, qui ont observé les convives de près et ont assisté à leurs conversations, se mettent alors en tête de démasquer l’assassin. Non pas qu’ils aient une âme de détective, mais au milieu de cette faune bourgeoise solidaire, ils sont les moutons noirs et on ne tarde pas à les soupçonner.
Renoir et Monet n’ont pas le choix. En attendant l’arrivée de la police et du procureur qu’on est parti quérir malgré la tempête de neige qui fait rage, ils vont devoir résoudre l’affaire pour se disculper. (source : livraddict)

Mon avis : je suis tombée par hasard sur ce roman en flânant dans une librairie à La Flèche : le bruit des mots. Une très jolie librairie, soit dit en passant. Quand j’ai vu ce roman j’ai tout de suite pensé qu’il pourrait me plaire autant qu’il pourrait aussi séduire Kio, d’une pierre de coup je rapportais un souvenir de mon week-end et un cadeau livresque. Non seulement j’étais séduite par l’époque (vous aurez compris que j’aime les romans policiers historiques) et par les personnages principaux, mais, qui plus est, l’intrigue se déroulait non loin de là où je séjournais. C’était parfait. Et je ne me suis pas trompé dans mon choix. J’ai passé un très bon moment avec Renoir et Monnet et ce roman a été un coup de coeur pour Kio (son avis par ici). J’ai beaucoup aimé la façon dont le récit se met en place dans les premiers chapitres. Très vite on comprend qui va être notre victime et on découvre tous les personnages qui vont être mêlés à cette histoire. On les découvre dans leur élément naturel avant de les retrouver plus tard au Château pour un classique huis clos. En effet très vite il apparait que l’assassin doit être l’un des invités. Du moins c’est ce que pensent nos deux peintres qui se voient contraint de mener l’enquête pour être sur qu’on ne leur fera pas porter le chapeau. Les deux amis ont des personnalités très différentes et complémentaires. Leur duo fonctionne très bien. On est ici dans le genre cosy mystery. Ce n’est pas sanglant, il n’y a pas de suspens à couper le souffle, mais des tasses de thé, des diners et de la suspicion permanente. L’ambiance rappelle les romans d’Agatha Christy avec de nombreux personnages tous plus suspects les uns que les autres. J’avoue avoir été surprise par le dénuement.

Une très jolie surprise. J’espère qu’on retrouvera bientôt nos deux peintres pour une nouvelle enquête.

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Et voilà mon petit bilan lecture des deux derniers mois de l’année 2024 est maintenant terminé. Je vous retrouve bientôt pour dresser un bilan général de mon année de lecture avant de vous partager dans un prochain bilan mensuel mes lectures de janvier (et cette fois il n’y aura que des illustrés !)