Les chroniques de Spiderwick, tome 1 – le livre magique [roman jeunesse]

Les read-a-thon d’ouverture du challenge Halloween a été pour moi l’occasion de ressortir quelques livres de ma PAL. Je vous ai parlé de Vampyres, l’effroyable journal disparu du Dr Cornelius Van Helsing, aujourd’hui je vous parle d’un roman jeunesse que j’avais aussi glané il y a longtemps et que je n’avais toujours pas lu.

Ce qui m’avait attiré en premier lieu c’est l’édition. Le livre est un très joli objet. Format poche, il a une couverture rigide, joliment illustré, des pages épaisses et coupées de façon irrégulière, rappelant les vieux livres. À l’intérieur du livre, on découvre également de nombreuses illustrations présentées pour la plupart comme l’étaient les gravures dans les vieux livres : pleine page avec sous le dessin la phrase qu’il illustre.

De l’histoire je ne savais rien, le titre me laisser penser qu’il y serait question de magie et cela a suffi à me donner envie.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Je viens de terminer le premier tome des chroniques de Spiderwick de Holly Black et Tony Diterlizzi @pocket_jeunesse C’est vraiment sympa. J’adore les illustration. #challengehalloween @lechallengehalloween #litteraturejeunesse #litteraturefantastique #romanjeunesse #dansmabibliotheque #leslecturesdebidib #bookgram #instabook

Une publication partagée par Bidib Ma Petite Médiathèque (@bidibmpm) le 29 Sept. 2019 à 5 :19 PDT

Après le départ du père, la famille déménage dans une vieille maison délabrée prêtée par une vieille tante un peu folle. Si la mère est ravie de ce coup de pouce, les enfants n’ont pas du tout envie de vivre dans cette vieille bicoque. Des enfants c’est Jared qui a le plus de mal à accepter le départ de leur père. Et ses frasques à l’école, d’où il a failli être renvoyé, lui valent la suspicion de sa mère. Quand d’étranges phénomènes se produisent, c’est lui qu’elle accuse. Pourtant les enfants savent bien que Jared n’y est pour rien. C’est sans doute la créature qui avait construit une étrange habitation dans le mur de la cuisine qui veut se venger. Jared n’aurait jamais été si méchant. Enfin, son frère jumeau et sa grande soeur l’espèrent, mais il commencent à avoir des doutes. Jared doit leur prouver qu’un troll de maison habite ici et que c’est lui qui leur joue des farces de plus en plus cruelles.

Une très jolie lecture, très agréable. Le trio est très sympathique. Une vraie fratrie qui se dispute et se soutien, une fratrie à laquelle on croit, à laquelle on peut facilement s’identifier.

Une vieille maison, des pièces secrètes, une étrange créature qui hanté les murs, un livre mystérieux, l’aventure est au rendez-vous ! Si ce déménagement ne fait pas le bonheur des enfants, il se pourrait bien que cette escapade dans le monde magique leur fasse oublier leur chagrin. Après tout, si le troll de maison existe vraiment, toutes les autres créatures du livre sont réelles aussi. Voilà qui donne envie de poursuivre la saga qui compte 5 tomes.

J’ai trouvé ce roman très agréable à lire : un joli texte, plaisant à lire, des belles illustrations et une mise en page propice au jeu. Avec se joli livre on s’imagine déjà dans le monde fantastique qu’il propose. Si toute la série me fait envie, j’aimerais surtout découvrir le petit guide hors série.

J’aime beaucoup les illustrations de Tony DiTerlizzi, elle me rappellent les illustrations de mon enfance.

⇒ Les chroniques de Spiderwick tome 1 sur Amazon

Le troll de maison

Le troll de maison tel qu’on nous le raconte ici est une créature malfaisante issue de la métamorphose d’un farfadet. Les farfadets des maisons y sont décrits comme des créatures bienfaisantes, mais si on les met en colère ils se transforment alors en troll et peuvent devenir dangereux.

J’aime beaucoup cette version de troll que nous proposent Holly Black et Tony DiTerlizzi. Elle me rappelle les légendes qu’on nous racontait à la maison quand j’étais petite. Notre maison était habitée par de nombreuses créatures fantastiques, parmi lesquelles on trouvait des farfadets farceurs auxquels nous devions faire des offrandes régulièrement.

Les histoires de ma mère, comme celle de Holly Black s’inspire du folklore nordique et celtique où les créatures du « petit peuple » sont nombreuses.

---