Bilan Livresque : Août 2023 {by Kio}

Bienvenue dans ce nouveau bilan livresque !

Je ne me lasse jamais de cette série de bilans. Cela permet de me faire une image du mois et je trouve toujours intéressant de rassembler tous les livres lus pour donner mon avis ! J’ai lu : 6 romans, 0 mangas et 2 bd. J’espère que ce billet vous plaira, bonne lecture !

⇒ Côté romans

→ Première lecture du mois

Titre : Dead Poets Society 

Auteur : N. H Kleinbum        Genre : Contemporain

Edition : Hyperion

Résumé :

Todd Anderson, un garçon plutôt timide, est envoyé dans la prestigieuse académie de Welton, réputée pour être l’une des plus fermées et austères des États-Unis, là où son frère avait connu de brillantes études. C’est dans cette université qu’il va faire la rencontre d’un professeur de lettres anglaises plutôt étrange, Mr Keating, qui les encourage à toujours refuser l’ordre établi. Les cours de Mr Keating vont bouleverser la vie de l’étudiant réservé et de ses amis.

Mon avis :

Je ne vais pas vous faire un avis détaillé sur ce livre, car je l’ai déjà lu en janvier et j’ai même fait une revue entière sur lui et le film. Ce fut mon premier roman en anglais que j’ai lu ! Je dois avouer que je n’ai pas pris le plus facile pour commencer, mais étant donné que j’avais eu un coup de cœur lorsque je l’ai lu pour la première fois en français, j’ai voulu le lire en anglais pour tester ! Si vous voulez commencer à lire en anglais, je ne vous le conseille pas forcément, car au début il y a beaucoup de mots soutenus et j’ai dû aller chercher la traduction à plusieurs reprises. Les choses que j’ai trouvé le plus compliquées à comprendre sont les poèmes, j’ai eu beaucoup de difficultés à les traduire dans ma tête. Mais ce livre reste compréhensible et agréable à lire, à la fin du roman je n’ai même plus eu besoin de regarder la traduction (et j’en étais fière). Je me suis donné pour défi de lire au moins un livre en anglais par mois pour m’améliorer !

Voici le lien pour regarder mon avis complet sur cette œuvre :

Le cercle des poètes disparus {by Kio}

Titre : Les grandes oubliées – Pourquoi l’histoire a effacé les femmes 

Autrice : Titiou Lecoq         Genre : Essai

Edition : L’iconoclaste

Résumé :

De tout temps, les femmes ont agi. Elles ont régné, écrit, milité, créé, combattu, crié parfois. Et pourtant elles sont pour la plupart absentes des manuels d’histoire.
 » C’est maintenant, à l’âge adulte, que je réalise la tromperie dont j’ai été victime sur les bancs de l’école. La relégation de mes ancêtres femmes me met en colère. Elles méritent mieux. Notre histoire commune est beaucoup plus vaste que celle que l’on nous a apprise.  »
Pourquoi ce grand oubli ? De l’âge des cavernes jusqu’à nos jours, Titiou Lecoq s’appuie sur les découvertes les plus récentes pour analyser les mécanismes de cette vision biaisée de l’Histoire.
Elle redonne vie à des visages effacés, raconte ces invisibles, si nombreuses, qui ont modifié
le monde. Pédagogue, mordante, irrésistible, avec elle tout s’éclaire. Les femmes ne se sont
jamais tues. Ce livre leur redonne leurs voix.

Mon avis :

Incroyable ! J’ai totalement adoré ma lecture à mon plus grand étonnement ! Généralement, je ne suis pas du genre à lire des livres qui ne sont pas romancés comme des essais ou des documentaires, car je me lasse très vite. Mais ce livre a été mon premier essai féministe que j’ai lu et j’ai réellement aimé ma lecture ! Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. La plume de l’autrice est fluide et compréhensible parfois même humoristique. J’ai vraiment accroché au livre, dès le premier chapitre j’ai su que j’allais aimer.

Grâce à cet essai, j’ai pu connaître des personnages historiques dont je n’avais jamais entendu le nom auparavant. Car en plus de donner son point de vue sur la société patriarcale de l’histoire, l’autrice nous fait découvrir de nouvelles femmes ayant marqué l’histoire dans chaque chapitre ! Ce qu’elles ont fait et quel était leur rôle dans l’histoire du féminisme. Ce que j’ai aussi apprécié, c’est que le livre suit un ordre chronologique; il commence à la préhistoire puis fini à notre époque. Donc durant la totalité de l’essai, elle nous raconte des faits historiques et nous mets dans un contexte. On voit aussi qu’elle a bien fait ses recherches, car elle en cite des milliers et nous mets quelques articles ou livres qu’elle ait pu lire pour argumenter ses propos.

Si vous êtes comme moi, à ne pas spécialement aimer lire des essais ou documentaires historiques, je vous conseille de commencer par celui-là si vous voulez vous lancer ! Grâce à cette lecture, j’ai envie d’en découvrir plein d’autres. Avez-vous des essais féministes (pas trop compliqué et court) à me conseiller ?

Note finale : 5/5

lire aussi l’avis de Bidib

Titre : Nos corps jugés 

Autrice : Catherine Cuenca          Genre : Fiction historique

Edition : Talents Hauts

Résumé :

1978. Myriam, 17 ans, est victime d’un viol. Traumatisée, craignant d’être enceinte, elle ne trouve de soutien ni dans sa famille, qui a peur du qu’en-dira-t-on, ni auprès de son amie Lili, enfermée dans une morale rétrograde. L’exemple d’une élève de sa classe, militante au Mouvement de Libération des Femmes et le retentissement du procès d’Aix, qualifié de « procès du viol » par Gisèle Halimi, va l’aider à porter plainte, aller en justice et faire entendre sa voix.

Mon avis :

Touchants et émouvants sont les premiers mots qui me viennent à l’esprit lorsque je veux parler de cette lecture.

À la base, j’ai emprunté ce livre à la médiathèque grâce à Les grandes oubliées. Car dans un des chapitres, Titiou Lecoq fait référence à Gisèle Halimi donc lorsque j’ai vu son nom sur la quatrième de couverture de ce livre je l’ai directement pris sans même avoir vraiment lu le résumé en entier. Au début, je pensais que ce livre allait romancer la vie d’une des clientes de cette avocate, mais je me suis trompé. Ce roman est une fiction où l’on suit la vie d’une jeune fille, victime de viol, et tout son parcours après cet épisode traumatisant. Gisèle Halimi est juste citée dans la télévision et elle a été une source de courage et de détermination pour la protagoniste, mais l’avocate ne fait pas partie du livre.

Même en réalisant mon erreur, j’ai tout de même apprécié ma lecture. Il est relativement court donc j’ai pu le lire en une journée. La mise en page est simple et la plume de l’autrice est fluide. Pour ce qui est de l’histoire, elle m’a beaucoup touché, certains passages ont même réussi à me mettre dans un état de stress et j’avais quelques larmes aux yeux. Faites bien attention au TW, car le sujet du viol n’est vraiment pas un sujet amusant. Même si le livre est dédié à un jeune public, il m’a quand même beaucoup marqué. Il n’est pas aussi triste que ça pour m’avoir fait pleurer, mais certains passages étaient assez « durs ». Ne vous inquiétez pas ce n’est pas choquant non plus. J’ai juste du mal à bien exprimé mes mots. Le parcours de Myriam a été difficile et éprouvant, mais j’ai beaucoup aimé suivre son histoire. Je me suis réellement attaché à la protagoniste.

Note finale : 4.5/5

Titre : Le palais des Automae 

Autrice : Nina Varela             Genre : Fantasy

Edition : Desaxus

Résumé :

Conçus par les humains pour leur bon plaisir, les Automae ont renversé et asservi leurs créateurs lors de la guerre des Espèces qui a ravagé le royaume de Rabu. Ils se sont approprié les domaines de leurs anciens propriétaires et les contrôlent désormais d’une poigne de fer.
La jeune Ayla travaille au palais de ses tortionnaires. Elle y a rapidement gravi les échelons, mais elle ne rêve que d’une chose : venger sa famille en tuant la fille du souverain, Lady Crier. À présent au service de celle-ci, elle découvre contre toute attente qu’elle est douce et généreuse.
Lady Crier a été conçue pour être parfaite et reprendre l’œuvre de son père… mais c’était avant qu’elle soit fiancée à l’ambigu Kinok et qu’elle découvre que son père n’est pas aussi bienveillant qu’elle le pensait.
Alors qu’Ayla et Crier se rapprochent, le destin des humains et des Automae va être précipité dans un abîme de violence et de trahisons.

Mon avis :

Quel plaisir de reprendre la fantasy après un mois à ne pas en avoir lu ! Cela m’avait drôlement manqué.

Ce livre m’avait été offert par une amie et j’avais une très grande hâte à le commencer ! De base, j’avais entamé ce roman en début juillet durant un trajet en train. Je n’avais lu que le premier chapitre et j’avais pas mal aimé, l’univers était intéressant. Puis lors de mon voyage, j’ai reçu d’autres livres donc j’avais mis celui-ci de côté. Ce n’est qu’un mois d’après que je l’ai repris…

Malgré cette longuuuee pause sur ce livre, je l’ai beaucoup aimé ! L’univers est riche et bien détaillé, mais je dois vous avouer que j’ai eu un peu du mal au début. J’ai pris un certain moment avant de m’y habituer, je pense que c’est la façon dont l’autrice explique son univers qui m’a dérangé. Par exemple dans un certain point, elle nous en parle une seule fois au début pendant une ligne puis elle nous le réexplique dix chapitres plus loin, je trouvais que ce n’était pas trop cohérent. Mais comme je l’ai dit juste avant, j’ai fini par m’y habituer et à apprécier. Après m’être lancer, j’étais totalement à fond dans l’histoire ! Au niveau des personnages, je les ai beaucoup aimés. La relation entre Crier et Ayla était incroyable et j’ai adoré leur développement. Même si quelques fois, Ayla m’a légèrement agacé sur certains passages.

Note finale : 4.5/5

Titre : Steelstriker – t2 de Skyhunter 

Autrice : Marie Lu            Genre : Dystopie

Edition : Desaxus

Résumé du premier tome :

Dans un monde brisé par la guerre, un groupe de jeunes soldats est prêt à tout sacrifier pour sauver ce qui leur est cher.

La terrible Fédération Karensa a conquis de nombreux pays, faisant de Mara la dernière nation libre au monde. Les réfugiés fuient vers sa frontière pour échapper à un sort bien pire que la mort : la transformation en créatures mutantes connues sous le nom de spectres et qui sont envoyées par la Fédération pour attaquer Mara.
Talin, qui a perdu sa voix et sa maison dans le conflit, a trouvé asile avec sa mère dans ce pays qui la considère comme inférieure. Elle fait malgré tout partie de la force d’élite de Mara, les abatteurs, chargés de contenir la menace des spectres. Mais au fur et à mesure que le nombre des créatures augmente, la défaite semble inéluctable…
Un jour, un mystérieux prisonnier est ramené du front. Talin sent qu’il y a quelque chose de spécial chez lui. Est-il un espion de la Fédération ou bien l’arme qui permettra de les sauver tous ?

Mon avis :

Oulalala… Là on a affaire à mon chouchou du mois, que dis-je mon COUP DE COEUR du mois. Il serait dur pour moi de trouver des défauts à ce livre tellement je l’ai aimé…

Si vous voulez mon avis complet et détaillé sur cette duologie, vous pouvez aller voir mon article juste en dessous :

La saga Skyhunter {by Kio}

Titre : Le grand maître de la cultivation démoniaque 

Autrice : Mo Xiang Tong Xiu             Genre : Danmei (fantasy)

Edition : Bookmark

Résumé du premier tome :

Mon avis :

Ce livre a été une relecture pour moi, car l’année dernière j’avais déjà lu toute la saga en numérique. Lorsque j’ai vu qu’elle allait enfin d’être édité en français, j’ai sauté sur l’occasion et l’ai acheté en papier. Je tiens à préciser que cette saga a été mon coup de cœur de l’année 2022 ! Donc bien évidemment j’ai adoré cette relecture.

Même si je connaissais déjà les révélations et l’intrigue j’ai tout de même apprécié ma lecture. Ce que j’adore dans cette saga est l’univers et ses personnages. L’univers est extrêmement bien travaillé et complexe, la preuve : le glossaire du livre fait 30 pages… La magie, l’environnement, les paysages, les personnages, tout m’a plu dans ce livre ! Le système de la « cultivation » est très intéressant, pour nous les Français cela ne veut rien dire, mais dans le livre c’est le sujet central et il est très captivant ! Je me rappelle avoir fait une présentation de deux pages entières à ce sujet dans un de mes carnets. Ce système de magie et croyance fait référence au taoïsme, c’est d’ailleurs grâce à ce livre que j’ai pu découvrir cette religion que je ne connaissais pas du tout auparavant. J’ai une grande passion pour l’histoire de la Chine donc lorsque j’ai découvert les livres de fantasy chinoise (plus précisément les Danmei) de cette autrice, c’était le paradis pour moi ! C’est tout à fait mon style !

J’ai aimé retrouver les personnages, car ce que j’aime dans ce livre, c’est l’évolution des relations entre eux et leur développement personnel. Je suis attaché à pratiquement tous les personnages chacun à son histoire parfaitement bien travaillée (sauf quelques-uns où j’aurais aimé avoir leurs histoires… Lan Jingyi c’est de toi que je parle). J’aime aussi les piques que se lancent les personnages entre eux, c’est toujours très drôle. L’intrigue est prenante et il est vrai que j’avais oublié certains aspects de l’histoire donc j’ai pu « redécouvrir ». Je pense que les prochains tomes seront mes préférés, car c’est eux où j’ai le plus oublié l’histoire. Cette saga quand je vous dis que je l’ai adorée c’est que je l’ai vraiment ADORÉE… L’année dernière, j’avais regardé l’animé, lu le manhua et en plus du roman en numérique, il me manque juste le drama et c’est bon j’ai tout fait… J’ai même un cosplay du personnage principal !

Note finale : 5/5

⇒Côté BD

Titre : Le souffle du vent dans les pins 

Autrice/illustratrice : Zao Dao            Genre : Littérature chinoise, fantastique

Edition : Mosquito

Résumé :

L’apprentissage de Yaya pour affronter l’inconnu, surmonter ses angoisses, venir à bout de ses démons et devenir soi-même.
Un conte initiatique inspiré par la tradition picturale chinoise.

Mon avis :

Cela faisait un petit moment que j’avais cette bande dessinée dans ma bibliothèque, je l’avais emprunté à bidib il y a quelques mois, mais je n’avais jamais pris le temps de le lire. Mais lorsque je l’ai feuilleté par hasard un soir où il était déjà minuit passé, j’avais remarqué qu’il y avait très peu de texte et je me suis donc dit que j’allais le lire.

Vu qu’il y a très peu de texte, il se lit très très rapidement. J’ai bien apprécié cette lecture. Mais je dois avouer que j’ai préféré les illustrations que l’histoire en elle-même. L’histoire était sympathique, l’univers m’a intéressé, car cela parlait de contes chinois. Mais j’ai trouvé dommage qu’on n’ait pas plus de dialogue ou de texte, c’était plus une histoire contemplative. Par contre, j’ai eu un coup de cœur pour les dessins, j’adore le style de l’autrice. Certains dessins étaient un peu effrayants, mais ils étaient magnifiques.

Note finale : 3.5/5

Titre : Dans la tête de Sherlock Holmes 

Auteur : Arthur Conan Doyle     Illustrateurs : Cyril Lieron, Benoit Dahan

Edition : Ankama

Résumé :

Un simple diagnostic médical du Dr Watson se révèle être bien plus que cela. La découverte d’une poudre mystérieuse sur des vêtements et d’un ticket de spectacle très particulier amène Sherlock Holmes à penser que le patient n’est pas l’unique victime d’un complot de grande ampleur…

Mon avis :

J’ai bien aimé cette BD. Pour la petite anecdote, elle m’avait été offerte par ma grand-mère il y a 4 ans et je l’ai lu que maintenant… Vous l’avez probablement deviné, mais je ne suis pas très fan des bandes dessinées. C’est donc pour cela que j’ai pris autant de temps à la lire. Bon 4 ans, ça faisait long au bout d’un moment…

Je n’aime pas spécialement les dessins de cette BD, mais j’ai beaucoup aimé l’enquête. Étant une grande fan de Sherlock Holmes, j’ai bien évidemment aimé les personnages. Je ne connaissais pas cette enquête auparavant et elle est plutôt captivante, ça donne envie de lire la suite. J’essayerai de me la trouver et je vous donnerai mon avis final sur toute l’histoire.

Note finale : 4/5

Et voilà la fin de mon bilan du mois ! J’espère qu’il vous a plu, ce mois a été remplie de bonnes lectures et j’en suis contente ! Merci d’avoir lu ma chronique et à bientôt : )