Le koto
Petite présentation sans prétention du koto : instrument traditionnel japonais.
l’influence de plusieurs grands musiciens.
traditionnellement fabriqué en fil de soie.
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le jûshichigen : 17 cordes, crée en 1921 par Miyagi Michio, devenu depuis assez populaire.
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le nijûgen : littéralement le nom signifie 20 cordes, mais en réalité il en compte 21. Il est très utilisé en musique contemporaine.
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le nijûgogen : 25 cordes
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le sanjûgen : 30 cordes
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le sanjûnigen : 32 cordes.
à 25 cordes
Comme nous l’avons vu, à son arrivé au Japon, le koto n’était utilisé qu’à la court impériale. Accompagné d’autres instruments à cordes, à vents et de percussion il était utilisé dans le gagaku (雅楽). Littéralement ce terme signifie musique élégante, raffinée, il désigne la musique de la court impériale.
Voici une vidéo pour ce faire une idée de ce que le gagaku est. Franchement, faut aimer. On dirait… un animal à l’agonie 😀
Après Yatsuhashi Kengyo, la musique de koto est principalement transmise au sein d’une guilde de musiciens aveugles : Toudouza (当道座). La Toudou est reconnue par le gouvernement du Shogun. Ses musicien, outre le koto, jouent également du Heiki Biwa (sorte de lute japonais), du shamisen « Jiuta ». La guilde Toudou, qui avait vu le jour à la période Muromachi, sera dissoute durant la restauration Meiji. Tout comme la musique de shamisen, le koto se libérera de la Toudou à partir de la période Meiji (voir Nitaboh ).
Miyagi Michi (宮城 道雄) fut le premier à intégrer les sonorité de la musique occidentale dans la musique de koto traditionnel, créant un nouveau style.
Alors que le Japon est en pleine occidentalisation, Miyagi contribue à faire renaître un intérêt pour le koto. Il contribua également à faire connaître le koto hors du Japon.
compositeur prolifique, il laissa plus de 300 compositions. Il inventa également le koto à 17 cordes ainsi qu’un koto de 80 codes.
« Haru no Umi » est une des ses compositions les plus connues. Ici interprété par Yoko Hiroaka au koto et Kaoru Kakizakai au shakuhachi :
Autre très belle interprétation de « Haru no umi » à la guitare et à la flûte traversière par le Duo Piazzolla : link
« Tegoto » interprété par Kaori kimoto :
« London no ame » interprété par Mieko Mliyazaki :
Le koto aujourd’hui :
Le koto est actuellement l’instrument traditionnel le plus joué au Japon.
Dans les années soixante, période de développement de la musique moderne, de nombreuses pièces pour koto à 17 cordes sont composé. Les koto de 21 cordes et plus
sont crée.
Avec le boom de la musique du monde dans les années 90, la musique traditionnelle japonaise fusionne avec la pop, une nouvelle ère commence pour le koto. Aujourd’hui le koto est associé à de nombreux instruments et utilisé dans les styles très varié allant du jazz fusion à l’électro-acoustique.
De nombreux musicien s’intéressent aux sonorité du koto. On peut par exemple entendre du koto dans « Moss Garden » de David Bowie, extrait de l’album Heroes :
Mieko Miyazaki :
Artiste japonaise, installé en France depuis 2005, elle joue et compose sur un koto traditionnel (13 cordes). Avec Miyazaki la fusion prends tout son sens. Elle marie le koto a toutes sortes de musiques et d’instruments.En France elle fonde le groupe Trio Miyazaki, koto violon et accordéon. elle participe également à de nombreux projets avec d’autres musiciens d’horizons très divers.
J’apprécie énormément cette musicienne, j’aimerais lui consacrer un article ultérieurement.Son site : link
Les deux artistes qui vont suivre jouent du koto à 17 cordes dans des compositions contemporaines, mariant le koto à la musique jazz et électro-acoustique. Leur musique est assez spéciale, beaucoup moins abordable, je trouve. Cela reste néanmoins intéressant et mérite d’être cité.
Masaoka Miya :
Américaine d’origine japonaise
[…] vous ai déjà parlé à plusieurs reprises du koto, instrument japonais à cordes que j’affectionne particulièrement. Je suis tombé sur un […]
[…] découvert récemment le cousin coréen du koto : le […]
[…] je vous laisse apprécier ce concert pour Guzheng, grand oncle du koto japonais et du gayageum […]
[…] Je vous ai déjà parlé du gayageum, cousin coréen du koto japonais. […]
[…] apparition sur Ma petite Médiathèque dans un article qui lui était entièrement dédié : le koto. Et oui j’aime la musique traditionnelle japonaise […]