Au-revoir là-haut [roman]
Je m’étais fait offrir ce roman l’année dernière pour mon anniversaire. La bande-annonce du film m’avait donné très envie de voir le film, mais aussi de lire le roman. Et en général, je préfère lire le roman avant. Sauf que devant ses 600 et quelques pages, je ne cessais de procrastiner cette lecture. Une lecture commune avec Blandine Magali et Isabelle, organisée dans le cadre de du challenge Première Guerre mondiale, était l’occasion rêvée d’enfin me lancer. Et comme le hasard fait parfois bien les choses, c’était justement le type de lecture qu’il me fallait en ce moment.
Assez bavardé, passons aux choses sérieuses ! Au Revoir Là-haut, ça vaut le coup ou pas ?! Mais oui !
Le roman commence dans les tranchées à quelques heures de l’armistice. Le lieutenant Pradelle n’a plus que quelques heures pour se distinguer sur le champ de bataille. Le désir de gloire est chez lui bien plus fort que le respect pour ses soldats. Du respect, il n’en a que pour lui même. Alors qu’ils étaient presque sortis indemnes de la guerre, les soldats du lieutenant Pradelle sont lancés dans une ultime bataille, qui vaudra les lauriers à Pradelle, la mort à beaucoup, et une profonde blessure à nos deux héros qui vont se retrouver lié à vie par le hasard de cette dernière bataille.
La guerre est finie et il faut revenir à la vie. Mais le gouvernement n’a rien prévu pour réhabiliter les soldats démobilisés. Albert et Édouard se retrouvent à vivre dans la misère et ils décident de se lancer dans une revanche extravagante. Chacun à ses motivations, chacun à ses démons, leurs relations ne sont pas toujours faciles, mais ensemble ils sont capables de choses extraordinaires.
Tout au long des 600 pages, on suit les destins parallèles d’Albert et Édouard et de Pradelle.
La guerre se finissait. Ce n’était pas l’heure des bilans, mais l’heure terrible du présent où l’on constate l’étendue des dégâts. À la manière de ces hommes qui étaient restés courbés pendant quatre ans sous la mitraille et qui, au sens propre du terme, ne s’en relèveraient plus et marcherait ainsi leur existence entière avec ce poids invisible sur les épaules, Albert sentait que quelque chose, il en était certain, ne reviendrait jamais : la sérénité.
Bien qu’assez long, ce roman m’a enchanté. J’ai aimé l’écriture, j’ai aimé les personnages que l’on suit sur une longue période et l’on voit évoluer. J’étais vraiment prise par l’histoire et l’univers de ce roman. Le couple très atypique d’Albert et Édouard est très touchant et drôle, malgré la situation dramatique dans laquelle ils se retrouvent. J’ai trouvé ce roman très émouvant, mais aussi très drôle, plein de fantaisie. J’ai aimé suivre en parallèle la vie d’Albert et Édouard et celle de Pradelle à qui ils doivent leur disgrâce.
C’est très bien écrit, c’est élégant. Mais j’avoue qu’arrivée vers la page 400 il commençait à me tarder que l’histoire trouve un dénuement. Cela ne m’a pas empêché de finalement prendre du plaisir à lire les 200 dernières pages. Et d’avoir le sentiment d’avoir lu un très bon roman, long, mais riche et beau qui m’a intéressé au-delà de son aspect historique. Un coup de cœur. Oui, je peux aller jusque là, tant je me suis régalé avec certains passages.
⇒ la chronique de Blandine (à venir), Isabelle, Magali
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J’ai, maintenant, encore plus envie de découvrir le film, mais je vais me laisser un peu de temps pour que cela ne soit pas redondant.
Avez-vous lu ce roman ? vu l’adaptation ? Les deux ? Laissez-moi vos impressions !
Le roman , je l’ai adoré ! le film, si je n’avais pas lu le livre avant, je l’aurais sans doute aimé, mais il manque trop de détails, détails qui m’ont fait aimé le livre. Le réalisateur n’a pas lu la même chose que moi, où plutôt il n’a pas été touché par les mêmes choses que moi.
Penses-tu lire la suite “couleurs de l’incendie”, il est consacré à Madeleine, la femme de Pradel, j’ai adoré aussi !
j’ai beaucoup aimé le style de l’auteur alors oui, j’aimerais beaucoup le lire. Mais pas tout de suite pour ne pas tomber dans la lassitude. J’aime bien alterner des lecture de styles differents
Je n’ai pas lu le roman mais le film est magnifique ! Effectivement un peu surréaliste, avec une esthétique particulière mais époustouflante ! Les masques sont tous des oeuvres d’art !
j’ai hâte de le voir ^^
[…] ⇒ ma chronique […]
Je le mets à mon programme estival, depuis le temps que je dois le lire !
Je n’ai lu que la version BD, que j’ai beaucoup aimée !! Pas certaine de lire le roman de sitôt mais tant mieux pour toi si cette sortie de PAL tombait au bon moment ! C’est souvent le cas. 😉
[…] Ma petite médiathèque Eve Eve […]
J’ai aussi eu un coup de coeur pour ce roman (découvert en audio, lu par l’auteur) j’ai ensuite lu la BD, qui est réussie et j’ai vu le film qui à mon avis est plus l’adaptation de la BD que du roman mais qui est beau aussi!
et ben, tu as fait le tour de l’oeuvre 😀 J’ai bien envie de voir le film aussi mais je vais laisser décanter un peu encore, histoire de ne pas avoir le souvenir de ma lecture trop frais
[…] attention à son nom. Faut dire que j’ai découvert cet auteur il y a très peu, en lisant Au-revoir là-haut, et j’ignorais qu’il avait aussi écrit des romans policiers. Ça ne m’étonne […]
[…] mes lectures plus récente j’ai beaucoup aimé Au Revoir Là-haut de Pierre Lemaitre, qui est un beau pavé avec ses 620 pages. Fin de la Première guerre mondiale, […]