Le Manga
Dans mon entourage il y a très peu de lecteur de manga, et il n’est pas rare qu’on me dise « ah bon? tu lis des manga, toi? » Et oui. Je lis des manga, et j’adore ça ! Alors j’ai eu envie d’écrire cet article pour tous ceux qui m’entourent et qui ne connaissent pas. Certes, les ouvrages, articles et site dédiés aux manga ne manquent pas, je n’ai pas ici prétention de faire mieux, loin de là. Je vais tenter de partager mes recherches et reflexions sur ce genre bien particulier de bande dessinée. J’espère avoir réussi à rendre la diversité qu’offre la production de manga et que certains se laisseront aller au plaisir d’en lire, si ce n’est pas déjà fait. Pour tout ceux qui veulent aller plus loin dans l’étude du manga, retrouvez la bibliographie à la fin de l’article.
Bonne lecture à tous (^_^)
Brève histoire du Manga:
Le mot « manga » fut inventé par Hokusai en 1814 pour désigner ses recueils de caricatures satiriques et autres croquis. Il se compose du cataractère 漫 (man) qui peut se traduire par involontaire et le caractère 画 (ga) qui signifie image.
Feuilletez le manga de Hokusai exposé à la BnF en 2008 : link
La tradition des récits illustrés remonte à loin au Japon. On peut voir une certaine continuité entre les rouleaux peints du XII siècle (e-maki), les estampes du XVII- XIX siècle, le toba-e (recueil d’images satiriques ainsi que les kibyoshi (livres à couverture jaune) et ukiyo-zoshi (roman du monde flottant) dans lesquels étaient fréquemment insérées des gravures contenant des dialogues, et le manga tel qu’on le connait aujourd’hui. Mais, sans l’influence du comic et de la BD occidentale, le manga ne serait pas ce qu’il est.
Les premiers mangas au sens moderne font leur apparition au Japon dans les années 20, notamment sous l’influence des strip humoristiques à l’occidentales publiés dans les journaux. Mais, c’est à partir de 1945, avec l’occupation américaine, que le manga va se développer et devenir une véritable culture de masse. A cette époque, avec l’arrivée des comics américains, les magazines de manga se multiplient. Au départ ceux-ci copient le format des magazines de comics, mais en noir et blanc et sur du papier de moins bonne qualité. Les magazines de manga (mangashi) se développent et s’affranchissent de leur modèle américain. Alors que les comics américains réduisent leur nombre de pages, la moyenne pour un mangashi est 200 ou 400 pages, certains pouvant aller jousqu’à 1000 pages, tout en gardant des prix bas. Les mangashi, tout d’abord mensuel deviennent dans les années 70 hebdomadaires, voir quotidiens pour concurrencer les manga en format livre.
Norakuro, manga de Tagawa Suiho, crée en 1931 et publié jusqu’en 1941 dans la revue Shônen Kurabu. Dans l’esprit militariste de l’époque.
Le manga offre une très grande variété. Il s’adresse à toutes les tranches d’âges et aux 2 sexes. Le shônen, manga pour jeune adolescent, apparaît dès 1915. Suivi en 1920 par les shôjo, manga pour jeunes filles. Cependant, ces premiers shôjo sont dessinés par des mangaka (auteur de manga) hommes et restent assez marginaux. C’est surtout dans les années 70 que le shôjo se développe avec l’arrivée, dans le monde des auteurs de mangaka femmes de talent qui s’imposent. Pendant cette même décennie, se développent aussi les seinen, genre pour un public adulte, au graphisme souvent plus réaliste.
Dans l’après guerre apparaît le « gekiga » (qui se traduit par image dramatique). Ils sont publiés dans des support plus marginaux comme les théâtres de papier, les comic books locaux, notamment les livres rouges édités à Osaka et les librairies de prêt. Le terme « gekiga » est lancé par un maître du genre, Yoshihiro Tatsuki en 1957. Dans les années 60 les gekiga trouveront une place au sein des revues grand public et prospèrent.
Si je ne devais citer qu’un auteur, dans cette brève histoire du manga moderne, je vous parlerais de Osamu Tezuka. Parmis ses oeuvres les plus connues se trouvent Astro boy (Tetsuwan Atom, dans sa version originale), Les 3 Adolf, (Adorufu ni Tsugu) ou encore Bouddha, sa plus longue série. Non seulement il produit énormément de manga, mais très vite il se passionne pour l’adaptation des manga en animation et fonde son prope studio. De 1946 à 1989 il travailla inlassablement au développement et à la promotion du manga et de l’animation japonaise. Il est encore aujourd’hui considéré par ses paires comme le fondateur du manga contemporain.
Les mangashi et l’univers de l’édition du manga au Japon :
Les mangashi proposent plusieurs histoires d’une vingtaines de pages chacune mais aussi des histoires courtes et des strips humoristiques. Il y a très peu de pages couleurs, seulement les couvertures, les premières pages de l’histoire phare, les publicités… Comme nous l’avons vu plus haut, elle sont très épaisses et bon marché. Après les avoir lu, les japonais les jettent.
Les revues de manga représentent 1/6 du chiffre d’affaire de la presse et les 2/3 du marché sont détenus par seulement 3 éditeurs : Kodansha, Shueisha et Shogakukan.
Les séries à succès sont ensuite édités en format livre poche (bunkobon) ou semi-poche (tankobon).
Contrairement à ce qui se passe en France ou aux Etats-Unis, au Japon les personnages restent la propriété de l’auteur et non de l’éditeur. Celui-ci est donc libre d’arrêter une série quand il le souhaite. Bien que, le plus souvent les séries se terminent quand elles n’attirent plus assez de lecteurs dans les revues où elles sont pré-publiées. Mais, même pour les séries à grand succès la mort survient avec celle de son créateur. Ce système permet un renouvellement cyclique des séries éditées.
La survie du manga dépends de sa popularité. Qu’elle soit le fruit d’un auteur reconnu ou d’un débutant, la série continuera, ou s’arrêtera en fonction des scores obtenus aux questionnaires que les lecteurs renvois. Les questionnaires servent aux éditeurs comme étude de marché instantanée.
Ce système a pourtant ses inconvénients. Quand la série est un succès, l’auteur est poussé par ses éditeurs à poursuivre. Les aventures sont alors diluées afin de la faire durer le plus longtemps possible. Les chapitres se suivent et se ressemblent tous. Une fois trouvé une recette qui marche, on l’applique à outrance. C’est tout particulièrement le cas des shônen et certains seinen, notament les manga de sport. Je pense, par exemple, à GTO. Un shônen qui met en scène un jeune ex-délinquant devenu professeur dans un collège, il est un peu obsédé, mais toujours
prêt à aider ses élèves. ça ne vole pas haut, certes. Je dirais que ça vole au niveau des petites culottes, mais les premiers volumes sont, faut l’avouer, assez hilarant. Cependant voilà, Fujisawa Tôru, a trouvé une formule à succés et n’en change pas ! D’un volume à l’autre on retrouve toujours les même gags, les mêmes histoires et les mêmes petites culottes… arrivée au dixième volume je m’ennuyais franchement. Et la série compte 25 volumes. Celle-ci étant finie, Fujisawa a enchainé avec Young GTO -shonan Junai Gumi où il raconte l’adolescence de son héro, puis GTO Shonan 14 days. Inversement, Ueda Hiroshi s’est vu obligé d’arrêter sa série Opéra de Pékin au bout de seulement trois volumes, alors qu’il avait prévu une histoire bien plus longue, dans laquelle il souhaitait parler de la révolution culturelle en Chine, un sujet qui aurait pu être très intéressant si on lui avait donné l’occasion de l’exploiter.
Mais, revenons au travail des éditeurs. Il est bien plus important dans la création de manga que dans celle de la bande dessinée franco-belge. Le mangaka travaille en étroite collaboration avec son éditeur, d’abord sur une planche esquissée montrant le projet (les nemu) puis sur les planches définitives. Avant la publication, il n’est pas rare que le mangaka rencontre plusieurs fois son éditeur et modifie son travail. Ayant connaissances des enquêtes, les éditeurs aident leur mangaka à ajuster leur travail au fur et à mésure des chapitres afin de rester en haut du classement. Chaque éditeur prends en charge environ 8 mangaka. De plus, les mangaka qui réalisent des séries hebdomadaires ne travaillent pas seuls, ils sont entourés d’assistants qui s’occupent des décors, des trames de fond, l’encrage, l’ajout d’onomatopées .. Un atelier de mangaka peut compter de 2 à 20 assistants. Le mangaka partage avec eux la rémunération à la page, pas très élevée dans l’espoir de voir sa série sortir en livre, ce qui rapporte bien plus. Généralement, être assistant est une première étape avant de devenir à son tour mangaka. Mais il existe des assistants professionnels, spécialisés dans l’une des tâches citées.
Pour en savoir plus sur le monde de l’édition du manga je vous conseille la lecture… d’un manga ! Et oui!! La série Bakuman. Les auteurs y mettent en scène 2 adolescents qui tentent de percer en tant que mangaka. En dehors des habituelles amourettes d’ado, on apprend beaucoup de choses sur les techniques de dessin, les différentes étapes de publication, le rôle des éditeurs… Et c’est très agréable à lire.
Pour en savoir plus sur ce manga, je vous renvois à l’article de yomu-chan → Bakuman
Le plus populaire des magazines de manga hebdomadaire est Shonen Jump, il s’adresse à un public de jeunes adolescents masculins principalement. Géré par la plus grosse maison d’édition : Shueisha, le magazine a lancé plusieurs séries cultes commes Dragon ball, One Piece ou encore Naruto. Et c’est d’ailleur dans Shonen Juimp que le manga Bakuman est publié et pourShonen Jump que ses héros cherchent à travailler.
Vous trouverez un chapitre dédié au Shonen Jump, avec photos des bureaux, ainsi qu’un chapitre, toujours richement illustré, sur l’atelier du mangaka dans le livre de Schmidt et Delpierre, Les mondes Manga.
Le manga en France :
Au début des années 80 la France importe les premières animation japonaise sous forme de séries TV diffusées dans les émissions pour enfants comme le club Dorothée. Non seulement les programmateurs se cantonnent aux séries à grand succès commercial, mais en plus, ils manquent de discernement en diffusant dans les programmes pour enfants des séries à l’origines prévues pour les grands adolescents, ce qui provoque de grande polémiques et stigmatise l’animation japonaise.
Ce n’est qu’en 1989 que l’éditeur de BD Jacques Glénat publie le premier manga en France : Akira. Celui-ci remporte un bon succès, notamment auprès de la critique.
Poussé par ce premier succès, l’éditeur proposera en 1993 la version manga de Dragonball, déjà très populaire dans sa version télévisé Dragonball Z, suivi de Applessed de Masamune Shirow, le créateur de Ghost in the Shell. Naissent alors des petits éditeurs passionnés, une presse spécialisée venant du fanzinat qui permettrons de développer l’offre. Le magasin Tonkam, qui depuis les années 70 importait des manga japonais, décide de se lancer dans l’édition papier et vidéo en 1992 (Editions Tonkam) .
Vers la fin des années 90 l’animation japonaise connait un déclin dans sa diffusion à la télévision française. Ce qui oblige les éditeurs à revoir leur offre. Ils vont cibler un public averti.
Les fanzines se professionnalisent, se transforment en magazines classiques, diffusés en Kioske tel que Animeland (Animeland) . Parallèlement les réseaux alternatifs de fans se développent et organisent des événements partout en France.
Jérôme Schmidt remarque, dans son petit guide Génération manga, publié en 2004, que le public est devenu un public de connaisseurs, de plus en plus étalé dans les âges supérieurs et la population active. Personnellement j’ai pu observer un grand développement de l’offre ces dernières années, les étalages dédiés aux manga ne cessent de se multiplier dans les librairies spécialisées mais aussi dans les supermarchés ou encore dans les bibliothèques.
Les différents genres de manga :
Shônen :
Comme nous l’avons vu, c’est un genre qui s’adresse à un public de jeunes garçons. Le plus souvant le shônen met en scène la quête initiatique d’un jeune héros qui devra affronter des ennemis de plus en plus forts. Des exemples classiques en sont les séries cultes tel que Dragon Ball, One Piece(n’en déplaise aux nombreux fan, j’ai horreur de ces 2 séries), Bleach, Naruto…
Il existe de nombreux sous genre et on peut y trouver des histoires très diverses, comme Bakuman, précédemment cité, ou encore des manga de sport tel que le très connu Ashita no Joe de Testuya Chiiba publié de 1968 à 1973 dans Weekly shonen magazine.
Shôjo :
Nous en avons déjà parlé aussi, ce sont les manga pour jeunes filles qui le plus souvent racontent les histoires d’amour de jeunes collégiennes/lycéennes. Là aussi il y a des nombreux sous-genres comme par exemple les magical girl dont les héroïnes ont des pouvoir magiques. Le premier exemple de ce sous-genre qui me vient à l’esprit serait Sakura chasseuse de cartes.
Personnellement je ne suis pas une fan de shôjo, les histoires à l’eau de rose c’est pas mon truc, certes, mais c’est surtout leur graphisme qui me déplaît. C’est le cas, par exemple de Nana. Je n’accroche pas du tout, bien que la série connaisse un grand succés. Elle a d’ailleurs été plusieurs fois adapté en animation, drama et film live.
Mais, j’avoue avoir un faible pour Fruits basket, qui,pourtant, est très classique avec ses personnages aux grands yeux, les garçons efféminés, l’héroïne d’une naïveté frisant le ridicule et qui, de plus, aime faire le ménage !! Oui, oui… dans Fruits basket il y a tout ça, mais j’adore (^-^) Personne n’est parfait…
Seinen :
Pour un public adulte, plutôt masculin, avec des graphismes plus réalistes et des scénarios adaptés à un public mature. Dans cette catégorie on trouve des choses très variées, des manga de combat basiques, axés sur la violence et aux scénarios rudimentaires tel que Kamen Teacher, mais aussi des histoires plus profondes et élaborées abordant soit des thèmes historiques et/ou sociétaux comme c’est le cas du manga de Hitaji Hideaki, Les fils de la terre qui traite des problèmes que connaissent les campagnes et l’agriculture japonaise, l’exode rural, l’autosuffisance alimentaire du Japon en danger…
Quelques autres exemples :
Sorcières de Daisuké Igarashi, recueil en 2 volumes d’histoires courtes mettant en scène des femmes aux pouvoirs étranges.
Vagabond de Takehiko Inoue, très longue série mettant en scène un héros inspiré du fameux samouraï Musashi Miyamoto. Les dessins de Inoue sont magnifiques. Il a également écrit de nombreux autres seinen, le dernier paru s’intitule Real et nous fait découvrir le handibasket.
Josei :
Manga pour femmes adultes. Je n’ai pas beaucoup d’expérience dans le genre, je n’en ai lu que deux, très différents l’un de l’autre : Vague à l’âme de Okazaki Mari et Romance d’outre-tombe de Natsuki Sumeragi.
Le josei est le pendant plus mature du shôjo, et comme lui met souvent en scène des histoires d’amour, plus ou moins heureuse, ainsi que les préoccupation de la vie quotidienne.
Kodomo :
Manga pour enfants garçons et filles. Un exemple très populaire c’est Pokémon, bien qu’en France on ait plus entendu parler de l’adaptation en série télévisée que du manga.
Dans cette catégorie on trouve également des grands classiques comme Astro boy de Tezuka Osamu. La version française de cette série en 5 tomes est disponible aux éditions Kana. Astro boy a également connu de nombreuses adaptations.
Parmi les kodomo on peut également trouver le manga Heidi de Igarashi Yumiko, les plus vieux d’entre vous se souviendront de son adaptation en anime.
Autre exemple : Doraemon est un manga pour enfant très connu au Japon, décliné en manga, série TV et produits dérivés, Doraemon enchante les petits nippons depuis plus de 30 ans. Il est d’ailleurs une exception dans l’univers du manga, puisque depuis sa création, Doraemon a connu plusieurs mangaka.
Gekiga :
Déjà cité, le terme désigne les manga dramatiques des années 60-70. Les gekiga pourraient, peut-être, être considérés comme un sous-genre du seinen. Cependant, certains gekigaka (auteur de gekiga) refusent d’être considérés comme mangaka (auteur de manga) et tiennent à différencier les deux genres en continuant à produire des gekiga tel que L‘âme du Kyodo de Hiroshi Hirata, grand maître du genre.
Hentai :
Manga érotique/ pornographique.
Shônen-ai :
Ce genre de manga s’adresse surtout aux jeunes filles et met en scène des histoires d’amour, plus ou moins platoniques entre 2 garçons.
Shôjo-ai :
Même chose mais avec des filles.
Yaoi :
Histoires d’amour entre hommes avec scènes explicites, pour public averti. Beaucoup de jeunes mangaka commencent par le yaoi ou shonen-ai pour se faire connaitre.
Il existe au Japon des revues spécialisée dans le genre. Tout comme le shonen-ai, le yaoi s’adresse principalement à un public féminin.
Yuri :
Même chose que le yaoi mais mettant en scène des couples de femmes.
Dôjinshi :
Manga fait par des fan ou par d’autres mangaka et reprenant des héros de séries existantes, souvent pour être détournés en shônen-ai ou yaoi.
Il existe bien d’autre genre et sous-genres tel que les Jidaimono, manga historiques, ou les Shitei, manga humoristique, mais je pense avoir cité les principaux.
Bibliographie :
Schmidt, Jérôme. Génération manga. Petit guide du manga et de l’animation japonaise. Librio, Repères. 2004
Schmidt, Jérôme et Delpierre Hervé Martin. Les Mondes Manga. Hachette livre. 2005
Paul Gravett. Manga. Soixante ans de bande dessinée japonaise. Edition du Rocher. 2005 (pour la version française. Titre original Manga: sixty years of Japanese comics. Publié
en 2004)
Edit :
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Dommage que tu n’es pas mis d’exemple de nom de manga pour chaque catégorie dont tu parles. C’est toujours plaisant de découvrir ou de redécouvrir des titres pour pouvoir les relire.
il me semble avoir mis des exemples, justement. Pas de longues liste et pas pour les catégories u’à l’époque je ne connaissais pas encore. J’ai écrit cet article au moment ou je découvrais le manga et je n’en avais pas encore lu beaucoup à l’époque.
À mon sens le 少女 ( Shojo ) par excellence c’est Candy et je m’attendais à ce que tu le cites justement car c’est inter-générations ce manga ! 🙂
je ne l’ai toujours pas lu
Faut juste pas s’attendre à des graphismes de malade !