L’enfant qui voulait être un ours
Titre original : Drengen der Ville Vaere Bjorn
Réalisé par Jannick Hastrup
Scénario : Bert Haller, Michel fessler
Musique : Bruno Coulais
Co-production Franco-danoise
2002
durée : 1h18
Résumé :
Une ourse polaire perd son enfant sur la banquise. pour la consoler l’ours enlève un bébé humain et lui offre. La maman ourse va s’attacher à cet étrange bébé sans fourrure et l’élève comme son fils. Le petit homme grandira comme un ours, mais un jour ses véritables parents le retrouvent et en font un être humain. Malgré les efforts de ses parents, l’enfant ne se sent pas chez lui. Au fond de son cœur il est encore un ours blanc. Il ira voir l’esprit de la montagne pour que celui-ci lui permette de devenir un véritable ours.
Mon avis :
C’est sur une vieille K7 (et oui, il y en a qui ont encore cet appareil archaïque qui permet de lire les VHS) enregistrée par une amie que j’ai découvert ce film il y a quelques années. Je suis tout de suite tombée sous son charme, et quand je suis tombé par hasard sur le DVD, je n’ai pas hésité un instant. Ce DVD a rejoint la vidéothèque de Mimi-chan qui en a bien profité. Si en ce moment elle n’a plus d’yeux que pour Brendan, on regarde encore régulièrement L’enfant qui voulait être un ours.
Je trouve l’histoire très belle. Dure, triste parfois, mais drôle aussi avec ce petit homme qui fait un bien étrange ourson et le corbeau qui lui sert de compagnon de jeu. Une histoire émouvante qui se fini bien. Un beau conte. Une quête initiatique qui amènera le héros à devenir ce qu’il veut être en dépit de ceux que les autres désirent (son père) ou de ce que la nature avait initialement prévu pour lui (être un être humain). Le héros fera preuve de courage et de persévérance. Il trouvera dans la nature des alliés qui l’aiderons à surmonter les épreuves et se transformer enfin en ce qu’il est dans son cœur : un ours.
Mais il n’y a pas que l’histoire qui m’a plu. Le graphisme est très agréable avec un décor façon aquarelle très sobre rendant les paysages arctique avec poésie, des personnages simples mais très expressifs. La bande originale du film est excellente avec des influences de musiques inuit et quelques chants traditionnels. Un vrai régal pour les oreilles, ce qui n’est pas un luxe quand on a à faire avec une Mini accro qui regarde en boucle ses films préférés. A noter que la BO est signé Bruno Coulais, compositeur à l’origine de la musique de Brendan et le Secret de Kells dont j’ai déjà parlé deux fois (ici et ici).
Aujourd’hui, bien que j’ai fini par connaître ce film par cœur, je le regarde toujours avec autant de plaisir et je suis la premier à le proposer à Mimi-chan.
[…] demandent parfois que je lui reexplique les images avec des mots plus simple. Ayant vu (et revu) L’enfant qui voulait être un ours dernièrement, elle a aimé retrouver dans ce livre l’ambiance de la […]