Mangaka #1 : Ono Natsume/Basso

31 décembre 2014 8 Par Bidib

Cela fait un petit moment que je songeais à écrire quelques billets pour présenter mes mangaka préférés. Pas question de faire des biographies poussées, je suis pas douée pour ça et, en plus, j’y connais rien. Mais j’ai envie de parler de mes auteurs préférés et de faire un peu le tour de leur bibliographie. Alors, pour commencer quoi de mieux que Ono Natsume, ma mangaka préférée 😀

Elle est née en 1977. Elle travaille comme employée de bureau avant de se lancer comme mangaka en 2003 avec un web comic : La Quinta camera. Parallèlement à ses seinen, elle publie également des yaoi sous un autre nom de plume :  Basso. Je m’interroge sur l’intérêt de changer de nom quand on a un dessin aussi typé et immédiatement reconnaissable que le sien. O_o

En France elle est publiée chez Kana, mais ces titres semblent n’attirer que peu de lecteurs ce qui réduit nos chances de voir ses derniers manga publiés chez nous à l’ordre du rêve. T_T Quant à ses yaoi, aucun n’a été publié dans la langue de Molière. Aurons-nous la chance d’en voir un jour ? J’espère 🙂 (mais je n’y crois pas trop)

Je suis tombée en amour pour Ono Natsume et son alter ego Basso. Il n’y a pas d’autres mots pour expliquer ce que je ressens. Je pourrais argumenter sur l’originalité de son trait ou encore sa façon de raconter des histoires, mais la vérité est qu’elle m’a touché et que maintenant je suis complètement éprise de son travail. Bien sûr, il y a de très bonnes raisons qui font que son travail m’a touché, ce que je veux dire par là, c’est que mon admiration pour Ono Natsume en tant que mangaka n’est pas de l’ordre du rationnel, c’est complètement affectif.

Gente

Le travail d’Ono Natsume est particulier et ne plait pas à tout le monde. Son dessin peut sembler au premier abord brouillon. Moi je l’aime beaucoup, je le trouve très original et plaisant. On peut distinguer 2 formes dans son travail, une très stylisée, celle qu’elle utilise dans Not simple ou Quinta camera. Les dessins de ses yaoi et de ses série telle que Gente et Goyô sont plus travaillés, plus réalistes. Si personnellement je préfère le dessin de Goyô à celui de Not Simple, ce dernier est également très efficace.

Quinta camera

Mais le dessin n’est pas la seule originalité d’Ono Natsume. Sa façon de raconter des histoires est aussi particulière. Ses manga ont un rythme très lent, ses personnages ont une nonchalance très particulière et passent plus de temps à réfléchir et à boire entre amis, qu’à ce démener. Il ne se passe pas grand-chose et même quand il se passe des choses, c’est raconté d’une façon très pausé. “If we try to read her works quickly, we could get bored by her pace.” nous dit Khursten Santos dans son article. Et c’est tout à fait ça. Soit, on rentre dans son rythme et on se prend au jeu. On devient le xième larron de la bande et on boit, mange et discute avec eux. Soit, on s’ennuie à mourir. Moi je me sens chez moi avec ses personnages, je fais partie de la bande et je ne m’ennuie jamais.

à lire aussi :

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Bibliographie

Ses manga disponible en français

  

  

  

 

Ristorante Paradiso

Goyô


Autres manga en VO

Coppers

 

Danza

GB Park

Tesoro

 

Nigeru otoko

Tsuratsurawaraji – Bizen kumada-ke sankin Emaki

  

 

Acca 13-ku kansatsuka (en cours)

  

Futagashira

  


Les boys-love de Basso

  

 

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