Le monde selon Franquin
Quand avec K.bd la question s’est posé de faire un spécial Franquin, j’ai tout de suite dit oui. La perspective de relire cet auteur bd lu dans mon enfance me réjouissait. J’avais le souvenir d’avoir avalé quelques aventures de Spirou et Fantasio, tandis que mon oncle et ma mère sont des inconditionnels de Gaston. Quand à mes enfants, elles ont toujours aimé le Marsupilami. Le focus Franquin ne pouvait que me plaire et pourtant.
Parmi les lectures recommandées pour les synthèses k.bd il y avait Idées noires (que je ne connaissais pas du tout), un album des aventures de Spirou et Fantasio au choix, un Gaston la gaffe et un Marsupilami. Si j’avais bien quelques albums de Gaston la gaffe qui trenaitent dans mes étagères, ainsi qu’un album du Marsupilami dans celle des filles, point de Spirou made in Franquin à l’horizon. Je me suis donc fiée aux avis d’expert et j’ai choisit Le Nid des Marsupilamis et Z comme Zorblug.
Un retour en enfance raté avec Zorblug
La magie du retour en enfance n’a pas opéré. J’ai trouvé la lecture de Z comme Zorblub plutôt ennuyeuse.
Fantasio se fait enlever par une voiture sans conducteur. Cette voiture lui laisse un message pour le professeur je sais plus quoi de Champignac qui semble dans un premier temps ne pas prendre la chose au sérieux. Finalement Zorblug, l’auteur de l’enlèvement se manifeste en personne au professeur de Champignac. Le prendra-t-il plus au sérieux ? Quel est le machiavélique plan de Zorblug qui tient absolument à se que le professeur le rejoigne ?
Des questions qui auraient pu faire monter la tension mais, non ! Gag sur gag, rien qui m’a fait franchement rire. Un rythme vraiment pas soutenu. Du blabla à plus savoir quoi en faire… Je suis désormais trop habituée à la lecture rapide du manga où l’image en dit autant que les dialogues sinon plus. J’aime que ça aille vite et que ça parle peu. Là, la seule chose que j’ai vraiment trouvé drôle c’est la chute. Se donner tant de peine pour un plan machiavélique si dérisoire il y a en effet de quoi sourire.
ça va mieux avec le Marsupilami
Sans dire que j’ai trouvé le nid des Marsupilamis passionnant, j’ai tout de même pris plus de plaisir à lire se tome qui réuni 2 histoires courtes. Etant plus courtes, je n’ai pas eu l’impression d’ennui et d’intrigue qui traîne en longueur comme dans le précédent tome.
La première aventure raconte la découverte par Seccotine, une amie de Spirou et Fantasio, d’un couple de marsupilamis en Palombie. A grand coup de Houbi et de Houba, le texte est plus court et… du coup moins ennuyeux. L’humour marche bien, du moins j’ai trouvé ça plus simple et plus amusant que Zurblog.
La deuxième aventure du tome : La foire aux gangsters nous ramène à la civilisation (et au dialogues qui n’en finissent pas !). J’ai survolé les bulles trop longues du coup… ben j’avais pas capté la subtilité de l’intrigue. Décidément, les aventures de Spirou et Fantasio sont bien trop prolixe pour la lectrice paresseuse que je suis, sans parler du fait que je ne suis pas du tout sensible à l’humour basé sur les jeux de mots (que je ne comprends jamais). De plus (détail insignifiant pour certain mais important pour moi) la police utilisée rend la lecture particulièrement difficile, j’ai du mal à distinguer les mots les uns des autres.
La queue du marsupilami: histoire d’en avoir le cœur net j’ai piqué dans la bibliothèque de Mimiko ce tome et cela confirme mon ressenti. J’aime bien le Marsupilami parce que je peux en suivre les aventures, simples et drôle, même sans lire le texte.
Grands enfants:
Après des lectures très jeunesse j’ai aussi tenté ma chance avec Gaston la gaffe qui fait tant rire mon oncle. La encore ce fut un échec. Je ne trouve pas ça très drôle t je m’ennuie. Il m’aurra fallu plus d’un mois pour venir à bout d’un seul tome.
Ma lecture a été si attentive que je ne comprends même pas le titre de l’album.
Humour noir
Comme je l’ai dit je ne suis pas très sensible à l’humour présent dans les aventures de Spirou et Fantasio. Le fait est que je ne suis pas sensible à l’humour de Franquin. Ces Idées noires m’ont peu fait rire. Si j’ai trouvé quelques pages amusantes, d’autres percutantes et le tout d’une incroyable actualité, de nombreuses case m’on laissé dubitative, je les ai relu deux fois en me demandant ce qu’il y avait de drôle et … j’ai pas trouvé. Le problème c’est que l’album s’ouvre avec ces cases là du coup je rechignait à lire la suite. Or plus j’avançait dans l’album plus j’y était sensible.
Je ressort de ce spécial Franquin assez déçue. Cet auteur n’est pas pour moi.
[…] avis : Bidib, Champi, Hérisson, Natiora, […]