Your lie in April
J’avais entendu parler de ce manga (que je croyait être un shôjo à cause de son dessin très féminin), mais les couvertures ne me donnaient pas plus envie que ça et je suis passé à côté de la sortie de cette série édité par Ki-oon. Puis l’autre jour je suis tombé sur les 3 premiers tomes à la bibliothèque et j’ai commencé à feuilleter le premier volume par curiosité. J’ai été très agréablement surprise.
Your lie in April est un énième manga sur une bande de lycéens, amour, amitié, dépassement de soi sont au rendez-vous. Jusque là rien d’étonnant. L’originalité viendrai-t-elle de la musique classique ? Toile de fond sur laquelle évoluent les deux personnages principaux ? Je ne serait dire s’il s’agit là d’une réelle originalité, mais une chose est sûre : l’ensemble marche très bien.
J’avais boudé le titre parce que souvent je ne me retrouve pas du tout dans la vie lycéenne que proposent les manga. Souvent trop accès sur l’amour fleur bleu, voir même emprunt d’un machisme très énervent. Ici il est aussi question d’amour, mais l’auteur sait aborder le sujet avec plus de subtilité que d’autres titres du genre. Il y est aussi beaucoup question d’introspection. Pourquoi sommes nous comme nous sommes ? Peut-on voir le monde autrement ? Ce sont les questions que se pose Kôsei, un jeune virtuose du piano qui a coupé tout lien avec la musique depuis que sa mère (dont l’éducation est plus que douteuse) est morte. Il a arrêté la musique comme pour repousser ce que sa mère lui a légué mais pourtant la musique fait toujours parti de lui. Sa rencontre avec la sulfureuse Kaori va bousculer son univers et le pousser à retrouver vers la musique.
Si la dynamique entre les personnages n’a rien de particulièrement nouveau, l’auteur arrive à bien doser entre romance et cheminement personnel du protagoniste. Il tombe amoureux mais il n’est pas que question d’amour. Il se remet en question. Il grandi. Les relation amicales sont aussi traité habilement, tout en étant, malheureusement très stéréotypées. Il y a le beau gosse extraverti, doué en sport et avec les filles, tout l’inverse de son ami Kôsei et puis il y a l’amie d’enfance qui nourris des sentiment ambigus tout en s’en défendant… Si tout cela manque d’originalité, l’auteur a su donner à ses personnages des personnalités assez bien travaillé et des dialogues plutôt pertinent.
Ce n’est dont pas une perle rare, il y a toujours du stéréotype à la pelle, mais Your lie in April sort du lot par une approche moins puérile de l’amour et l’amitié à l’adolescence.
Un scénario qui se tient bien et une lecture très agréable. A suivre.
Personnellement j’ai du mal avec le choix de lettrage du manga rond et rose…
après j’ai connu le manga grâce à la version animée, bien réalisée et sympathique mais oubliable.
Rien de nouveau dans le fond et je ne me suis pas attaché au personnage (certains auraient mérité d’être mieux/plus développé). Je ne me suis pas lancé dans l’achat car le personnage de Kaori m’horripilait donc je n’avais pas envie de rempiler avec elle. Je n’ai toujours pas compris pourquoi avoir inventer un plan aussi tarabiscoté et douteux dans sa réalisation pour rencontrer son idole.
moi j’ai été très surprise de découvrir que c’était un shônen, c’est tellement girly que j’étais persuadé que c’était un shôjo.
ça ne m’a pas bouleversé mais j’ai lu les 3 premiers tomes avec plaisir.