TBTL 2020 #11 – un de mes premiers livres

23 avril 2020 6 Par Bidib

Le Throback Thursbay Livresque est un rendez-vous initié par Betty Rose Books et repris par Carole de My BooksLe principe du rendez-vous est simple : mettre en lumière un livre lu il y a quelque temps et qui illustre les thèmes de la semaine. Thème qui nous est donné par Carole.

Thème de la semaine : un de mes premiers livres

 Couverture Le petit prince Animaux dans les contes de fées - Esopo - Illustrati - Des livres ... J’ai tout d’abord pensé au petit prince, mais j’en ai récemment parlé dans le cadre du throwbak thurday livresque. Alors j’ai cherché mon plus vieux livre et j’ai repensé à Animali nelle favole, un album illustré que j’avais beaucoup aimé quand j’étais enfant. Mais de ce livre aussi j’ai déjà parlé ici.

Quand j’étais enfant, je ne lisais pas beaucoup, ce qui n’a rien d’étonnant pour une dyslexique. Mes lectures se limitaient aux hebdomadaires de Mikey auxquels j’étais abonné. Je vouais une véritable passion aux personnages de Walt Disney : Mikey, Dingo, Donald, Piksou… je ne me lassais jamais de lire leurs aventures. J’avais une très belle collection que j’ai laissée derrière moi en quittant l’Italie. Je n’étais pas la seule passionnée dans la famille, mon oncle avait une très jolie collection de Topolino aussi et je les avais tous lu et relu, d’ailleurs il m’en veut encore parce que j’étais pas très soigneuse.

On ne peut pas vraiment considérer les hebdomadaires comme des livres, alors j’ai réfléchi a quels sont les premiers romans que j’ai lus. Mon tout premier roman c’était en Italie, un livre que m’avait prêté un de mes professeurs qui devait avoir de la peine à force de me voir passer mes récrée toute seule comme une âme en peine (je n’avais pas beaucoup d’amis au collège), je n’ai plus le titre en tête, et de toute façon je ne crois pas que le titre ait été traduit en français. Je file quelques années plus tard et je cherche dans ma mémoire quel été le premier roman que j’ai lu en français. J’étais en quatrième, cela faisait à peine un an que j’étais arrivé en France et je venais de découvrir l’existence du CDI, ma porte de survie au collège ! Après il y a eu la bibliothèque municipale et depuis je les fréquente toujours assidûment. Je me souviens vaguement des sujets de ces premières lectures (et surtout de la fierté d’avoir réussi à lire des romans en français), mais je ne me souviens plus des titres.

Couverture Histoire d'un enfant / Le petit Chose : Histoire d'un enfant / Le petit ChoseBon, alors, est-ce que je me souviens des premiers livres que je me suis achetés moi-même ? Dès que j’ai eu un peu d’argent de poche, j’ai commencé à m’acheter des livres (de poche aussi), mes premiers achats ont été des dictionnaires. Oui, je me suis acheté moi-même mes dictionnaires alors que j’étais encore au collège. Après j’ai commencé à m’acheter des romans : des classiques que je n’ai jamais réussi à lire comme Le Rouge et le Noir, Colère et Châtiment, et je ne sais plus quel autre pavé. Dans le lot des romans que je me suis acheté à l’époque il y avait un petit livre que j’avais beaucoup aimé : Le petit chose d’Alphonse Daudet. Voilà je le tiens ! Un de mes premiers livres que j’ai acheté moi-même, lu et dont je me souviens encore.

Cette première oeuvre d’Alphonse Daudet (1840-1897) puise largement sa matière dans la biographie de l’écrivain. C’est bien lui, ce Daniel Eyssette, enfant du Midi exilé dans la brume lyonnaise après la faillite paternelle, qu’un professeur appelle avec dédain « le petit Chose ». C’est lui encore, ce pion de collège terrorisé par ses élèves, puis ce jeune homme pauvre, partagé entre rêves de gloire et tentations féminines, errant sur le pavé de la capitale… De même, le terrible M. Viot, surveillant général, la malheureuse servante dite « les yeux noirs », la négresse Coucou-Blanc ou le tendre frère aîné, surnommé « Mère Jacques », ont-ils le relief et la saveur de la vie.
Proche à certains égards du naturalisme, sa peinture des collèges et de la bohème littéraire possède cependant  la touche d’humour et de poésie qui a fait le succès des Lettres de mon moulin. Roman d’une enfance humiliée, porteur d’une vision sociale sombre et d’une morale ambiguë dont se souviendra Jules Vallès, Le Petit Chose demeure un classique, entre Dickens et Zola. (source : Livre de Poche)

Vous vous souvenez de vos premiers livres ?

Share