Bilan livresque : Septembre et Octobre 2024
Contrairement au mois derrière (auquel j’ai oublié de poster la revue du mois en début de septembre.), j’ai TRÈS peu lu. J’ai donc rassemblé le mois de septembre avec octobre pour rattraper mon retard. Avec la reprise des cours, je n’ai pas du tout pris le temps de me poser et lire. Je n’ai même pas avancé dans mes écrits et j’ai un énorme retard un peu partout. Malgré tout, j’espère que ce court article va vous plaire.
Bilan : 2 romans et 3 manga.
⇒ Côté romans
Le chant des sans repos T2 – Saison d’orages et de silences de Roseanne A. Brown
Genre : Fantasy africaine, comtes et légendes, trahison, amitié et vengeance.
Édité chez J’ai lu.
(lu en septembre)
Résumé du T1 :
Malik a fui la guerre avec ses deux sœurs pour commencer une nouvelle vie dans la cité prospère de Ziran où va se tenir le somptueux festival de Solstasia. Mais quand un esprit vengeur kidnappe sa petite sœur, il est contraint d’exécuter une sombre besogne pour la récupérer : tuer Karina, la princesse héritière de Ziran. Cette dernière n’a que faire de son prestigieux statut jusqu’à ce qu’un évènement tragique vienne la plonger dans un chagrin inconsolable et provoque un tumulte sans précédent dans son entourage. La découverte d’une magie ancienne va cependant lui redonner un mince espoir d’inverser le cours des choses. Alors que le festival bat son plein, Karina et Malik vont se retrouver malgré eux sur la même trajectoire meurtrière. Seront-ils prêts à aller jusqu’au bout pour retrouver ce qui leur est cher ?
Mon avis :
Malheureusement, il s’agit d’une déception. J’avais acheté cette saga pour ce tome en particulier, car j’étais tombé sur un très bon avis qui m’avait directement donné envie de le découvrir. L’intrigue et les tropes du livre étaient censés me plaire. Or, dès le premier tome, j’ai noté plusieurs points qui m’avaient dérangé. Notamment, la rapidité à laquelle les deux protagonistes s’attachent à l’autre et la lenteur du récit. Néanmoins, la quête de magie m’avait beaucoup plu.
Et bien, c’est un peu près la même chose dans ce tome. J’ai aimé retrouver les personnages et l’histoire, mais les deux cents premières pages sont longues et j’ai eu du mal à m’accrocher. Cependant, j’ai adoré découvrir les nouveaux personnages auxquelles j’ai pu m’attacher. Particulièrement à Caracal et If où leurs caractères opposés m’ont directement plu. La quête de vengeance (une de mes tropes préférées) est plutôt bien faite même si j’aurais aimé qu’elle soit plus approfondie. L’univers est toujours aussi bien travaillé et développé dans ce tome, nous découvrons plusieurs nouveaux points très intéressants.
Malgré tout, c’est la romance qui m’a le plus gêné. Non pas parce qu’elle est gênante ni mal écrite, mais plutôt parce qu’elle part dans tous les sens. Entre deux chapitres, les personnages s’aiment, puis se détestent, puis se trahissent, puis s’aident, puis se détestent puis s’aiment, puis… ‘Fin bref, c’est un peu farfelu. Je n’arrivais pas à comprendre leurs sentiments l’un à l’autre et il y avait des complications pour rien, car ils auraient pu se PARLER. Mais non.
En bref, ce n’est pas du tout un mauvais livre et j’ai passé un agréable moment à découvrir la fin de cette duologie. C’est une très bonne fantasy qui peut plaire à beaucoup d’entre vous, mais malheureusement j’avais trop d’attente alors j’ai été un peu déçue.
Ma note : 4/5
Le premier qui meurt à la fin de Adam Silvera
Genre : Dystopie, romance MxM, young adult, drame et littérature américaine.
Édité chez Robert Laffont.
(lu en octobre)
Résumé :
« Ne cherchez pas à comprendre comment nous savons que vous allez mourir, concentrez-vous plutôt sur votre manière de mener à bien votre existence. »
New York, la veille de la mise en fonction de Death-Cast…
Orion Pagan vit dans la crainte de mourir, il s’est inscrit à Death-Cast pour cesser d’avoir peur.
Valentino Prince vient juste de s’installer à New York prêt à mordre la vie à pleines dents.
Lorsque Orion et Valentino se croisent à Times Square, c’est le coup de foudre. Mais les premiers appels de Death-Cast commencent à tomber, bouleversant leur vie : l’un a reçu l’appel, l’autre pas.
Mon avis :
Je suis… assez mitigée pour cette lecture. Tout d’abord, je tiens à remercier mon amie qui me l’a prêtée, car j’ai pu le découvrir grâce à elle. Malheureusement, je ne suis pas vraiment surprise de ma note. Déjà, l’autre tome de cette série (« Et ils meurent tous les deux à la fin ») m’avait plu, mais j’avais noté beaucoup de défauts. Et ce fut pareil pour celui-ci. Mon amie a préféré cette histoire que l’autre et je comprends sur certains points, de mon côté je dirais qu’ils sont au même niveau.
Commençons par le positif. Premièrement, j’ai trouvé l’univers beaucoup plus développé et détaillé dans cette histoire que l’autre. Nous en apprenons plus sur Death Cast et sa création ce qui est très intéressant. Cependant, l’auteur reste un peu flou sur certains points (ce qui, je pense, est fait exprès), mais c’est dommage, car on reste sur notre faim. J’ai aimé plonger en plein cœur de la ville new-yorkaise, les personnages se baladent à plusieurs endroits et on voit bien que l’auteur aime sa ville, nous racontant l’histoire de lieux connus. Je me suis beaucoup plus attachée à Valentino qu’à Orion. Sa sensibilité et son caractère ont su me plaire dès le début, il est attachant et son histoire m’a causé beaucoup de peine. Du côté d’Orion… et bien, même si lui aussi a su me toucher sur certains passages, je n’ai pas réussi à véritablement l’apprécier. Sa vulgarité m’a insupporté et j’avais juste envie qu’il se taise.
Passons maintenant à ce qui m’a le plus dérangé. Donc, comme je le disais juste avant : la vulgarité et la plume grossière et enfantine de l’auteur. On voit bien que l’auteur essaye de faire comme si l’on était dans la tête de deux adolescents, mais il pousse tellement loin le truc que ça en devient gênant (après, c’est peut-être aussi la faute de la traduction). Par exemple, lorsque Orion parle avec sa meilleure amie, celle-ci l’appelle : « frérot » TOUT LE TEMPS, même lors des passages tragiques… Ça décrédibilise totalement la scène et on est juste en mode : « wtf ? ». Ensuite, sans réelle surprise, la romance évolue beaucoup trop rapidement, mais on le voit venir : les personnages n’ont qu’une journée pour tomber amoureux. Néanmoins, je les ai trouvés mignons à la fin. Pour en revenir au rythme de l’histoire, l’auteur a ajouté 30 autres points de vue qui apparaissent aléatoirement dans le récit et qui ne servent (pour la plupart) à rien, juste à rajouter de la longueur ce qui devient vite ennuyeux.
En bref, c’est bonne idée d’histoire. Malheureusement, je la trouve mal exploitée et mal faite. Il a beaucoup trop de longueurs et malgré ça, la romance va trop vite. La plume est juste insupportable à lire, mais j’ai aimé les messages forts que renvoie l’auteur sur la mort et le deuil. La fin m’a beaucoup touché. Je pense que ce livre peut plaire à beaucoup, cependant je n’en fais pas partie.
Ma note : 3/5
⇒ Côté mangas
Entre nos mains – T1 de Battan
Genre : Yuri, seinen, romance contemporaine, tranche de vie, queer, drame.
Édité chez Akata.
(lu en septembre)
Résumé :
Makimura n’a jamais pu oublier Midori, la fille qu’elle aimait au lycée. Aujourd’hui étudiante, sur le point de terminer ses études, elle reste prisonnière de cette relation du passé. Mais quand Midori surgit par hasard dans le cabinet d’ophtalmologie où elle travaille, la jeune femme veut croire à un coup du destin. Mais la vie prend parfois des détours compliqués, et devenue adulte, Midori est-elle prête à enfin s’engager ouvertement aux yeux de tous ?
Mon avis :
J’ai été agréablement surprise par cette lecture !
Au début, j’avoue ne pas avoir été emballé par l’histoire. Cela semblait ressembler à la plupart des yuris que j’ai pu lire. Mais, celui-ci a su me plaire à partir de son troisième chapitre lorsque nous avons changé de point de vue. Le scénario reste basique sur un couple de filles qui s’est séparé après le lycée, l’une d’elles n’a pas réussi à oublier l’autre et ça tourne un peu sur ça dans le chapitre 1 et 2. Durant ces chapitres, j’ai détesté Midori qui se comportait comme une garce égoïste avec Makimura donc je pensais ne pas aimer le manga. J’avais peur que ce soit une relation toxique. Or, j’ai vite changé d’avis lorsqu’on passe du point de vue de Midori. On apprend ce qui lui est arrivé après leur séparation et son mode de vie depuis. Elle m’a énormément touché dans son histoire, j’ai pu comprendre la cause de ses actions et de son comportement bien qu’ils soient parfois insupportables. Ce récit nous montre très clairement l’inégalité et la pression sociale que subissent les femmes japonaises au sein de la société.
La deuxième partie du manga a vraiment rattrapé le coup, car je me suis attaché à Midori et j’ai ressenti plusieurs émotions différentes au cours de l’histoire, telles que de la colère et de la peine. Beaucoup de colère envers UN personnage… Je le hais de toute mon âme et heureusement que ce n’est qu’un dessin sur un papier sinon je me serais battu avec lui, je vous le dis ! On a son point de vue qu’une seule fois et cela m’a fait le détester encore plus… Ses actions sont immorales et c’est juste un énorme salaud.
Franchement, je ne m’attendais à autant aimer cette histoire qui semblait au premier abord ennuyeuse et revue. Je vous la conseille si vous cherchez des mangas avec de la représentation queer ! J’ai hâte de lire les prochains tomes où la romance sera plus présente et va se développer !
Ma note : 4.5/5
My dear detective – T3 de Natsumi Ito
Genre : seinen, enquête policière, japon du XXe, famille, fiction historique.
Édité chez Kioon.
(lu en octobre)
Résumé du tome 1 :
Fin des années 20, le Japon est en pleine mutation, mais les femmes ont toujours du mal à se faire une place dans le monde du travail. Mitsuko a malgré tout réussi à trouver un emploi qui lui va comme un gant : c’est la meilleure détective de son agence, à Ginza, en plein cœur de Tokyo ! Adultères, personnes disparues… aucune affaire ne l’effraie. Son intelligence et son instinct sont ses principaux atouts, sans parler de son courage, qui lui permet d’affronter les remarques désobligeantes des tenants d’une société patriarcale.
Lors d’une pause bien méritée dans un café, la jeune femme est abordée par un élégant serveur du nom de Saku, qui lui confie une étonnante mission : retrouver la propriétaire d’une chaussure ornée d’un véritable diamant ! Le garçon, autant intrigué par l’affaire que par la détective, l’épaule dans son enquête. Celle-ci mène à un homme qui cache un lourd secret… Et il n’est pas le seul ! En effet, Saku appartient à l’une des plus riches familles de la capitale. Mais, pour lui, assister Mitsuko vaut toutes les expériences du monde !
Le travail ne manque pas pour la première femme détective du Japon !
Mon avis :
Sans réelle surprise, j’ai ADORÉ la suite de cette saga ! C’était l’une des sorties que j’attendais le plus d’octobre, j’ai directement foncé l’acheter ! Et je n’ai pas été déçu.
Je suis toujours aussi fan du décor japonais du XXe siècle, où la mode européenne s’installe dans la société. Les dessins sont très beaux de mon point de vue, tout le monde est bg dans ce bouquin. Bien que l’histoire reste basique, les enquêtes ne sont pas très captivantes et sont très soft, j’adore le côté sentimental et émotionnel que l’auteure met en avant. La personnalité des personnages est bien écrite, que ce soit celles des protagonistes ou celles des personnages secondaires dans les enquêtes, j’arrive à m’attacher à pratiquement tous même lorsqu’on les voit durant qu’un seul chapitre. J’ai aimé en savoir plus sur la famille de Saiku et j’ai trouvé son passé très touchant, surtout sa relation avec son frère. De ce qui est de celle entre Mitsuko et Saiku, elle avance lentement mais surement. J’ai hâte de voir une évolution entre eux (je sens que ça va être un long slow burn…). Je suis impatiente de lire la suite dans cette saga ! Pour le moment, je dirais que mon tome préféré est celui-ci.
Ma note : 4.5/5
I cannot reach you – T2 de Mika
Genre : Shojo, romance lycéenne, queer, tranche de vie, young adult.
Édité chez Kana.
(lu en octobre)
Résumé :
Kakeru et Yamato sont amis d’enfance.
Si Yamato est plutôt beau gosse et brillant à l’école, Kakeru est tout son contraire : ses notes sont médiocres et son physique est quelconque.
Jusque-là, Kakeru ne considérait son ami que comme un chic type mais une simple phrase de Yamato va bouleverser leur relation…
Mon avis :
Ce fut malheureusement une déception. Bien que la lecture a été sympathique, je me suis beaucoup plus ennuyée dans ce tome que le précédent. De plus, j’ai appris qu’il y aura plus de 8 tomes dans cette saga donc je ne suis pas sûre de la continuer.
Encore une fois, nous suivons un schéma classique entre deux adolescents qui découvrent de nouveaux sentiments et apprennent à se connaître. C’est bien évidemment bourré de cliché, la plupart des scènes sont prévisibles. Cependant, cela m’avait moins gêné dans le tome 1 que dans celui-ci. Peut-être, je n’étais pas dans le bon mood pour le lire, soit la romance est juste moins bien menée que dans le 1.
Kakeru m’a beaucoup plus soulé, il ne sait pas ce qu’il veut et il y a plein de malentendus entre les deux protagonistes (ce qui devient agaçant au bout d’un moment). Il aurait suffi juste qu’ils DISCUTENT pour que tout s’arrange, mais apparemment c’est trop compliqué pour eux. Néanmoins, j’admets que le teaser du tome 3 à la fin m’a donné envie de lire la suite… Donc je pense quand même continuer, mais ce n’est pas la saga du siècle.
Ma note : 3/5
Et voilà cette fin de bilan ! Je m’excuse une énième fois pour mon inactivité, j’essaye de prendre le temps de bien faire mes avis mais il m’arrive souvent d’oublier de poster mes articles ou de les terminer…
Dommage pour les déceptions… Je te souhaite une fin d’année un peu plus réjouissante, Kio ! ^_^
au moins certains ne vont pas allonger ma PAL!