
Le carnet de bord de Bidib, mercredi 14 mai 2025
Coucou, me revoici enfin avec un petit carnet de bord. On va parler lecture, série tv et films.
Lectures
Tout au long du mois d’avril, je vous ai parlé du recueil Je mange bien, ne t’en fait pas que j’avais choisi tout exprès pour le challenge Un mois au Japon. Il me restait la dernière nouvelle à finir : Alentejo. Cette fois nous étions au Portugal avec un couple qui part quelques jours en vacances. Cette nouvelle, comme les autres, m’a laissé sur le bord de la route. J’ai du mal à comprendre où l’auteur veut en venir, quel est la morale de l’histoire, y en a-t-il seulement une ? Les deux jeunes hommes ont une relation que moi je trouve assez toxique, ils sont en vacances pour se réconcilier, mais personne n’est prêt à changer quoi que ce soit dans sa façon d’être et de faire. On tourne autour du pot et il ne se passe rien. Comme pour les précédents textes, ce n’est pas tant la plume, c’est agréable à lire, mais l’histoire elle-même qui ne me touche pas. C’est le type de récit qui n’éveille en moi aucune curiosité, car il n’y a pas de but, pas de quête, pas de problème à résoudre, juste des gens pas vraiment heureux.

résumé : Joie, tristesse, amertume, soulagement… nous ne ressentons pas les émotions, nous les goûtons.
Nous les déposons sur la table autour de laquelle nous nous asseyons, et nous les partageons.
Quatre écrivaines japonaises mettent en scène l’Europe – le Pays basque, la Bretagne, le Piémont italien, l’Alentejo au Portugal – et ses plats.
Quatre variations autour de la nourriture où le minestrone, les galettes de blé noir ou le pão de ló deviennent des lieux de mémoire et de réconciliation.
Dans ces nouvelles, les plats disent de nous ce que les mots ne peuvent pas dire. Les drames – mort d’une mère, d’un mari, disparition d’une sœur, jalousie amoureuse – se nouent et se dénouent autour d’un repas partagé. Car ce que l’on partage lorsque l’on mange ensemble, ce n’est pas de la nourriture mais de l’amour. (source : livraddict)
Après avoir fini, non sans mal, le livre que j’avais choisi pour le challenge Un mois au Japon, j’ai enchainé avec celui que j’avais choisi pour le challenge auteurs Italiens : il secondo diario minimo d’Umberto Eco. Un recueil de différents textes. Et là encore, mauvaise pioche ! Autant je me suis forcé à finir le précédent recueil, autant là, après avoir lu le premier et tenté la lecture de 2 autres sans y trouver aucun plaisir, j’ai décidé de tout de suite arrêter. Il s’agit d’exercices de style autour d’une thématique qui pourrait être la fake news, mais, si le sujet, dans l’absolu peut être intéressant, je n’ai pas les références culturelles et les connaissances pour apprécier à sa juste valeur l’exercice, et, comme en plus la plume n’est absolument pas agréable à lire, je préfère arrêter et me tourner vers quelque chose de plus ludique. Après tout, je lis pour le plaisir, autant que je m’amuse un peu.

résumé : Avez-vous déjà eu besoin de mettre un saumon fumé dans le mini-frigo de votre chambre d’hôtel ? Tenté d’installer un logiciel en lisant les trois volumes d’explications fournis par le fabricant. Renoncé à prendre un médicament anodin en raison des risques terribles que sa notice fait peser sur » certains sujets » ? Entrepris de chercher du sexe sur Internet ? Si vous répondez oui à l’une de ces questions, alors vous vous reconnaîtrez dans les pages de ce livre, qui relate, sur un mode hilarant et, hélas, vraisemblable, les aventures et mésaventures de l’homme d’aujourd’hui. En guise de bouquet final, vous découvrirez la Cacopédie : un hallucinant voyage dans le savoir scientifique moderne poussé vers la folle à force d’atomisation et de luxe théorique… L’universitaire spécialiste de sémiologie, le romancier érudit et puissant du Nom de la rose et de l’Ile du jour d’avant livre ici un autre visage : celui, moqueur et généreux, d’un observateur de notre temps et de sa folie ordinaire. Il convient d’ajouter qu’on éclate de rire à chaque page. (source : livraddict)
Changeons complètement de registre de lecture avec un album tout mignon que j’ai reçu : La mer de la série Les souris du buisson-aux-mûres. J’ADORE ! Je ne me lasse pas de cette série, je suis toujours aussi fan des dessins foisonnant de détails, tout doux, tout mignon. Dans cet album on part en bateau, nos petites souris n’ont plus de sel et partent donc en expédition pour remonter la rivière jusqu’à la côte et se rendre chez leur fournisseur de sel, chez qui ils vont passer une nuit, les souriceaux vont découvrir les joies de la plage.

Avec ce livre j’ai reçu un album à colorier avec les illustrations des albums, il est magnifique. J’ai trop envie de me remettre au coloriage avec ce livre, je n’en ai pas fait depuis quelques années, ça va me changer un peu du tricot et du crochet.
Séries TV et films
Baltazar

synopsis : Raphaël a tout pour plaire. Il est charmant, beau, intelligent… et il sait faire parler les morts comme personne. Médecin légiste le plus doué de sa génération, il fascine autant qu’il exaspère. Irrévérencieux et taquin, il croque la vie sans en perdre une miette, souvent au mépris des normes et des conventions. (source : SensCritique)
Nous sommes ici dans une série policière tout ce qu’il y a de plus cliché, lui, beau et ténébreux, avec un douloureux passé et elle, la bonne flic qui se laisse embarquer dans ses absurdités. Mais si l’enquêteur ténébreux au passé difficile et douloureux, est une image vue et revue (à croire que tous les enquêteurs de série se doivent d’être désespérés), Balthazar à sa façon bien à lui de vivre sa dépression : l’exubérance. Et ça rend la série fun même si du coup ce n’est pas du tout réaliste. Dès le postulat de départ, d’ailleurs, puisque le personnage principal est légiste, mais qu’il est toujours à droite et à gauche pour enquêter avec les flics au lieu de se cantonner à son laboratoire. Non content de piquer le job de ses collègues policiers, Balthazar enchaine les extravagances, changeant de voiture de course comme on change de chemise, débarquant en aéroglisseur ou en parachute sur les scènes de crime. Vous l’aurez compris, ce n’est pas une série à prendre au sérieux. Pourtant, niveau drame, on en fait des caisses. Balthazar a vraiment un karma de m*. Mais là encore, c’est tellement trop qu’on n’aura pas envie de pleurer, même dans la pire de situation, il y a toujours le petit détail scénaristique qui cloche. Je pense à cette scène ou un personnage est enterré vivant, ils ont creusé au mauvais endroit, c’est terrible, c’est la fin, tout le monde pleur et là, Balthazar a l’idée de génie qui peut tout changer, il ne reste que quelques minutes et du coup… ben il creuse tout seul, aucun de flics présents deux secondes plus tôt ne va mettre la main à la pelle, ça va tellement plus vite de creuses une tombe tout seul… -_- Oui, le fait qu’il débarque en parachute sur une scène de crime et bien moins réaliste que cette fameuse scène dans le cimetière et, pourtant c’est les petits détails qui me font tiquer.
Malgré des ficelles scénaristiques mal ajustées, on a passé un bon moment. C’est drôle et ça ne se prend pas au sérieux. Du moins, nous, nous ne l’avons pas pris au sérieux. On a bien ri et on a joué à celui qui devine le premier, les intrigues étant, au final, assez faciles et devinées.
Ténor

synopsis : L’histoire d’Antoine, un jeune banlieusard fan de rap et de hip-hop, qui va se découvrir une passion pour le chant lyrique et être repéré par Madame Loiseau, prof à l’Opéra. (source : SensCritique)
On est tombé sur ce film un peu par hasard et on était curieux. Le fond est très cliché avec le jeune homme de cité qui rencontre par hasard la bonne prof qui lui fera découvrir l’opéra et, en quelques semaines, hop il est près pour un concours, alors qu’il n’a jamais chanté d’opéra avant. Je trouve ça un peu facile, mais c’était émouvant, mignon. On a passé un bon moment. Et ça m’a donné envie de réécouter de l’opéra. J’en écoutais souvent avant, au grand désespoir des autres membres de la famille XD.
Winter Break

synopsis : Hiver 1970 : Monsieur Hunham est professeur d’histoire ancienne dans un prestigieux lycée d’enseignement privé pour garçons de la Nouvelle-Angleterre. Pédant et bourru, il n’est apprécié ni de ses élèves ni de ses collègues. Alors que Noël approche, Monsieur Hunham est prié de rester sur le campus pour surveiller la poignée de pensionnaires consignés sur place. Il n’en restera bientôt qu’un : Angus, un élève de 1ère aussi doué qu’insubordonné. Trop récemment endeuillée par la mort de son fils au Vietnam, Mary, la cuisinière de l’établissement, préfère rester à l’écart des fêtes. Elle vient compléter ce trio improbable… (source : Sens Critique)
Encore un film découvert par hasard. On a aimé l’ambiance pensionnat anglosaxon, et la relation entre l’élève et le professeur qui évolue au fil des jours et de la solitude, chacun comprenant les blessure de l’autre. Mais il manquait à ce film un petit quelque chose. Peut-être du peps, du rythme ou de l’humour. On a passé un bon moment, mais sans plus. Pas le genre de film qui va me rester en mémoire.
Truman Show

synopsis : Truman Burbank vit heureux à Seahaven, une petite ville de bord de mer où tout semble parfait : le cadre est idyllique, les gens sont gentils, le soleil brille en permanence. Lauren, sa femme, est adorable et Marlon, son meilleur ami, toujours prêt à lui rendre service. Pourtant, Truman, employé dans une compagnie d’assurances, commence à se lasser de cet environnement et trouve sa vie désespérément vide. (source : SensCritique)
J’avais vu ce film il y a des années, à sa sortie. Il m’avait marqué à l’époque, nous étions alors au tout début des téléréalités, dans ce contexte, le film pouvait sonner comme une mise en garde des dérives de ce système. Quand Kio m’a dit avoir envie de découvrir ce film, que l’on peut maintenant qualifier de classique du cinéma, j’en ai profité pour le revoir et nous nous sommes fait une soirée en famille. Bien qu’il a plus de 25 ans, je trouve que le film est toujours terriblement d’actualité. Depuis sa sortie, nous avons assisté à l’explosion de téléréalité, et même à leur déclin, mais, aujourd’hui encore, la thématique de cette fausse vie donnée à voir à travers les écrans reste percutante, le média a changé, les réseaux sociaux ont remplacé l’écran TV, mais l’interrogation quant à la réalité de ce qu’on voit, à son authenticité reste la même. Bien que Truman ignore tout de ce qui se cache derrière l’apparence de sa vie et qu’il croit tout cela bien réel, rien n’y est authentique pour autant, puisque tout est mis en scène. De même, quand on se donne à voir sur les réseaux, malgré des efforts d’authenticité, cela reste toujours une mise en scène. Bref, je trouve que le film n’a pas pris une ride, et au delà du sujet sur la téléréalité ou les réseaux sociaux, le simple rapport à la réalité et à ce qu’on est prêt à croire comme étant réel est une interrogation philosophique intéressante en soi. Pour moi, tout le message du film tient dans la phrase prononcée par Christof lors de l’interview : « nous acceptons la réalité du monde qui nous est présenté ». Et cette question va bien au delà du concept de téléréalité, elle nous concerne tous dans notre rapport au monde. Ce que nous croyons être vrais c’est ce qu’on nous a présenté comme étant la réalité. Une question intemporelle qui fait que le film reste percutant plus de 20 ans après sa sortie. En effet, Kio, qui le découvre du haut de ses 17 ans, l’a également beaucoup aimé. Et Jim Carrey est excellent dans ce rôle. On a passé un très bon moment.