Otogizoushi

13 juillet 2012 0 Par Bidib

 

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Titre original : お伽草子

 Série en 26 épisodes de 24 minutes des studios Production I.G., réalisé entre 2004 et 2005 par Mizuho Nishikubo, musique de Hideki Taniuchi (Chapitre Heian) et Kenji Kawai (Chapitre Tokyo).

En 2005 la série est adapté en manga par Narumi Seto (2 volumes)

Synopsis :

Chapitre Heian :

L’empereur charge le fils aîné de la famille Minamoto de retrouver les magatama. Touché par une épidémie, il sera remplacé par sa jeune soeur. C’est ainsi que Minamoto no Hikaru revêtira l’habit de guerrier de Minamoto Raikou et partira accompagné de Watanabe no Tsuna, fidèle serviteur de Raikou, à la recherche du magatama.

En chemin il se feront de nouveau compagnon. Après avoir ramené un premier magatama aux ministres de gauche et de droite et au onmioji Abe no Seime, mage de le court impériale à l’origine de cette quête, Raikou (Hikaru) va découvrir qu’il doit encore retrouver 4 autres magatama.

Avec ses compagnon, Raikou (Hikaru) mettra en péril sa vie pour sauver la capitale. Mais quels sont les véritables motivations de Semei? Veut-il vraiment sauver la capitale? Hikaru, contrainte de vivre en tant que Raikou, va-t-elle réussir à sauver la capitale du mal qui la ronge?

Le Magatama, c’est quoi ?

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Les magatama (勾玉, ou moins souvent écrit 曲玉) sont des ornements en forme de virgule, peut-être inspiré par la forme de crocs d’animaux, datant de la préhistoire japonaise.

On en trouve dès la fin de la période Jômon (de -10.000 à -300). Encore présent durant la période Kofun (de 250 à 538 après J.C.). Il sont généralement en pierre, jade, ambre ou même en verre. Si au début il ne sont que des simples bijoux, vers la fin de la période Kofun il commencent à être utilisé lors de cérémonies religieuses.

Durant la période Yayoi (de -300 à 300), les magatama prennent un aspect plus raffiné, plus travaillé. Un véritable commerce se construit autour de la fabrication de magatama.

Le magatama le plus connu est le Yasakani no magatama (八尺瓊曲玉, aussi écrit 八坂瓊曲玉). Il est un des 3 joyeux du trésor impérial avec l’épée Kusanagi et le miroir Yata no Kagami. Bijoux, épées et miroirs étaient des objets symbolisant le pouvoir dès la période Yayoi, cet usage se répand durant la période Kofun. Mais le Yasakani no Magatama ne sera ajouté au trésor impérial qu’à la période Heian (de 794 à 1185). Il symbolise la bienveillance de l’empereur.

Et justement, c’est à la période Heian que se déroule la première partie de l’anime (^_^)

Personnages principaux :

otogizoushi-hikaru.jpgMinamoto no Hikaru : Sœur cadette de Minamoto no Raikou, elle est contrainte de se travestir en homme et prendre la place de son frère quand celui-ci, tombé malade, ne peut accomplir la mission que lui a confié l’empereur : récupérer le Magatama qui permettra de sauver la capitale. Hikaru se fera donc passer pour Raikou et partira à la recherche du Magatama, se battant avec beaucoup de courage et de détermination afin de récupérer à temps le Magatama qui pourrais sauver son frère et les habitants de la capitale.

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Watanabe no Tsuna : Loyal serviteur de Minamoto no Raikou, il suivra Hikaru dans sa quête. Aussi fidèle à Hikaru qu’à Raikou, il lui obéira et lui fera confiance lors
des combat. Toujours près à la protéger au péril de sa vie. Borgne, il n’en est pas moins un excellent épéiste.

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Mansairaku : Danseur au grand talent, il se produits à la court impérial mais refuse les honneurs que lui propose l’empereur pour garder sa liberté et continuer ses
voyage. Son chemin croisera celui d’Hikaru. Des sentiments très fort le lieront à cette dernière.

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Abe no Seimei : Onmioji (maître du yin et yang) de la court impériale, il est celui qui envois Minamoto no Raikou à la recherche des Magatama, afin de sauver la
capitale. Personnage mystérieux et énigmatique, ses réels desseins semblent être bien différents.

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Usui no Sadamitsu : Jeune samouraï de la capitale, il rencontre Raikou (Hikaru) lors de sa première mission. Séduit par les idéaux du jeune guerrier, il décide de le
suivre, faisant de lui son nouveau Général. Sous ses airs de jeune fougueux ne pensant qu’aux femmes, il est un guerrier très habile.

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Urabe no Suetake : Femme mystérieuse, elle prétend avoir été envoyé pour aider Raiku à retrouver les Magatama. Si ses méthodes au début son en complet désaccord avec la philosophie du jeune Raiku (Hikaru), elle va peu à peu s’intégrer à l’équipe et tisser avec les autres membres des liens affectifs.

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Kintarou : Enfant à la force étonnante, Kintarou ne pense qu’à manger. Rencontrant Sadamitsu par hasard lors d’une mission, il est le dernier compagnon à intégrer le
groupe et suivre le « Général » Raikou.

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Chapitre Tokyo :

Raikou, le frère aîné de Hikaru, jeune lycéenne de Tokyo, a disparu depuis un an déjà. Très inquiète pour lui, elle va commencer à enquêter sur sa disparition à partir d’étranges photos laissé par son frère. Elle sera aidé dans son enquête par ses amis et locataires Tsuna, jeune journaliste, kohai de Raikou qui prends soins de la jeune fille durant l’absence de son senpai, mais aussi Sadamitsu, jeune coureur de jupon, Kintarou, un enfant toujours affamé qui vit avec Sadamitsu et Urabe, voyante.

Lors de ses enquête Hikaru sera confronté à de nombreux phénomènes étranges qui s’inspirent des légendes urbaines de Tokyo.

Elle rencontrera un homme mystérieux aux cheveux rouges qui semble la connaître. Pourra-t-il l’aider à retrouver son frère?

Tous ces noms vous rappellent quelque chose? Normal, il s’agit en fait des réincarnations des précédents héros.

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Mon avis :

J’ai vraiment apprécié le chapitre Heian (épisode 1 à 13). Le graphisme, s’il peut surprendre au premier abord, est très intéressant. J’ai particulièrement aimé les décors qui rappellent les anciennes peintures, cela rajoute une touche de poésie très agréable.

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L’introduction sur fond de musique médiévale et peintures d’époque est aussi un très bonne idée. On s’imprègne de l’ambiance Heian avant chaque épisode, à la fois par les images et les sons, tandis qu’une voix de vieille femme fait le point sur la situation dans laquelle se trouvent nos héros.

                   intro otogizoushi     intro otogizoushi 2

La musique est d’ailleurs présente tout au long des épisodes : la flûte, joué par Hikaru, le personnage principal, mais aussi le musique de court sur laquelle on voit danser Mansairaku, les sons de tambours et tambourin qui ponctuent l’action…. Le tout contribue à nous faire pénétrer dans cet atmosphère moyenâgeuse.

Mais ce qui fait la valeur de cet anime ce n’est pas seulement la musique et le graphisme, les personnages sont également intéressants. Hikaru, bien qu’elle ne soit encore qu’une très jeune femme, n’hésite pas longtemps à mettre ses sentiments et ses aspirations personnelles de côté et revêtir définitivement l’habit de Raikou, pour le bien de la capitale, pour le bien des Minamoto. Bien que encore naïve, elle se relève un bon chef, capable de guider la troupe, faire face au danger avec courage, se battre avec détermination. Elle inspire respect à ses compagnons, qui serons prêt à mettre leur propres vies en péril pour la protéger et lui permettre d’accomplir sa mission.

La protéger, oui. Mais, s’ils la protègent, ce n’est pas du tout parce que c’est une jeune femme fragile qui a besoin de protection. Le genre de personnage ultra fréquent dans l’anime, et qui a tendance à franchement me taper sur les nerfs. Ici, elle se fait passer pour un guerrier et assume pleinement ce rôle. Elle a, certes, besoin des autres, mais elle se bat aussi pour le bien des autres, pour une cause qui leur semble à tous juste. Si ses compagnons sont prêt à se sacrifier ce n’est pas que pour lui sauver la vie, mais surtout pour qu’elle accomplisse sa tâche : sauver la capitale. S’ils l’aiment autant c’est qu’ils sont séduit par son abnégation et sa détermination, c’est parce qu’elle est elle-même prête à se sacrifier pour les autres.

Une héroïne forte, une cause à défendre, des serviteurs fidèles et de la magie, voici le cadre parfait pour une histoire se déroulant à l’époque Heian. Ce n’est peut-être pas original mais efficace.

Le personnages de Mansairaku n’est pas non plus sans intérêt. Homme mystérieux, il est également le seul avec qui Hikaru sera elle même, femme.

Malheureusement, il y a une suite et un chapitre Tokyo… Oui, je dis bien malheureusement ! Je n’ai pas du tout apprécié le deuxième volet de la série.

Je dirais même que je n’en ai apprécié aucun aspect. Même du côté graphique, je n’ai pas du tout retrouvé l’excellent travail fait pour le chapitre Heian. Les personnages sont mal dessiné, les visages et les corps sont souvent mal proportionné. Je ne compte pas les scène ou l’un ou l’autre des personnages a un oeil plus grand que l’autre, des mains trop grande… Et les vêtements ! Rarement vu un anime avec des vêtements aussi mal dessiné !

Otogizoushi Tokyo  Otogizoushi Tokyo. 3   otogizoushi tokyo 2

Je me demande même si les deux volets de la série n’ont pas été réalisé par deux équipes distinctes tant la qualité du travail diffère. Ou alors c’est voulu ? Un style plus raffiné pour l’époque Heian et un style plus brouillon pour le période actuelle… Je ne sais pas. Quoi qu’il en soit je n’ai pas du tout aimé le rendu de ce deuxième chapitre, aussi bien au niveau graphique que musical et pire encore, au niveau de l’histoire elle-même.

Ce deuxième chapitre met en scène des personnages absolument insignifiant. La forte Hikaru de l’époque Heian devient une ado quelconque de Tokyo, hésitante, capricieuse, pleurnicharde… Franchement elle n’a pas grand chose pour plaire. Ses compagnons, tout comme elle, ont perdu une bonne partie de leurs qualités et de leur force de caractère en se réincarnant. Tous sont devenu des gens ordinaires.

Quant à l’histoire, une succession de petites légendes urbaines sans grand intérêt à mes yeux et pas très bien travaillé de surcroît. Pendant les premiers épisodes de ce second chapitre je me suis vraiment demandé où le réalisateur voulait en venir avec ces histoires intéressantes. Enfin, à l’épisode 18 il se décide à nous parler de réincarnation. Merci, on avait compris tout seul ! Mais, même si à partir de ce moment on retrouve un lien avec le premier chapitre et, surtout, un lien entre les différents phénomènes étrange auxquels les héros sont confronté, on ne gagne pas en qualité. J’ai voulu regarder jusqu’au bout, mais jusqu’au bout je n’ai cessé de penser « quel gâchis ! ».

Avec une petite exception pour le tout dernier épisode, étrange et hors histoire. 20 minutes en compagnie de Mansairaku dans la Tokyo d’aujourd’hui. Faut s’accrocher pour suivre, ça parle philo. Mais c’est intéressant, autant du point de vue du contenu : réflexion sur le temps et sur l’identité de Tokyo, que sur la forme : des effets graphiques intéressant avec vidéo retravaillé pour donner un aspect anime à des images réelles.

Pour conclure, je vous conseille vivement de regarder les 13 premiers épisodes de cette série. Quant à la suite, à vous de voir…

En attendant voici les deux opening et le premier ending de la série (perso, je suis pas fan, mais ça permet d’avoir une idée de l’anime) :

Opening 1 :

« Zen » par Attack Haus

Ending 1 :

 

« Hoshi ni Negai o » par Chieko Kawabe, le deuxième opening est également interprété par Chieko Kawabe.

 

Opening 2 :

 

« Ashita wa kyou to onaji mirai » par Gomes the hitman.

 

 


Liens :

Site officiel : Heian et Tokyo

 

La série n’étant pas licencié en France, vous pouvez en voir une fansub et streaming sur Manga Passion : link

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