Platinum end [manga]
C’est par hasard que je suis tombée sur les trois premiers tomes de Platinium end, connaissant la réputation des auteurs je me suis dit que je tenais là l’occasion de découvrir la série sans prendre trop de risques. D’eux, j’ai lu Death Note et Bakuman. Pour Death Note, j’ai surtout aimé l’anime. Le manga je ne l’ai jamais terminé. Quant à Bakuman, j’ai lu quelques tomes parce que ma fille lisait la série à l’époque, mais j’ai pas plus été prise que ça. Cela aurait dû me mettre la puce à l’oreille quand à ce que je risquais de penser de cette nouvelle collaboration entre Takeshi Obata et Tsugumi Ohba. Une chose est sûre, je ne finirais pas plus cette série que les deux précédentes.
Un jeune collégien décide de se suicider le jour de la fin des cours de sa dernière année. Il n’a aucun espoir et l’avenir qui se profile devant lui ne lui donne guère envie de poursuivre cette vie. Il se jette dans le vide, mais son corps n’atteindra jamais le sol. Un ange le rattrape in extremis et lui propose un étrange marché : il aura une deuxième chance de connaitre le bonheur sur terre et pour cela l’ange est prêt à lui offrir des ailes pour la liberté et une flèche pour l’amour. Pourquoi pas ? dit-il sans prendre l’offre au sérieux. Le voici doté de super pouvoir, mais cela va de pair avec une compétition opposant 13 candidats qui, tout comme lui, ont été sauvé in extremis du suicide par d’autres anges. Le vainqueur des 13 deviendra le nouveau Dieu. Pas un dieu, non, non, le Dieu unique qui va de pair avec les anges auréolés. Amen. Et bien sûr tous les candidats sont au Japon, hein. C’est quand même plus pratique pour le scénario. Comme les extraterrestres qui débarquent immanquablement aux USA…
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Si le manga se laisse lire, plusieurs points ne m’ont pas convaincue. À commencer par la trame du récit qui n’est pas très originale. Car, je ne vous l’ai pas dit, mais tout cela va bien sûr mener vers un combat contre l’un des candidats atteints du traditionnel sentiment de supériorité (on pense de suite à Deth Note et son héro à l’égo surdimentionné qui devient un monstre dès qu’il se retrouve en possession d’un pouvoir divin). Je n’ai pas non plus été convaincue par le point de départ, ce changement de Dieu. Cela ne tient pas vraiment la route.
Je n’ai pas été convaincue par l’histoire du tournoi pour la déitude, tout comme je n’ai absolument pas été surprise par la tournure que prend très vite le récit, mais il y a tout de même un aspect du manga que j’ai beaucoup apprécié, une idée que j’ai trouvé très bonne et plutôt originale. Les anges semblent complètement déconnectés des notions de bien et de mal. On pourrait s’attendre à ce que les êtres célestes incitent à la bonne morale, mais non, ces notions sont purement humaine et tuer ou manipuler ne semblent pas apparaître aux yeux des anges comme de mauvaises choses. Et j’ai trouvé cela bien trouvé, parce qu’en effet, les anges vivent dans une tout autre dimension faite d’éternité, la morale humaine pourrait difficilement leur être attribuée. Tuer un homme n’est pas, pour eux, plus mauvais qu’écraser une fourmi. Cela ne veut pas dire qu’ils soient mauvais. Non, ils n’ont tout simplement aucune notion du bien et du mal, car la morale n’est pas céleste, mais terrestre. J’aime cette idée. Et je trouve qu’elle est bien exploitée dans le récit, qui lui reste plutôt terre à terre. On ne part pas de grands débats philosophiques, mais c’est amusant de voir le héros devoir expliquer à son ange que c’est mal de tuer les gens.
Bref sur les trois tome j’en ai vraiment lu 2, le troisième m’a ennuyé, je lire pas la suite.
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Je n’avais pas non plus aimé cette saga et j’ai lâché très vite l’affaire.
Les auteurs n’ont été bons pour moi que dans Hikaru no Go et la première partie de Death Note, le reste est à oublier V.V
Dommage parce que j’aime bien le style graphique ><
oui, le début de Death Note était très bien, mais très vite on sent que la maison d’édition leur demande de faire durer. C’est le problème avec les manga a succès. L’histoire à mon avis était initialement prévue pour être beaucoup plus courte. Ça part en cacahouette et ça n’a plus trop de sens. Avec Platinum end j’ai trouvé que ça sentait un peu le réchauffé. On a des personnages trop vu, trop caricaturaux. Déjà au tome 3 je m’ennuyais. Le rythme n’est pas terrible non plus.
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