Petit panier de manga #18
Enfin il est là ! tout beau, tout chaud, mon petit panier de manga. Mes lectures de juin.
Kids on the slope, tomes 1 et 2
Auteur : Yuki Kodama
année de sortie au Japon : 2007
année de sortie en France : 2013
Éditeur français : Kazé manga
Type : josei
Genre : tranche de vie, musique
acheter : sur Amazon tome 1 / tome 2 (en format numérique, la version papier n’est malheureusement plus commercialisée)
Résumé : À la fin des années 60, alors que le Japon occupé fait face à de grands changements sociaux, la musique venue des États-Unis va faire naître, entre deux adolescents que tout oppose, une amitié complexe. Kaoru vient tout juste d’emménager en ville. D’un naturel solitaire et studieux, il n’a pas pour habitude de se mêler à ses camarades de classe. Et pourtant, sa rencontre avec le bagarreur Sentarô va radicalement changer sa vie… (source : Manga News)
Mon avis : J’ai découvert Kids on the slope par l’adaptation en anime que j’ai adoré au point d’acheter le coffret DVD, je l’ai déjà regardé plusieurs fois, notamment avec Mimiko qui est fan de cette série. Ce n’est qu’après avoir vu l’anime que j’ai eu envie de lire le manga. J’ai acheté les premiers tomes, mais je n’ai malheureusement pas eu le temps (ou la présence d’esprit) de compléter ma collection avant l’arrêt de commercialisation de la série. Elle est toujours disponible en format numérique, mais puisqu’ils sont disponibles à la bibliothèque, nous les empruntons régulièrement.
J’avais adoré la série animée, j’aime tout autant le manga. Le dessin est très particulier, mais j’aime ce genre de manga avec un dessin au trait personnel et moins stéréotypé. Je trouve que le trait de Yuki Kodama très agréable, épuré. Elle sait faire passer les émotions de ses personnages tout en finesse, par la simple expression de leurs visages.
L’histoire est touchante, on s’attache aux personnages, qui, dans un Japon en plein bouleversement, ont des soucis propres à leur âge, amitié, amour, soif de liberté, quête de soi. Si le contexte historique est bien présent dans l’histoire, les émotions vécues par les personnages sont, elles, universelles et atemporelles. L’histoire tourne autour d’un petit groupe d’amis qui s’agrandit avec l’arrivée d’une jeune femme. Dans le premier tome Kaoru et Sentaro se lient d’amitié, leurs sentiments évoluent, tout les oppose, mais ils vont se trouver finalement bien des points communs, l’un comme l’autre évoluent en marge de la société. Avec le nouveau personnage féminin qui vient perturber le trio formé par Kaoru, Sentaro et Ritsuko, son amie d’enfance, l’amour se mêle des amitiés et cela n’est pas toujours facile à gérer. Pas plus que ne le sont les histoires de famille des deux garçons que l’on apprend à mieux connaitre dans le tome 2.
Une très chouette série qui se termine en seulement 9 tomes. J’ai relu les deux premiers tomes à l’occasion du thème de juin du DYSM : la musique, j’ai bien envie de poursuivre la relecture en juillet.
Le coffre aux esprits, tomes 2 et 3
Auteur : Aki Shimizu (dessin) et Natsuhiko Kyôgoku (scénario)
année de sortie au Japon : 2007
année de sortie en France : 2010
éditeur français : Soleil manga
Type : seinen
Genre : fantastique, suspens, thriller
acheter : sur Amazon tome 2 / tome 3 (ou chez un marchant de livres d’occasion, la série n’est plus commercialisée)
Résumé : alors que Kanako est hospitalisée suite à son accident, Yôko reçoit une lettre de menace d’enlèvement. l’inspecteur Kiba continue de faire cavalier seul et mène son enquête, jusqu’à ce que Yoriko affirme se rappeler d’un homme qui aurait poussé son amie ! alors que tout semble de plus en plus complexe, Kanako disparaît sous les yeux des policiers et des médecins !
De son côté sekiguchi tatsumi accepte d’aider toriguchi pour son reportage sur onbako, un homme charismatique qui serait à la tête d’une secte. Ils décident d’essayer de l’infiltrer avec l’aide de Kyôgokudô, un divinateur aussi doué que cynique.
Mon avis : J’avais lu le premier tome il y a des années et je n’avais pas été totalement convaincue, pour preuve, je n’ai jamais acheté la suite. J’avais aimé l’adaptation animée du manga, mais j’en garde assez peu de souvenirs. Je me souviens avoir aimé l’ambiance, mais aussi qu’il y avait de longs passages où les personnages discutent de folklore et de mysticisme, en VO sous-titrée, j’avais eu beaucoup de mal à suivre. L’avantage avec le manga, c’est qu’il est traduit en français et qu’on peut prendre le temps de lire sans devoir mettre sur pause. Sauf que… les passages en question ne sont pas beaucoup plus simples à suivre comme ça.
Ma relecture du premier tome ce printemps m’a beaucoup plus plu que la première et j’ai eu très envie de lire la suite. Je m’y prends un peu tard, la série n’étant plus commercialisée ce n’est pas évident de trouver les tomes. J’ai tout de même réussi à mettre la main sur le tome 2 et 3 à un prix modeste, alors j’en ai profité. L’intrigue se complexifie. On part dans différentes directions, un mystérieux homme en noir, une secte étrange, la famille de la victime n’a pas l’air très claire non plus. Mais au fond rien de tout cela ne m’a dupé et le dénuement au tome 3 est tel que je l’ai deviné à la lecture du premier tome. J’étais un peu déçue, j’aurais aimé être surprise, mais ça se tient, c’est logique.
Encore une fois, ce qui me séduit dans ce titre, plus que l’intrigue, c’est l’ambiance générale avec ce groupe d’amis/connaissance très différents qui se retrouvent à enquêter sur la même affaire, par des biais différents : il y a le consultant calé en mysticisme à l’allure taciturne, qui est un puits de savoir en matière de croyances et de folklore japonais, l’écrivain de récit fantastique qui manque cruellement de confiance en soi, le détective privé qui lui en a beaucoup, le policier taciturne (encore un) ancien militaire qui n’en fait qu’à sa tête, le journaliste sympa, une belle brochette de personnages qu’on aime suivre, rencontrer et qu’on a envie de mieux connaitre. Des affaires étranges d’enlèvement et de meurtres sordides, intercalés avec des récits fantastiques écrits par les écrivains que l’on rencontre, le tout dans un Japon début XX où l’ancien monde côtoie le nouveau. Si les passages explicatifs sur le spiritisme sont un peu longs, et pas très simples à suivre, l’impression que me donne ce manga c’est surtout de ne donner qu’un aperçu du récit. Comme un avant-goût. Il manque quelque chose. Et cette sensation n’est pas étonnante, puisque le manga vient adapter une série de light-novel dont le personnage central est le fameux consultant (je n’ai pas vraiment compris quel était son métier). Je pense que le roman m’amènerait ce qui m’a manqué, pfut être de la clarté, malheureusement il n’est pas disponible en français (ni en aucune des langues que je suis capable de lire).
Sa majesté le chat
auteur : Akihiro Kimura
année de sortie au Japon : 2015
année de sortie en France : 2017
éditeur français : Doki Doki
type : seinen
genre : tranche de vie, chat
acheter : sur Amazon, BD Fugue ou chez votre libraire préféré
Résumé : Chez Akihiro Kimura, auteur de manga, on comprend vite qui commande : ce sont ses chats ! Depuis ce jour où il a ramené chez lui un premier petit chaton tout mignon, les félins règnent sur son foyer ! Ils l’empêchent de travailler, n’en font qu’à leur tête, se battent pour un rien… Ce sont eux les maîtres, et lui ne semble être là que pour les servir ! Découvrez le quotidien de cinq maîtres chats et de leurs dévoués serviteurs humains… Une vie avec ses joies et ses peines, et surtout pleine d’amour, de gaffes et de ronrons qui feront vibrer le coeur des amoureux des chats. (source : Manga News)
Mon avis :Ce livre je l’ai pioché dans la bibliothèque de Mimiko, ou plutôt elle l’a pioché pour moi. Elle a une sacrée collection de manga de chat et celui-ci doit être son préféré. Après l’avoir relu, elle a voulu que je le lise aussi. Pourquoi ? Pour savoir si je verserais une larme. Eh oui, j’ai pleuré, un peu. C’est que c’est attachant ces boules de poil.
Les manga de chat, c’est pas trop mon truc, j’ai bien assez de mes vrais chats. Mais comme elle insistait et que c’est un one shot, je l’ai plus lu pour lui faire plaisir que par intérêt personnel. Et pourtant je me suis laissé prendre au jeu. Je n’en aurais pas lu plus même s’il y avait eu une suite, le format one-shot est parfait, mais je me suis amusée et j’ai été touché par certaines histoires. Le côté « humain » au service du chat m’a fait beaucoup rire parce qu’à la maison c’est pareil.
Le titre en lui-même n’a rien d’original, ce sont de saynète de vie, du mangaka, sa compagne et leurs chats qui font de truc de chats. Et eux qui sont complètement gagas devant leurs maîtres (les chats), trop gagas même. C’est parfois ridicule. En revanche, la forme est plutôt originale pour un manga puisque c’est tout en couleur. Les histoires font quelques pages et on suit la vie des chats au sein du foyer sur pratiquement toute leur vie. Les photos des vrais chats accompagnent les illustrations. Si moi j’ai passé un bon moment, sans plus. Mimiko elle est fan, elle l’a relu je ne sais pas combien de fois.
Psychic detective Yakumo, tomes 1 à 3
auteur : Suzuka Oda, d’après l’oeuvre de Manabu Kaminaga
année de sortie au Japon : 2009
année de sortie en France : 2012
éditeur français : Panini
type : shojo
genre : suspense, fantastique, policier
acheter : sur Amazon : tome 1/tome 2/ tome 3, BD Fugue : tome 3 ou chez votre libraire préféré
Résumé : Lorsque Haruka rencontre Yakumo, elle est plus que sceptique sur la capacité de ce garçon à l’œil rouge de voir des fantômes et autres esprits comme on le prétend. Pourtant elle a besoin de lui, son amie miki est à l’hôpital dans un état de délire avancé. Une petite démonstration de sa capacité plus tard, et les voilà qui enquêtent sur une affaire aussi peu conventionnelle que terrifiante. (source : Manga News)
Mon avis : Alors que dire, j’ai passé un agréable moment de lecture, mais ce manga ne me marque pas, vraiment pas. Je l’avais déjà lu et je m’en souvenais même pas. Et, alors qu’à peine un mois me sépare de ma seconde lecture, j’ai dû réfléchir « ça parle de quoi, déjà ? » pour écrire mon avis. Le simple fait que je me pose la question et que je n’arrive pas à garder ce manga en mémoire suffit à dire qu’il n’est pas à la hauteur de mes attentes. Mais il n’est pas désagréable pour autant. J’ai passé un bon moment, il n’y a pas vraiment de surprise, le dessin n’est pas remarquable et la dynamique entre les personnages c’est du déjà vu, mais si vous aimé le mélange des genres et les enquêtes où crimes et fantastique s’entremêlent, vous pouvez passer un bon moment.
En tout cas je trouve que Panini a fait un bon travail de maquette, pas que les couvertures soient particulièrement belles, mais je les trouve très intrigantes. Et me donnent envie, même si je sais qu’à l’intérieur se sera moins suprenant.
J’avais repris la série dans l’intention de la poursuivre (j’ai récemment rangé ma bibliothèque manga et j’en ai profité pour faire le point sur ma collection). Finalement, je ne crois pas que j’achèterais la suite, pas assez convaincue pour ça.
Moriarty, tome 1
auteur : Hikaru Miyoshi (dessin) Ryôsuke Takeuchi (scénario)
année de sortie au Japon : 2016
année de sortie en France : 2018
éditeur français : Kana
type : shonen
genre : suspens, historique
où acheter : sur Amazon, BD Fugue ou votre libraire préféré
Résumé : Deux frères orphelins sont accueillis dans la famille Moriarty, grâce aux ambitions cachées du fils aîné Moriarty, Albert. Ce dernier abhorre l’aristocratie à laquelle il appartient et le système social qui régit la société britannique. Albert a vu en l’aîné l’intelligence et le charisme dont il avait besoin pour accomplir son rêve de nettoyer la société de ces « êtres inutiles et sales ». Albert propose de leur offrir sa richesse et son influence à condition que les garçons mettent leur intelligence au service de son rêve. 13 ans plus tard, à côté de leurs activités officielles, les frères Moriarty sont devenus des « conseillers privés ». Avec William à leur tête, ils aident les gens du peuple, victimes d’injustices, à se venger des riches qui les ont fait souffrir. (source : Manga News)
Mon avis : J’ai été déçue. Je m’attendais à quelque chose de mieux. J’ai détesté le chapitre d’introduction qui en fait des tonnes, nous rajoute des couches de mélo, rends les personnages si caricaturaux que ça ne fonctionne même plus. C’est dans les détails que tout cloche. Cette histoire d’adoption c’est une bonne idée, que la mère déteste les enfants adoptifs, soit, mais tout le monde les déteste, même le père, qui pourtant les a adoptés, veut s’en débarrasser. Ça ne tient pas debout, si le but était de leur payer des soins médicaux aucun besoin de les adopter, oui, mais c’est parce que le fils ainé à insisté… Non, adopter un enfant implique plein de choses, des démarches administratives, de donner son nom, etc. on n’adopte pas des enfants à la légère même quand on est un gros bourgeois du XIX juste parce que ton fils fait un caprice. Bref ça ne tient pas la route et ce premier chapitre m’a mis dans de très mauvaises dispositions pour la suite. Une fois cette introduction terminée, on retrouve les enfants devenus adultes, et c’est moins désagréable à lire. Ça tient un peu mieux la route, mais ce n’est toujours pas à la hauteur de mes espérances.
Mis à part le premier chapitre qui m’a vraiment irrité, je n’ai pas passé un mauvais moment, j’aurais même sans doute lu la suite si je l’avais eu sous la main, mais je n’ai pas succombé au charme de ce Moriarty, que j’ai trouvé surfait. Je n’irais sans doute pas acheter la suite, là non plus.
avec ces lectures je participe au challenge :
Avec Le coffre aux esprits, Psychic devective Yakumo et Moriarty je participe au challenge :
Avec Sa majesté le chat je participe au challenge
Comme toi, j’aurais attendu davantage de « Moriarty »… Sympa, ce bouquet de titres !!
oui, avec un personnage comme Moriarty on place forcement la barre haut
[…] → ma chronique […]
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Sa majesté le chat a l’air pour moi 🙂
J’ai beaucoup aimé ce premier épisode de Moriarty, mais à partir du quatrième tome, certains points rendent la lecture bien moins agréable… En tout cas, Je peux comprendre que cette histoire ne t’ait pas transcendée.
J’ai trouvé que Moriarty manquait de cohérence. Sa majesté les chat c’est très mignon
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Riche cuvée ou devrais-je dire riche panier !
Kids on the slope est une merveille, j’approuve totalement !
Je n’ai jamais lu Le coffre aux esprits, il faudra que j’y jette un oeil un jour, le côté fantastique devrait me plaire
Pas trop tentée non plus par le titre sur les chats lol
Dommage pour Psychic detective Yakumo, mais ça a l’air totalement dispensable effectivement…
Lol pauvre Moriarty mais c’est tellement ça, surfait, et c’est encore pire dans les tomes suivants, alors ça se laisse lire mais il ne faut rien en attendre de profond malheureusement V.V
oui pour Moriarty mon jugement vient du fait que j’attendais quelque chose de ce manga, hors, c’est sympa mais sans plus. Vraiment pas à la hauteur de mes attentes.
[…] la musique avec Kids on the slope, très jolie série tranche de vie au son du jazz dans le Japon des années 60, Given, un yaoi tout […]
Merci pour ta participation !
J’ai toute une collection de manga-chats aussi.
Dans la collection de Mimiko celui que je préfère c’est Miaou ! Le quotidien de moustic !
Re merci pour tes participations (oui, cette fois-ci, je mets à jour le challenge Polar. Je ne suis presque pas en retard)
Bon dimanche !
[…] Bidib : son billet de présentation 1à 6 : Moriarty, tome 1 Psychic Detective Yakumo, tome 1,2 et 3 Le coffre aux esprits, tome 2 et 3 […]