Kamen rider – tome 1
Si j’ai choisi Kamen rider lors de la dernière masse critique spécial bande-dessinée proposé par Babelio c’est par pure curiosité. Pour moi les masses critique c’est surtout une façon de découvrir des choses que je n’aurais sans doute pas lu sans cela.
Avec Kamen rider je voulais découvrir un manga, un auteur mais surtout une maison d’édition. En effet, je n’avais pas encore eu l’occasion de lire l’un de leur manga. Isan manga est spécialisé dans les édition luxueuses de manga vintage, pas vraiment mes manga de prédilection. C’est donc la curiosité qui m’a conduit à Kamen rider, mais aussi la volonté de vouloir mieux me documenter sur la manga en général. Je ne m’attendais pas vraiment à avoir un coup de coeur. Ceci dit je suis un peu déçue.
Déçue par l’édition tout d’abord, qui est très luxueuse avec une belle couverture cartoné et même un ruban rouge pour marque les pages… et une erreur dans la typo de la quatrième de couverture ! Bon ok, une toute petite. Un confusion dans l’utilisation du “gras” mais moi ça m’a sauté aux yeux ! Si c’est facilement pardonnable sur une édition cheep, sur une édition luxueuse comme celle-ci, ça jure ! Mais ce n’est pas pour ça que je suis déçue. Non. En réalité, avec une telle édition je m’attendais à avoir un petit complément informatif, une petite documentation : présentation de l’auteur, contexte historique, etc. Bref de quoi pouvoir resituer le manga dans sans contexte sans avoir à faire des recherches. Or il n’y a rien du tout ! Pas une seule page. Pas même la date de création du manga ! La seule date qui est donné c’est celle de l’édition française : 2013. Moi qui voulais me documenter un peu sur le manga vintage, me voilà bien ! J’ai rien apris. Seulement que Ishinomori était un des assistants de Tezuka, ce que l’on peut déduire dès les premières plaches tellement le dessin de celui-ci rapelle celui du maître.
Oublions la contextualisation et mes attentes quant à l’édition et concentrons nous maintenant sur le manga. Là encore je ne peut cacher une certaine déception. L’histoire de départ est assez convenue, elle a été à maintes fois utilisées mais… pourquoi pas ? C’est un bon départ.
Un jeune homme riche et beau, sportif et intelligent est grièvement blessé dans un accident de moto. Il est enlevé par une organisation secrète qui le transforme en cyborg. Takeshi Hongô, arrive à s’échapper du laboratoire et décide de partir en croisade contre l’organisation qui l’a kidnappé.
Un départ classique, mais ouvrant sur de belles perspectives de combat, action et autres aventures pour super héro. Takeshi Hongô va donc se métamorphoser en super héro. Et quel super héro ! En super mouche, la classe, non? Non. Mais bon ça c’est l’humour japonais. Le côté toujours un peu décalé, on est dans le ridicule volontaire et l’autodérision… enfin, j’ose l’espérer !
Si les personnages et la narrative de Shotaro Ishinomori ne m’ont pas vraiment ému. J’ai trouvé la mise en page des planches intéressante, surtout dans l’effort fait pour reproduire le mouvent, la dynamique des combat ou des courses poursuites. Un découpage qui fait un peu vieillot mais qui a du punch.
Je ne regrette pas de l’avoir lu mais je ne pense pas poursuivre la série.
[…] burlesque ici, mais beaucoup plus personnel et émancipé de l’influence de Tezuka que dans Kamen Rider (que je n’ai vraiment pas […]