le carnet de bord de Bidib, le retour

Coucou c’est Bidib. Je vous retrouve pour un nouvel épisode de mon carnet de bord. Un format que j’aime beaucoup, mais qui était en pause depuis des nombreux mois parce que je n’arrivais plus à trouver le temps. Mais j’avoue que ce format plus spontané qu’une chronique littéraire où un bilan me manquait un peu et ça fait quelques semaines que je songe à le reprendre. Est-ce que fin juillet est vraiment le meilleurs des moments pour se lancer dans une chronique hebdomadaire ? Je ne pense pas. Mais comme dit l’adage « mieux vaut battre le fer tant qu’il est chaud ». C’est maintenant que j’ai envie alors je me lance et on verra bien ce que ça donne. J’espère que vous serez au rendez-vous.

Dans ce nouveau format du carnet de bord, vous allez retrouver les mêmes sujets que dans les précédentes versions : on parlera lecture, visionnages, mais aussi cuisine et loisirs créatifs. De façon peut-être un peu moins formelle.

Je garde aussi le principes d’illustrer mes billets avec des peintures, j’aime cette idée et ça me fait découvrir plein de peintres. Si vous êtes vous même artiste et que vous avez envie que je mette votre travail en avant, n’hésitez pas à me contacter. En général je ne partage que des peintures anciennes pour des histoires des droits d’auteur, mais je serais ravie de partager vos œuvres.

Cela fait si longtemps que je ne suis pas venue papoter sur le blog que je ne sais pas par quoi commencer. Je vais écrire mon bilan lecture de juin dans la foulée et le bilan de juillet arrivera bientôt, je ne reviens pas sur ces lectures maintenant. En revanche je peux vous parler de mes lectures en cours. Vous me connaissez j’avance toujours sur plusieurs livres à la fois.

En ce moment je suis surtout porté sur les livres audio. Au début j’avais du mal à me concentrer sur ce format, surtout si j’avais les mains libres, mais maintenant que je conjugue tricot ou crochet et lecture audio j’adore ce format. Il me faut des ouvrages pas trop compliqué où il ne faut pas compter les mailles à chaque rang, comme une chaussette, un pull en jersey ou en bride, ou même des points un peu plus complexes, mais répétitifs et c’est parti. J’aime donc toujours avec moi dans le train un ouvrage (simple et pas trop encombrant) et un casque.

En ce moment je suis plongé dans l’écoute du premier tome de la saga Le lys de feu de Jacquelyn Benson. J’adore ! tout à fait le genre d’ambiance que j’aime entre enquête policière et surnaturelle.

Dans cette saga on va suivre Lily, une jeune femme indépendante qui vit dans le Londres du début XXe. 1914 plus exactement. Elle évolue en mange de la société, orpheline de mère, enfant illégitime d’un Lord elle met un point d’honneur à s’en sortir seule dans la vie, à ne rien devoir à personne.

Depuis son plus jeune âge elle a un pouvoir de prémonition, un pouvoir qu’elle redoute et cache. Mais un jour, elle a une terrible vision de son amie et voisine assassinée. Elle laisse alors échapper qu’elle sait quelque chose. Son amie, spirite de profession a aussi un don réel et comprends de suite ce que cache sa voisine. Elle décide donc de l’amener dans une étrange maison, une sorte de refuge pour charismatiques. Les charismatiques étant des personnes douées de pouvoirs extraordinaires comme Lily. Elle, qui croyait être seule, va faire la rencontre d’autres personnes aussi étranges qu’elle. Et va tenter, avec leur aide, d’enquêter sur une série de meurtres dont l’auteur va bientôt s’attaquer à son amie. Mais ce n’est pas facile pour elle de faire confiance et de s’ouvrir aux autres alors qu’elle vit depuis très longtemps repliée sur elle-même.

J’aime beaucoup l’ambiance générale de se roman, les personnages et l’intrigue. Adélaïde Poulard donne vie à ce récit. J’adore sa façon de raconter des histoires. Je trouve ça très immersif, elle change de voix à chaque personnage et ça donne quelque chose de très vivant. J’ai écouté plusieurs audiolivres lu par elle et je ne suis jamais déçue. C’est sans doute ma lectrice préférée à ce jour.

En parallèle j’ai commencé la lecture de deux livres papier :

J’ai trouvé dans une boite à livre le roman Les Hironedelles de Kaboul de Yasmina Khadra que je connaissais pour avoir vu l’adaptation animée. J’ai tout de suite eu envie de le découvrir, d’autant plus que le film animé m’avait profondément marqué.

Faut avoir le coeur bien accroché, le roman s’ouvre sur une jolie scène de lapidation publique. La scène est terrible, mais le plus effrayant est la banalité qu’elle prend dans le cadre de l’histoire. Kaboul n’est plus que ruine, les talibans sont au pouvoir et la violence est devenue banale et ordinaire. Nous suivons, dans ce premier chapitre, le garde de prison. Il est triste, car sa femme est terriblement malade et il ne sait pas quoi faire, toutes ses lapidations lui donnent mal au cœur et il ne peut se confier à personne, dans ce climat on fini par se méfier de tout le monde, même de son meilleur ami. Alors qu’il trouve le courage de lui avouer son inquiétude concernant la femme avec qui il est marié depuis plus de 20 et qui lui a jadis sauvé la vie, son ami est choqué par ces tourments. Tu n’as qu’à la répudier et prendre un jeune épouse, lui dit-il. cette scène aussi je j’ai trouvé horrible. Les femmes ne sont que des choses dont on se débarrasse quand elles sont cassées.

Bref, le roman est bien écrit et l’histoire intéressante, mais je sens que je vais prendre mon temps, pas plus de quelques pages par si par là sous peine d’y laisser ma joie de vivre.

Le dessin animé est tout aussi difficile, mais peut être plus facile à digérer grâce à l’animation. C’est un très beau film, j’avais été le voir avec mes filles au cinéma, ma cadette avait 10-11 ans et ça s’est bien passé. Mais ne le regardait pas avec des enfants trop sensibles, ça pourrait les traumatiser.

Après l’horreur, le réconfort. J’ai commencé un nouveau livre de développement personnel : les 4 voies chamaniques de Gislaine Duboc. J’ai eu envie de lire cet ouvrage à cause de son autrice que j’avais découverte dans un premier temps grâce au podcast Sorcelerie blanche de Gaïa Total et que j’ai ensuite retrouvé sur Instagram. Comme j’aime beaucoup l’énergie qu’elle dégage, une sorte de force tranquille pleine d’amour et de résilience, j’ai eu envie de découvrir son livre.

Je n’en suis qu’au tout début, j’ai des choses à redire sur la forme, mais en revanche le fond me parle beaucoup. Et quand je parle de la forme, ce n’est pas tant le style qui est très agréable. Ce qui me fait tiquer c’est l’utilisation du mot Indien pour désigner les peuples amérindiens comme si c’était une seule et même philosophie. Bon je dois avouer que je n’y connais pas grand-chose en culture amérindienne, mais ça me perturbe toujours quand on amalgame des peuples très divers les uns des autres par leur langue et leur territoire pour en parler comme si c’était un seul groupe homogène. Le continent américain est si vaste et ses populations autochtones sont nombreuses, quand bien même il y aurait des points communs philosophiques, il y a sans doute une grande variété de croyances et de philosophies qui peuvent à mon sens difficilement se résumer au seul mot Indien.

Mais au-delà de cet aspect plus anthropologique que philosophique, j’adhère assez à la vision philosophique de Gislaine Duboc.

Dans le domaine du développement personnel j’ai aussi commencé Mon journal astro tarot écrit par Margot Robert-Winterhalter et illustré par Alia Mathieu. Un très joli livre pour se faire des tirages de tarot introspectif en relation avec les signes astrologiques et l’énergie qu’ils donnent à chaque mois. C’est-à-dire qu’on ne fait pas les tirages correspondant à son propre signe, mais on fait tous les tirages au fur et à mesure que l’année avance. Un peu qu’on se ferait des tirages à chaque pleine lune. Ici on ne s’intéresse pas aux lunes, mais aux signes astrologiques et chaque mois on va travailler sur un aspect de nous même en relation avec les énergies du signe.

J’ai commencé le mois dernier avec le signe du cancer. J’ai encore du mal avec les tirages de tarot que je trouve souvent nébuleux. Mais j’aime bien en faire quand même, ça m’aide à faire un brainstorming et ce qui est rigolo c’est que souvent, ce qui me paraissait incompréhensible au moment de l’interprétation du tirage, s’éclaire d’un coup alors que je n’y pensais plus quelques jours plus tard.

Si vous aimez, faire du journaling ça peut vous donner des idées pour un travail d’écriture introspective. Le livre est conçu de façon à pouvoir écrire directement dedans, mais moi je préfère reporter les questions dans mon journal.

Et pour ce qui est du tarot que j’utilise, mon préféré en ce moment c’est le très classique Tarot Rider-Waite-Smith que j’ai trouvé sous le nom de Tarot Vintage. J’adore ses illustrations qui me rappellent la peinture préraphaélite.

Et pour mieux apprendre interpréter les tarots je suis diverses formations de Margot Robert-Winterhalter. Je m’aide de ses voco-tarot, une série d’audio qui aide à interpréter chaque carte. J’ai aussi commencé son cours en ligne Initiation au tarot intuitif. Et j’aime beaucoup son approche, c’est simple, c’est clair et c’est joyeux. Margot utilise vraiment le tarot comme un outil d’exploration de soi et j’aime bien cette approche, il ne s’agit pas de prédire l’avenir, mais plutôt de clarifier ses envies ses intention et trouver la bonne motivation pour faire en sorte d’avoir l’avenir qu’on veut.

 

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Voilà pour ce qui est des livres et des écoutes, place maintenant aux aiguilles et aux crochets. Comme d’habitude j’ai de multiples encours et je ne travaille pas tout le temps sur tout. En se moment je travaille sur un test pour Nidhi Khatri. Je teste pour elle une jolie robe d’été.

 

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J’aime sa version avec 2 couleurs différentes, mais je voulais pour ma part vider mon stash, j’ai donc choisi un fil que j’avais déjà en stock : un cake de coton hypnose de Lidia Crochet Tricot (couleur n°1). J’aime beaucoup se fil, mais du coup je le travaille en crochet n°3, autant vous dire que faire une robe en crochet n°3 ce n’est pas rapide.

J’ai fini le test du top suits me just fine de Eddy Makes. J’en ai même fait 2, un pour moi et un pour ma grande. Les deux dans le même fil : coton soft de novita, j’ai crocheté les top avec un crochet n°4, ça va super vite.

 

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Après avoir réalisé les deux tops il me restait encore 3 pelotes alors j’ai improvisé un petit pull résille, je ne sais pas trop ce que ça va donner. Pour le coup je ne suis aucun patron, j’y vais à l’instinct. J’espère avoir assez de fil pour faire quelque chose de sympa.

J’ai également avancé sur deux projets tricot : l’intemporel raglan dont je n’ai plus qu’une vingtaine de rang pour finir ma deuxième manche, j’espère le finir ce week-end. Un modèle de Cordelia Vortricot.

J’ai aussi un projet personnel : le deuxième prototype de mon cosy sweater dont j’avais déjà fait une première version qui me plaisait beaucoup, mais qui demandait à être améliorée. Je suis en train d’écrire le patron au même temps. Un modèle à réaliser sur mesure.

Pour ce premier nouvel épisode du carnet de bord, je vais en rester là, sinon ça va devenir super long. J’espère vous retrouver bientôt pour un nouvel épisode.