Sans toi… j’aime pas !
Mimiko a choisie cet album à la Médiathèque. Elle a de suite été séduite par sa couverture.
C’est un bien étrange album que Mimiko nous a choisi !
Sans mon doudou je suis perdue
Une petite fille l’air tristounette sur une chaise… On tourne la page et… d’autres images, mais plus de texte ! Alors je savais pas trop quoi dire, j’improvise jusqu’à arriver à une double page sans image, avec un texte plutôt nébuleux composé de phrases commençant toutes par « Sans ».
Ok, c’était le soir et j’étais fatiguée. Mais :
1) j’ai eu du mal à prononcer à voix haute, les mots ne s’enchaînaient pas naturellement (et pour moi qui ne suis pas francophone à l’origine, c’est très important)
2) j’ai mis un moment à piger que ce que j’était entrain de lire reprenait les différentes images que nous venions de voir
3) j’ai mis encore plus longtemps à comprendre ce que cette histoire nous raconte : une mère déprimée après que le père soit parti. Au fait je n’ai compris qu’au moment du dénouement, du « happy end » avec le retour du père.
Chose plutôt rare, Mimiko a aimé l’album alors que moi pas du tout. Déjà, les illustrations je les ai carrément trouvées laides (Mimiko les aimes beaucoup). Et puis l’histoire… j’aime pas ! Pourquoi ?
1) parce que je comprenais rien et que c’était pas agréable à lire
2) les papa… ça ne revient pas !
Franchement, je trouve cette histoire assez bizarre. Je comprends pas ce qu’il y a à en tirer, ce qu’elle cherche à dire. Moi, je préfère les histoires qui disent « c’est pas grave, la vie continue ». Ici c’est quoi le message ? « c’est grave, mais t’inquiètes pas, il va revenir ».
Le livre se termine sur cette jolie phrase :
Sans toi ni toi ni toi, a dit papa, je n’étais plus moi
C’est bien joli, mais si son papa il revient pas, tu lui dit quoi au gosse ? Ecoute chéri t’as pas de bol, sans toi papa il s’en sort très bien. Mais toi t’as qu’à déprimer pour le restant de tes jours.
Bon ok, je suis pas objective… Mais moi je me suis sentie vraiment mal à l’aise en lisant cet album. Et que mon jugement soit objectif ou pas, je m’en fiche. J’aime pas et ça me déprime. Ah ! oui, c’est vrai… j’ai qu’à déprimer pour le restant de mes jours…