Petit panier de manga #15

9 septembre 2015 10 Par Bidib

Le retour du petit panier de manga !! Des lectures pas toutes très récentes ^-^’

Sommelier – tome 1

Sommelier

(1996)

Kaitani Shinobu (dessin), Joh Araki (scénario)

Glénat

série terminé en 6 tomes

résumé :

Joe, jeune sommelier japonais prodige, est venu en France pour retrouver LA bouteille, LE vin qui a marqué son enfance. Capable de reconnaître un vin rien qu’à l’odeur, il épate tout le monde par son talent. Le vin pour lui n’est pas qu’une marchandise de luxe. Chaque bouteille a une histoire à raconter, et il essaye d’éveiller les gens qu’il rencontre (surtout des femmes) à ce dialogue avec la bouteille. Mais il est insatisfait, après avoir goûté aux meilleurs vins, il n’a toujours pas trouvé le vin qu’il cherche.

Mon avis :

Le côté surdoué et la recherche de LA bouteille m’ont un peu agacé. Tout d’abord parce que c’est tellement convenu que ça n’apporte rien au récit, puis parce que je commence à en avoir assez de cette recherche de l’absolu.

Finalement à la lecture, j’ai mis de l’eau dans mon vin 😉 LA bouteille recherché par notre héros n’est pas le vin ultime mais un souvenir d’enfance qu’il cherche à retrouver. Ce qui donne une relation sentimentale avec le vin mis en valeur au fur et à mesure de rencontres. Non seulement la valeur sentimentale de ce souvenir, mais le sentiment que chaque vin peut éveiller dans celui qui le bois s’il y fait attention. La façon dont Joe parle du vin ne peu que donner envie, même si c’est parfois cliché. En revanche, c’est n’est pas le vin de monsieur et madame tout le monde qui est à l’honneur ! Alors moi je veux bien rêver et écouter les beaux discours, mais c’est pas demain la veille que je vais boire un vin à plus de 100€ la bouteille ! Ce que j’aime dans les manga culinaire (et par extension ceux qui parlent de boissons) c’est y puiser des conseils pour ma vie de tout les jours. Ici, j’ai n’ai pas retenu grand chose si ce n’est que “température ambiante” pour un vin rouge signifie entre 14 et 18 degré et qu’il faut 2 semaines pour faire reposer un vieux vin qui a été malmené.

Autre point agaçant de ce titre : son côté sexiste ! Joe est un séducteur et les filles tombent à ses pieds comme des mouches. Jusque là, rien à redire, cliché mais bon… c’est un manga, rien de plus. Mais quand Joe lance à la jolie allemande “une belle femme comme toi ne devrait pas travailler” j’ai failli m’étrangler !! Alors une femme si elle est belle, elle ne doit pas travailler ? les moches en revanche, pas de problème ? C’est quoi cette remarque à 2 balles. Là je me dit c’est pas possible mais de quand date ce manga ? Il est pas tout jeune, certes, mais enfin les années 90 c’est si vieux que ça !!

Bref, un manga sympa qui donne envie de déguster une bonne bouteille et de s’attarder sur ses arômes, mais offrant une vision un peu rétrograde de la société. Les femmes y étant surtout des jolis ornement mettant en valeur le héros.

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Les mystères de Taisho – tome 1 :

Les mystères de Taisho

(2005)

Kei Toume

Delcourt

série terminé en 4 tomes

résume :

Dans le Tôkyô des années 20, Haruka Matsunomiya détective privé à l’allure insouciante, limite je-m’en-foutiste, décide un jour d’engager une jeune assistante, Maya Takazono. Cette jeune fille, qui, malgré une intelligence et une mémoire hors normes, est incapable d’exprimer le moindre sentiment, apportera une aide précieuse à Matsunomiya. Tous deux auront à résoudre une série d’enquêtes, naviguant entre problèmes de société et phénomènes étranges. (source : Manga News)

mon avis :

C’est par hasard que je suis tombé sur le tome 1 de cette série de Kei Toume. Comme j’aime beaucoup le travail de l’auteur que j’ai pu découvrir avec ses manga, Zéro, Déviances, Luno, Kuro Gane… je me me suis jeté sur ce premier tome sans hésitation.

Un premier tome que j’ai trouvé plutôt agréable. L’ambiance de vieux roman policier dans ce Japon entre deux monde (le Japon traditionnel et la culture moderne venue d’occident) est intéressante. Quant au personnages, ils ont leur part de mystère (surtout la petite Maya). Un premier tome qui sans m’enthousiasmer, m’a donné envie de poursuivre la série. Et puis j’aime le coup de crayon de Toume !

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Innocent – tome 1 :

Innocent

(2013)

Shinishi Sakamoto

Delcourt

3/9 tomes sortis en France, série terminé

Résumé :

Suite à la paralysie de son père, Charles-Henri prend sa succession et devient bourreau officiel. Il enchaîne les exécutions, met à mort les figures les plus importantes de la révolution comme Danton et Robespierre et torture les condamnés à mort. Seul problème : être bourreau le dégoûte. De ce paradoxe va naître une personnalité trouble et fascinante qu’Innocent se propose d’explorer. (source : Manga News)

Mon avis :

Je suis assez partagé sur ce premier tome, sans doute parce que la sortie de ce titre à fait un peu trop de bruit. Je suis toujours plus dure avec les titres qui profittent d’une bonne couverture médiatique qu’avec ceux qui sortent dans l’anonymat. Je sais, c’est pas juste, mais c’est plus fort que moi. Plus un titre est mis en avant plus ses défauts me semblent impardonnables. Ici je dois dire que je n’ai pas vraiment trouvé de défaut, si ce n’est une planche particulièrement mal réussie au tout début, dans les pages couleurs. Ces planches couleurs servent à mettre en avant le titre et son auteur qui, à priori est sensé donner le meilleur de lui même. Et là, le jeune Charles étendu nu sur un divan dessiné… avec les pieds !! L’auteur fait d’aussi beaux portrait, pourquoi faire le dessin d’un nu quand on ne sais pas faire ? Je suis dure, oui, mais cette planche m’a particulièrement déplu, aucune proportion n’y est respecté, et c’est avec ça que commence le manga ! ça met pas dans des bonnes dispositions pour la suite.

Heureusement par la suite le dessin est bien mieux réussi. Sakamoto Shinichi sait faire de beaux visage, expressifs et touchant, d’une beauté troublante, qui sied très bien avec l’histoire et le France du XVIII siècle. J’avais déjà était frappée par le trait particulier de l’auteur dans Ascension. J’étais surprise de le retrouver dans une histoire si différente du précédent titre (qui, soit dit en passant m’avait fait fort impression, mais que j’ai abandonné, la série étant trop longue à mon goût).

Avec l’histoire de France, comment s’en sort-il ? Et bien, moi je suis pas une spécialiste, je dirais même que je suis carrément ignorante en la matière, mais de mon point de vue, ce premier tome est tout à fait crédible. Quant au personnage de Charles, jeune adolescent troublé qui ne peut se résoudre à accepter le destin qui est le sien : devenir bourreau, il est très attachant, même si certains pourrait s’étonner de son côté très efféminé. Cette approche non virile du personnage n’est pas pour me déplaire. Un premier tome qui donne envie d’en savoir plus. Que va devenir le jeune Charles ? Comment va-t-il encaisser l’inéluctable destin qui l’attend ? Je veux savoir. J’espère seulement que Sakamoto Shinichi ne part pas pour une nouvelle longue série ! (Je viens de vérifier, la série se termine en 9 tomes au Japon, pile poile le bon nombre de tomes à mon goût)

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Le pavillon des hommes – tome 1 :

Le pavillon des hommes

(2005)

Fumi Yoshinaga

Kana

11 tomes (toujours en cours)

résumé :

C’est l’est l’époque Edo, le Japon féodal est frappé par une terrible maladie mortelle qui ne touche que les hommes. Très vite les hommes se font rares et les femmes doivent prendre la tête des affaires et du pays. Le Shogun est une femme et, symbole de son prestige, elle possède le pavillon des homme, sorte de harem composé des 300 hommes les plus beaux du pays. Enfin, il n’y a plus 300 hommes car les finances du shogunat ne vont plus aussi bien… Mais le pavillon des hommes existe toujours. En l’an 6 de l’ère Shôtoku Yûnoshin, un beau jeune homme d’un famille de samouraï modeste décide d’intégrer le pavillon des hommes, au même moment dame Yoshimune devient le huitième Shogun.

Mon avis :

J’adooore !! Ce premier tome m’a complètement conquise. Déjà par son thème : et si c’était les femmes qui étaient à la tête de la société ? En mettant en scène sont histoire dans le passé Fumi Yoshinaga évite l’écueil de la critique trop ouverte de la société qui pourrait attirer des polémiques et peut ainsi en toute liberté questionner la société patriarcale du Japon traditionnel. Sans tomber dans une lourdeur propagandiste c’est en gardant une fraîcheur de fiction légère que l’auteur s’interroge sur les rôles dévolus à chaque sexe. Cette fraîcheur fait d’ailleurs que l’histoire est intéressante et captivante. Le tout servi par un dessin que s’il n’est pas très originale, je trouve magnifique. Des bishônen comme je les aime, de quoi nous faire baver et fantasme tout en offrant un bon scénario et un soupçon de réflexion. Bref j’adore. Je savais bien qu’il ne fallait pas que je commence cette série, sous peine de ne plus pouvoir arrêter T_T

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Lucika Lucika – tome 1

Lucika Lucika

(2009)

Yoshitoshi Abe

Ki-oon

9/10 (série terminée)

quatrième de couverture :

Lucika est folle, complètement folle, comme tous les enfants le sont un peu : infiniment curieuse, jamais à cours d’idées saugrenues, toujours prête à regarder le monde au travers d’un prisme déformant d’une fraîcheur extraordinaire, elle déclenche des catastrophes à répétition autour d’elle !

Source inépuisable de fous rires, l’univers décalé et absurde de cette gamine provoque une immédiate et irrépressible retombée en enfance : attachez vos ceintures, vous ne risquez pas d’oublier Lucika de sitôt.

Mon avis :

à sa sortie j’en avais lu un extrait et ça ne m’avait pas du tout convaincue. J’en été resté là. Finalement je l’ai relu puisqu’il était là devant moi, ça aurait été dommage de ne pas lui donner une deuxième chance. Et finalement Lucika mérite largement les quelques minutes que je lui ai consacré. Très frais, coloré et gaie, ce manga nous ramène à l’enfance et aux jeux pleins d’imagination qui peuplent le quotidiens des enfants (enfin du moins ce qui ne s’abroutissement pas des heures durant devant la TV). J’ai pris plaisir à le lire et j’ai pensé que Mimiko pourrait aussi en apprécier les couleurs et les délires de l’héroïne mais peut-être pas tout de suite, il faut qu’elle maîtrise un peu plus la lecture car il y a pas mal de dialogue. Quant à moi je n’ai pas eu les crises de rires promises par la quatrième de couverture, tout au plus quelques sourires. Si je ne tiens pas forcement à l’avoir pour ma bibliothèque personnelle, c’est un bon manga pour enfant, drôle et mignon, sans vulgarité et avec un peu de réflexion sur la vie en prime. Sympa, à retenir.

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10 count – tome 3 :

 10 count

(2013)

Rihito Takarai

Taifu Comics

3/3 (série en cours)

résumé :

heu… y a pas grand chose à résumer.

mon avis :

De plus en plus hot ! La relation entre nos deux mecs devient très sex et… ben… c’est tout 😀 Il y a pas grand chose dans ce troisième tome. Shirotani lutte toujours contre sa mysophobie mais se laisse facilement manipuler par son psychologue beau et ténébreux. Kurose reste toujours aussi ténébreux et secret. Exit poésie et psychologie. Ce tome n’a rien de bien palpitant côté émotion mais cela reste du Rihito Takarai : c’est joli à voir. Un pur plaisir coupable sans aucune bonne excuse pour le lire 😉

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C’est tout pour aujourd’hui 😉 Et vous, qu’avez-vous lu ?

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