Mouryou no hako
Titre original : 魍魎の匣
Réalisateur: Nakamura Ryosuke
Studio : Madhouse
Année de production : 2008
Durée : 13 épisodes + 1 épisode spécial
Résumé :
Drôle d’histoire que celle qui nous est conté ici. Une jeune fille fini sous un train. Un officier de police qui passe par là se retrouve impliqué dans l’enquête. La jeune fille, entre la vie et la mort, est amenée dans une étrange clinique. Deux journalistes et un écrivain qui enquêtent sur une histoire de démembrement se retrouvent par hasard devant la dite clinique.
Meurtre, mutilation, disparitions, démons, religions et sectes étranges, superstitions et folklore, policiers, journalistes… Tous se mêle et s’entremêle à nous en faire perdre le fils. Puis, petit à petit les événements commences à s’éclaircir et le fil de l’histoire se démêle.
Mon avis :
Je lisais il y a quelques jours dans une revue que les Japonais aiment lire des histoires où l’on se retrouve d’emblée dans un contexte que l’on ne connais pas. Alors que nous autres, lecteurs occidentaux, somme plutôt habitués aux introductions qui nous permettent de comprendre l’histoire. Je ne connais pas assez la culture japonaise pour me prononcer sur le sujet, et ce n’est pas le propos ici. Mais, si je cite cet article, qui parle d’un manga qui n’a rien à voir avec Mouryou no hako tant au niveau du style que du contenu (mis à part le côté fantastique), c’est que j’ai ressenti exactement la même chose en visionnant cet anime. Les scènes se succèdent, on rencontre différents personnages, dont certains semblent se connaître, mais on nous dit rien de plus. Les faits les plus étranges arrivent parfois comme des chevaux sur la soupe. On ne sait pas pourquoi on parle de ça. D’ailleurs on met un certains temps à comprendre qui est qui et quelles sont les relations entre les différents personnages. Et pour en rajouter un couche sur ce chaos ambiant, à chaque épisode on nous annonces des dates, mais les épisodes ne suivent pas l’ordre chronologique des événements ! Au début j’essayais de classer, de comprendre… Puis j’y ai renoncé et je me suis laissé porter. J’avais le sentiment d’avoir commencé une série par la deuxième saison, où quelque chose comme ça.
C’est finalement avec l’apparition de Kyôdokodô que les faits commencent petit à petit à être expliqué et reconnecté entre eux. Enfin… entre deux explications sur des choses lié à la religion shinto, du moins je crois. Parce que franchement, j’ai eu beaucoup de mal à suivre. Il y est question de démons ou esprits, les mouryou, justement. Et de la différence entre tel et tel type de mouryou. Pour le reste … c’est un peu trop pointu pour moi. Il y est même question étymologie. Autant vous dire que c’était du chinois pour moi. Bon ok, c’est un mauvais jeu de mots, mais c’était plus fort que moi ^^
Malgré cet aspect confus, il y quelque chose d’agréable dans cet anime. Une atmosphère à la fois pesante et envoûtante, des personnages intrigants et intéressants, ce qui fait qu’on regarde jusqu’au bout. Et, puisque ça ne fait que 13 épisodes (+1 un spécial dont je n’ai pas vraiment vu l’intérêt) c’est pas dur de tout regarder 😉
Pas désagréable, mais assez déroutant. Est-ce là une forme d’expression typique de la littérature japonaise? Il m’est arrivé de me sentir un peu perdue, de la même façon, en lisant certains romans ou manga, mais mes connaissances en littérature japonaise sont insuffisantes pour me faire une idée sur le sujet.
-_-_-_-
Le coin des curieux :
plus d’infos ; )
Mouryou no hako est à l’origine une nouvelle fantastique écrite en 1995 par Kyogoku Natsuhiko (京極 夏彦). Il s’agit du deuxième récit de la série Kyogokudo (京極堂). Cette série est composé de 13 roman et porte le nom d’un des personnages : Kyôgokudô, un bouquiniste aux connaissance époustouflantes, notamment pour tout ce qui est de la mythologie et de l’occulte. C’est ce personnage qui amène les explications qui permettent aux autres personnages de voir sous un nouveaux jours les événements sur lesquels ils enquêtent. J’en déduit qu’il en est donc le personnage clé, mais je n’ai trouvé aucune information sur cette série de roman. Apparemment, aucun de ses roman n’est traduit en français.
Avant d’être adapté en anime, la nouvelle a été adapté en manga. Les dessins sont de Aki Shimizu (志水 アキ) et le scènario Kyogoku Natsuhiko lui même. Le manga est publié entre 2007-2010.
La traduction française nous est proposé par les éditions Soleil sous le nom Le coffre aux esprits. Le manga fait 5 tomes.
C’est également en 2007 que Masato Harada (原田 眞人) adapte la nouvelle en film live (titre anglais : The Shadow Spirit). Dans les rôles principaux on retrouve Shinichi Tsutsumi, Keppei Shiina, Hitomi Kuroki, Rena Tanaka et Hiroshi Abe (♥)
Bande-annonce du film :
Je suis toujours curieuse de découvrir ce genre d’anime !
Je ne connaissais pas du tout, merci ! :)))
si tu trouve tu me dira ce que t’en pense 🙂