La belle et la bête – Patrick Sobral

24 octobre 2014 4 Par Bidib

Du contes que nous connaissons tous il ne reste qu’une bête, une belle et une rose. Avec ses trois éléments Patrick Sobral crée une histoire bien différente.

Un village reculée dans la montagne souffre de la famine. Les villageois demandent à un mage de leur venir en aide. Celui-ci promet de revenir une semaine plus tard avec un artefact. Mais ne le voyant pas revenir, les villageois partent à sa recherche, mais au lieu de trouver le mage, il sont accueilli par une terrible bête. Il font venir des chevalier pour ccombattre la bête. Ne voyant pas revenir les chevaliers, il partent à leur recherche. Mais c’est la bête et ses nouvelles sentinelles qui les accueillent. 10 ans plus tard, les villageois entrent à nouveau dans la forêt de la bête. Il poursuivent une fille, Bellyana. La bête intervient et amène la belle dans son château. La belle réussira-t-elle a vaincre la bête ?

Si le scénario dans ces grande lignes ne manque pas d’un certain charme, les ficelles sont trop grosses et on découvre le pot aux roses (et c’est le cas de le dire) bien avant qu’on nous le dévoile. Au début j’ai été un peu surprise, ayant trouvé cette BD au rayon jeunesse de la bibliothèque et ne connaissant pas auteur, je l’ai choisie pour son titre (et parce que une vignette indiqué “par l’auteur de la série Les Légendaires). Je n’ai jamais lu Les Légendaires, mais j’en ai beaucoup entendu parler. J’étais curieuse, mais je m’attendais à un truc plus gentillet. La bête écrase la tête d’un villageois à main nue. Le ton n’y est pas celui que j’attendais. Ce n’est pas pour me déplaire. Passée la surprise, je m’intéresse à l’histoire, sauf que ça manque de subtilité. Il n’y a pas de surprises et je n’ai éprouvé aucune empathie ni sympathie pour les personnages, si ce n’est peur-être un peu pour la bête. Peut-être certain passages auraient mérité plus de longueur pour qu’on s’attache aux personnages… Mais j’ai le sentiment que cela n’aurait pas suffit.

Bref, je ne suis pas vraiment convaincue par cette lecture qui, si elle offre une version très originale de la belle et la bête, reste très basique dans son développement.

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