Mauvais genre

29 octobre 2014 4 Par Bidib

Une petite chronique express entre deux cartons pour vous parler d’une nouvelle lecture que je partage avec l’équipe k.bd : Mauvais genre. J’avais envie de le lire depuis longtemps, cette lecture commune était l’occasion rêvée, même si je l’avoue, étant en plein déménagement, j’ai pas trop la tête à ça (j’ai déjà oublié tout ce que j’avais envie de dire après lecture :'( )

L’histoire :

La première guerre mondiale éclate et Paul, tout fraîchement marié à Louise, est envoyé au front. L’horreur de la guerre des tranchées va le traumatiser et le pousser à déserter. Avec la complicité de Louise, Paul se cache dans une chambre d’hôtel. Mais il a besoin d’air, il faut qu’il sorte ! Afin de passer inaperçu il enfile la robe de sa femme, une nouvelle sensation de liberté l’envahi ! C’est décidé, il va se travestir pour pouvoir vivre libre. Paul devient Suzanne. Si au début Suzanne n’est qu’un moyen de pouvoir sortir incognito, Paul va très vite se prendre au jeu et découvrir de nouveaux plaisirs à travers ce nouveau lui-même. Louise d’abord complice va se laisser distancer par Suzanne qui lui « vole » son mari. A moins que ce ne soit la guerre que lui ai pris ?

Mon avis :

Le problème, comme toujours quand un titre reçoit autant d’éloges que celui-ci, c’est que je ne peu m’empêcher d’être un peu déçue. J’ai trouvé Mauvais genre très bien. Un beau dessin, une histoire originale et intéressante, très bien raconté… mais voilà, tout le monde en à dit tant de bien que moi je reste un peu sur ma faim. Je l’ai trouvé pas mal du tout, mais je ne me suis pas enthousiasmé pour ce titre (Le bleu est une couleur chaude m’a fait exactement le même effet).

Pas de coup de cœur, mais tout de même une très bonne lecture. J’ai beaucoup aimé le coup de crayon de Chloé Cruchaudet, à la fois élégant et léger. Mais ce qui est le plus intéressant ici, c’est de voir l’évolution du personnage principal : comment Paul devient Suzanne, petit à petit. Et comment Suzanne fini par détruire Paul. Un cheminement très bien raconté.


Grand Prix de la Critique ACBD – 2014 Prix du Public Cultura – 2014

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