La ballade de l’impossible en musique

7 novembre 2014 6 Par Bidib

La ballade de l'impossibleLa balade de l’impossible est le troisième roman de Haruki Murakami que je lis. Dès le premier j’étais frappé par l’omniprésence de la musique dans ces récits. Ici encore, Murakami nous offre une riche bande sonore. L’idée m’est alors venue de relever les références musicales et de refaire avec vous cette balade en musique.

Quelques mots sur l’histoire :

Le meilleurs ami de Watanabe se suicide subitement alors qu’ils étaient encore au lycée. Ce deuil va le marquer très profondement. Mais celle qui en sera le plus lourdement marqué c’est sa petite amie, qui sombre alors dans la dépression. Watanabe retrouve la petite amie de son amis, quelques années plus tard à Tokyo, ville où tout deux suivent leur études. La fragilité de la jeune femme et le deuil qu’ils partagent vont créer des liens très étroits entre les deux. Mais l’amour de Watanabe peut-il être plus fort que la dépression ? Malgré tout la vie continue, avec son lot de souffrances, de bonheurs et de rencontres.

Embarquons pour un tour en musique !

Cette balade musicale commence dès la première page avec Norwegian Wood des Beatles. Cette chanson revient plusieurs fois tout au long du livre. Dans l’introduction cette chanson est le déclencheur qui ramène le héros à ses souvenir de jeunesse.

Cette chanson doit beaucoup plaire à l’auteur puisque, non seulement elle revient ici à plusieurs reprises tout au long du récit, mais Murakami a également écrit un roman qui porte le même titre.

Plus loin, alors que Watanabe évoque le foyer d’étudiant où il vécu quelques temps, il nous parle de l’hymne national japonais au son duquel, chaque matin, le chef de l’aile est hissait le drapeau. J’ai choisit ici une version interprété par Gackt (il est plutôt beau gosse, non ?)

Voici les paroles de la chanson :

Kimi ga yo wa

Chiyo ni yachiyo ni

Sazare ishi no

Iwa o to narite

Koke no musu made

 

Mais continuons notre ballade. Watanabe achète pour sa belle un disque de Henry Mancini contenant la chanson Dear Heart.

 

On change d’ambiance musicale avec la Quatrième Symphonie de Brahms :

 

Alors que Watanabe et Naoko partagent une soirée, celui-ci passe en revue les  disques qu’elle possède. Parmis ceux-ci il trouve : Sergent Pepper’s Lonely Heart Club Band des Beatles (encore) et Waltz for Debby de Bill Evans en font partie.

Plus loin, dans une gare, on entend une chanson de Ayumi Ishida. Le titre n’est pas précisé, alors j’en ai choisie une au hasard. Chanteuse populaire des années 70, elle chante de la variété :

 

Avec Midori on écoute du folk-songs. Elle joue et chante :

 

 

Guitare encore, mais nouveau personnage, avec Reiko on commence avec une fugue de Bach avant de retrouver les Beatles pour plusieurs chansons

Après, prise par le fils de l’histoire, j’ai manqué quelques références… Ce que j’ai trouvais amusant c’est d’avoir autant de musique dans un roman !

Quant au livre, cela fait un petit moment que j’ai achevé sa lecture (cette chronique est dans mes brouillons depuis des mois et là j’ai eu envie de la publier même si elle n’était pas complète). Cependant je grade un agréable souvenir de ce roman. Les personnages sont tous très torturés et malgré leur blessures et leur difficultés à s’intégrer à la société, ils essayent de continuer à vivre. Ils sont parfois attachants, parfois agaçants, mais il ne laissent pas indifférents. Encore une fois Murakami aura réussi à me captiver avec un thème qui ne m’intéresse pas.

Un roman que je conseille.

A très bientôt pour un autre Murakami que je viens tout juste de lire !

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