Sword Art Online ~ by Yomu-chan
Une belle surprise. Je ne m’attendais pas à apprécier autant… m’enfin prenons les choses dans l’ordre. D’abord, un petit descriptif de ce light novel qu’est SAO (comprenez Sword Art Online) :
Il s’agit d’un livre écrit par Reki Kawahara et illustré par Abec.
Dans un futur pas très lointain l’industrie du jeu vidéo à tout fait péter pour un tout nouveau type de jeu en ligne. En effet à l’aide d’un super système les joueurs se retrouvent totalement plongés dans le jeu, ils peuvent s’y mouvoir, y ressentir des sensations physiques tel que la faim ou la fatigue, ils peuvent toucher, sentir et voir. C’est tout naturellement que ce système révolutionnaire attire énormément de monde le jour de sa mise en route. Seulement voilà, les milliers de personnes qui s’y sont connectés ne pourront plus en ressortir, le créateur fou de SAO à piégé tout les joueurs dans ce monde virtuel, le seul moyen d’en sortir c’est de mourir. Mais voilà, un game over dans SAO et c’est la vraie mort qui vous attend. Ah mais il y a peut-être de l’espoir, si le jeu est fini tout le monde pourra rentrer dans le monde réel. C’est alors que commence une quête militaire afin de terrasser un à un les boss des 100 étages de l’Aincard, cette forteresse où sont prisonniers les joueurs.
Le premiers livre proposé par les éditions Ofelbe est en fait un double tome. Dans la première partie on découvre l’univers et on fait la rencontre de nos personnages principaux : Kirito, le joueur solo et la belle Asuna, sous-chef de la guilde la plus puissante du jeu. On les suit dans leur quête à travers les étages pour zigouiller les boss et sortir du jeu. Puis, la seconde partie (beaucoup moins alléchante) revient en arrière et on y suit plusieurs histoires courtes mettant en scène Kirito et à chaque fois un nouveau personnage féminin.
Alors du coup, moi j’en ai pensé quoi ? Et bien comme je le disais plus haut j’ai été agréablement surprise. D’abord parce que, même si le scénario de base me semblait sympa, j’avais peur d’avoir à faire à de la littérature médiocre et peu soignée. Mais au fait SAO s’est révélé plutôt cohérent (en effet le seul faux raccord qui m’ai marqué c’est quand dans l’un des tout premiers chapitres Kirito se fait interpeller par une fille et qu’il nous dis « Il n’y a pas beaucoup de joueuses qui connaissent mon prénom, en fait il n’y en a qu’une seule, et c’est Asuna » et que dans la deuxième partie Kirito à pleeiinnn de copines, bref passons). Le scénario tient bien la route et c’est donc agréable de se perdre dans cet univers virtuel que l’on sent bien travaillé. Et puis l’autre bonne surprise c’est que finalement les personnages se sont révélés attachants ! Et ça je ne m’y attendais pas, je pensais plutôt avoir à faire des héros lambda de shonen cons comme leurs pieds, mais (même si ils ne sont pas spécialement originaux) ils ont ce petit plus de personnalité qui me les a rendu agréables.
Enfin, c’est du moins le sentiment qu’il me reste à la fin de la première partie. La deuxième, bien qu’elle nous permettent de plonger plus profondément dans le monde de SAO, je l’ai trouvé (à regret) tellement plus naïve. Déjà la présence de toutes ces minettes fascinées par Kirito devient très vite agaçante. Même si l’auteur se démène pour offrir une palette de sentiments divers, ça devient lassant. Mais bon si certaines des histoires m’ont laissée de marbre voir m’ont fait tiquer, la plupart m’ont permis d’en apprendre plus et sur SAO et sur Kirito et ça c’est agréable.
Autre petit bémol qui viendra s’ajouter à ma critique, c’est le choix des illustrations. Oui car pour ceux qui ne le saurait pas le light novel, qui est donc un type de roman japonais destiné à un public d’ados et de jeunes adultes, doit être illustré. Moi qui me faisait une joie de découvrir ce nouveau type d’objet, là c’est très décevant, voir totalement inutile en fait. Je me retrouve avec un livre sympa agrémenté de quelques illustrations de piètre qualités qui ressemble trait pour trait à ceux que l’on voit dans le manga et l’anime. Enfin je devrait plutôt dire que le manga et l’anime ressemble trait pour trait aux dessins d’Abec. Car ce sont les illustrations du roman qui ont inspiré les deux adaptation suivantes. J’aurais voulu découvrir un autre graphisme. Le fait que l’oeuvre soit sortie sous plein de formes différentes aurait dû permettre une certaine diversité, au lieu de quoi on voit la même chose sous tout les angles. Et puis, je suis déçue parce qu’elles sont en noir et blanc (mauvaise langue que je suis, au débuts et à la fin on en a une série en couleurs). De plus, même si le dessin en lui-même n’est pas hideux (non, il est même sympa bien que très impersonnel, je trouve) il ne s’accorde, à mon sens, PAS DU TOUT avec l’histoire. Cet aspect un peu KAWAIIII détonne carrément avec le côté un peu mature que l’auteur avez réussit à donner à son histoire. Donc, c’est ici, très décevant. J’aurais voulu un dessin, en couleur et pas pixelisé en noir et blanc, avec plus de caractère et puis simplement différent de celui que l’on trouve dans le manga et dans l’anime, afin de pouvoir voir différentes choses. Et en plus (oui j’en rajoute une couche XD ) si je peux me permettre je trouve les quelques illustrations n’étaient pas très bien choisie, pas très bien placées…
Mais assez dit du mal de Sword Art Online, parce que finalement j’ai beaucoup aimé, et j’ai hâte de pouvoir lire la suite des aventures de Kirito !!
Merci aux éditions Ofelbe qui nous ont fait le plaisir de soumettre leur light-novel à notre jugement. Très bientôt un article sur Spice & Wolf !