Zaï Zaï Zaï Zaï
Avez-vous votre carte de fidélité de grande surface sur vous ? Non ? Vous deviez remédier rapidement à cet impair ou vous risqué d’avoir de sacré ennui ! C’est ce qui arrive au héros de Zaï Zaï Zaï Zaï. Il se rend tranquillement au supermarché du coin, achète quelques courses et un poireau, mais voilà qu’au moment de passer à a caisse catastrophe ! Il a oublié sa carte de fidélité dans l’autre pantalon. Il n’en faut pas plus pour faire paniquer la caissière, faire accourri le vigile, puis la police. Le héros tente de s’échapper à la traque de la police. Les journaux télévisé s’en donnent à cœur joie, invitant des experts. Faut dire que l’homme est un auteur de BD, ça explique tout ! Tout le monde à son mot à dire, au bistrot, à l’école, en famille… Le point de départ de ce “road movie” est complètement absurde et plus on avance dans le récit plus ça devient du grand n’importe quoi.
J’avoue que la couveture ne me faisait pas du tout envie et quand mes camarades k.bdéens ont proposé ce titre pour le prix k.bd j’y suis allée à reculons. Les premières pages feuilletées sur le coin d’une table étaient loin de m’avoir fait changer d’envie ! What the fuck ? Le mec se fait courser par la police parce qu’il a pas de carte de fidélité ? O_o
Et bien, j’avais tort !
Avant de rejeter l’album j’ai eu envie d’y regarder de plus près et passé la surprise que crée le côté complètement absurde de cette aventure, j’ai vite adhéré à l’histoire. Au début cela me faisait sourir et plus j’avançais dans le récit et plus ça me faisait rire. Maintenant je l’affirme : c’est franchement drôle. Sous cette épaisse couche d’absurdité fusent les critiques très juste de notre société, toujours en quête d’exagération.
tout ça n’est qu’une grande farce tragique
Il n’y a qu’a écouter les info ou les gens autours de nous pour se rendre compte à quel point c’est vrai. Une grande farce tragique dans laquel le moindre truc prends des proportion inimmaginables.
Et si on arraitait de se prendre la tête ? Si on prenais les choses un peu plus à la légère ? Voilà le message que nous délivre Fabcaro en nous faisant bien rire. Tout le monde en prend pour son grade, les bobos, les fachos, même les instits ! J’ai adoré les clins d’œil sur le métier d’auteur de bd.
et comme par hasard c’est un auteur bd… Je te les foutrais tous dans un charter moi et hop, direction Bruxelles
Bref c’est drôle et le dessin n’est finalement pas désagréable. Le coté très épuré s’accorde bien avec le récit. Une lecture que je conseille vivement.
Merci à l’équipe k.bd et aux éditions 6 pieds sous terre de m’avoir permis de découvrir cette bd
à lire aussi la synthèse de k.bd
Je l’ai lu et chroniqué à sa sortie c’était un coup de coeur presque. J’ai tellement ris je l’ai offert assez souvent cette année tant je la trouvais génial !
a mince, j’ai louppé ta chronique, j’irais voir 🙂
Moquais, le sujet ne me tente pas malgré cette bonne critique.
pareil, quand on me l’a conseillé j’avais vraiment pas envie. Finalement j’ai beaucoup aimé. Si jamais il te tombe entre les mains essaye de lui donner ça chance 😉
Ok, je lui laissera sa chance ;-).
si jamais, tu me dira ce que tu en aura pense 🙂
Promis ;).
Jubilatoire ! J’en ris encore !
Ce qui m’a fait le plus rire c’est le délire autour de sa profession, ça sent le vécu XD
Et au milieu de ce foutoir avec cette chasse à l’homme ou t’apparaît THE scène avec la bouteille de pierrier (oui je m’en suis toujours pas remise de celle là XD)
ah ! je me souviens pas de la bouteille de perrier 🙂
Mais si la mère et son fils !
Pas mal, mais un peu inabouti à mes yeux. La BD part un peu dans tous les sens, selon moi. Mais cela reste agréable à suivre.
c’est vrai que ça va dans tout les sens, mais finalement j’ai trouvé ça marrant, j’avais très peur au début de la lecture