Grands et petits écrans #34

Grands et petits écrans #34

21 janvier 2022 4 Par Bidib

Coucou, me revoici avec un petit billet films et séries. Comme j’ai beaucoup de retard à rattraper, cette semaine je vous ai fait une sélection spécial super héros.

Spider-Man No Way Home

Affiche Spider-Man: No Way Home

film de John Watts (2021) avec Tom Holland dans le rôle de Spider- Man et Benedict Cumberbatch dans le rôle de Dr Strange (😍)

Nous n’allions pas louper le dernier Spiderman ! D’autant plus que c’est l’un de nos superhéros préférés. Et si en plus Dr Strange est de la partie, on ne résiste pas.

Pour bien comprendre le début du film faut avoir vu Spider-Man : Far From Home, car le début de de No Way Home a un lien direct avec la fin du précédent.

[Attention spoiler !!]

Résumé : l’identité de Spider-Man a été révélée et Peter Parker se retrouve sous le feu des caméras qui épient tous ses mouvements. L’opinion est divisée entre ceux qui le prennent pour un superhéros et ceux qui le considèrent comme un super vilain. C’est alors qu’il a l’idée géniale d’aller demander de l’aide à Dr Stange qui a lui aussi une idée géniale : faire une incantation qui fera oublier à tous l’identité de Spider-Man. Et comme c’est une incantation délicate et dangereuse, il la lance avant d’avoir vraiment expliqué les tenant et aboutissant à son interlocuteur, qui, rappelons-le, n’est qu’un ado. Du coup, ce dernier intervient, modifie plusieurs fois l’incantation et tout part en couille. Une brèche est ouverte dans le multivers.

Qu’on m’explique le lien entre effacer la mémoire et ouvrir des passerelles iterdimensionnelles. Aucune, on est d’accord. Mais il fallait bien un prétexte, et comme la magie se passe de logique… Tais-toi et regarde le film ! Ok, ok… j’arrête de poser les questions qui fâchent.

Donc voilà, une brèche est ouverte et ceux qui s’y engouffrent sont les super vilains des précédentes versions de Spider Man (Octopus, Electro et le bouffon vert) accompagnés de leurs Spider-Man respectif : Andrew Garfield (The Amazing Spider-Man 2012) et Tobey Maguire (Spider-Man 2002). Résoudre le problème est simple : capturer tous les intrus et les renvoyer dans leur dimensions respectives. C’est là que tante May s’en mêle : il faut aider les super vilains. Voici donc Spider-Man et Dr Strange qui s’affrontent parce qu’ils ne sont pas d’accord. Spider-Man veut guérir les vilains, Dr Strange veut les renvoyer. Et comme Spider-Man trouve qu’avoir une seule mauvaise idée par film ce n’est pas assez, c’est lui qui l’importe.

Mais c’est parce que c’est ce qui est moralement correct de faire ! Enfin, t’a pas suivi l’histoire ? Heu… mettre en danger l’univers pour sauver 3 vilains qui n’ont rien demandé, je ne suis pas vraiment sure que ce soit la meilleure des solutions morales. Mais faut dire que je suis rarement d’accord avec les décisions morales de nos chers héros Marvel. Je dirais même que c’est dans leurs habitudes de faire les mauvais choix en nous faisant croire le contraire, mais passons.

Spider-Man il est gentil, il vaut sauver tout le monde même, les méchants. Il s’allie avec les autres Spider-Man, super bagarre, happy end. Non ! Non ! Pas de happy end, on est habitué maintenant. Les Marvel c’est dramatique ! On veut une histoire qui finit mal, un héros qui souffre. Et nous l’aurons.

Mon avis : là vous vous dites que j’ai détesté le film, mais pas du tout ! Je suis très bon public et même si je trouve que ça ne tient pas vraiment la route, que le scénario laisse à désirer et qu’il tombe dans la facilité, j’ai passé un très bon moment. J’aime bien Peter Parker, il n’arrête pas de gaffer, il n’a pas forcément de bonnes idées, mais il le fait avec le cœur et on est pris dans l’aventure. Il y a des scènes drôles, de l’action et comme j’ai vu tous les Spider-Man, retrouver les anciennes versions, ça m’a fait plaisir. Le trio de Spider-Man fonctionne bien, ils ont une bonne dynamique, même si là encore c’est un peu facile.

La fin est aussi logique que le reste (comprendre « pas du tout ») les gardiens se pointent sans raison (la raison invoquée est… ridicule) et on revient à la situation de départ, la décision qu’il aurait fallu prendre depuis le début. Donc tout ça pour rien ? Oui, c’est un peu ça. Mais ça permet à la production de faire une petite pirouette. On repart à zéro, on pourra refaire plein de films sur Spider-Man la petite araignée sympathique du quartier. Et ça c’est plutôt une bonne nouvelle, car au fond c’est cette facette là de Spider-Man que j’aime, le petit héros de quartier, pas l’avanger avec le destin de l’univers (et même du multivers) entre les mains.

Avec Mimiko nous avons passé un très bon moment, on passe toujours un bon moment avec les Marvel parce qu’on est bon public, on se laisse facilement emporter par l’univers, les personnages et l’aventure. Chéri lui a été très déçu. Et je dois avouer que si je prends le temps de réfléchir au scénario ce n’est pas terrible. Mais en regardant le film au premier degré sans réfléchir, je me suis bien marrée.


The Amazing Spiderman

Affiche The Amazing Spider-Man

Film de Marc Webb ( 2012) avec Andrew Garfield dans le rôle de Spider-Man

En sortant du cinéma, avec Mimiko on s’est dit que ça serait sympa de se refaire les vieux Spider-Man et nous avons commencé par celui-ci avec Andrew Garfield. Avec Mimiko on s’accorde à dire que de tous c’est le plus drôle, même s’il y a des moments dramatiques. En plus l’intrigue est plutôt sympa et en lien avec les parents de Peter Parker ce qui donne un peu plus de profondeur à sa transformation par rapport à d’autres versions.

Le jeune Peter Parker se fait piquer par une araignée dans un labo. Il s’y est introduit, car il veut en apprendre plus sur ses parents morts des années plus tôt. Il vient en effet de découvrir qu’ils travaillaient comme chercheurs pour se labo. La morsure de l’araignée transgénique va avoir les effets qu’on connaît et Peter va devenir peu à peu Spider Man le justicier. Mais sa quête de justice commence avant tout comme un quête de vengeance suite à la mort de son oncle. Pendant se temps là un chercher fait d’étonnant progrès dans ses recherches et devient un gros lézard qui veut transformer la ville entière, Spider Man va devoir donner tout ce qu’il a pour réussir à sauver la ville.

J’aime ce Spider Man, car il y a une véritable transformation du personnage, d’abord égoïste, qui grandit, gagne en maturité et voit ainsi sa motivation évoluer, il ne prend plus son costume pour les mêmes raisons. On suit ici un véritable parcours initiatique. Par ailleurs, le lien entre les parents et le labo où se trouve l’araignée responsable de sa transformation donne un sens à sa transformation, il ne s’agit pas que de hasard.

Bref c’est un de mes Spider Man préférés que j’ai eu plaisir à redécouvrir.


Aquaman

Affiche Aquaman

Film de James Wan (2018)

avec Mimiko nous avons aussi regardé il n’y a pas longtemps  Aquaman que nous avions déjà vu au cinéma (en VO Mimiko n’avait pas suivi grand-chose de l’intrigue, elle n’était pas très contente 😅).

Arthur est le fil d’un gardien de phare et d’une reine atlante. Alors qu’il est encore enfant, sa mère repart sous la mer pour protéger sa famille. Dès années plus, tard les Atlantes, sous l’influence du prince héritier, demi-frère d’Arthur, menace d’envahir la surface et de soumettre les humains. On se demande pourquoi ils n’y ont pas pensé avant vu leur supériorité physique et technologique et ce que les humains font aux océans. Bon comme d’habitude je suis du côté des méchants. 🤣 seul Arthur, aussi légitime héritier du trône, va pouvoir sauver la situation et protéger les humains.

On a passé un bon moment c’est drôle, le personnage d’Aquaman est plutôt marrant, assez balourd. Le scénario ne casse pas trois pattes à un canard, mais on passe un bon moment, de l’action, de l’humour et encore de l’action. On ne fait pas dans le subtil avec ce film.


La ligue des justiciers

Affiche Justice League

Film de Zack Snyder (2017)

synopsis : Après avoir retrouvé foi en l’humanité, Bruce Wayne, inspiré par l’altruisme de Superman, sollicite l’aide de sa nouvelle alliée, Diana Prince, pour affronter un ennemi plus redoutable que jamais. Ensemble, Batman et Wonder Woman ne tardent pas à recruter une équipe de méta-humains pour faire face à cette menace inédite. Pourtant, malgré la force que représente cette ligue de héros sans précédent – Batman, Wonder Woman, Aquaman, Cyborg et The Flash –, il est peut-être déjà trop tard pour sauver la planète d’une attaque apocalyptique… (source : SensCritique)

Pour rester dans l’ambiance nous avons aussi regardé Justice League. Il y a quelques scènes amusantes, mais dans l’ensemble est un peu trop grave. Et je trouve dommage qu’on ne donne pas plus de place aux héros secondaires. J’aimais bien le personnage de Flash j’arais aimé le voir un peu plus évoluer, Cyborg aussi est intéressant comme personnage. J’aurais aimé les voir davantage évoluer. Un film sur The Flash j’aurais bien aimé aussi. J’aime bien Ezra Miller.


Hawkeye

Affiche Hawkeye

Série de Jonathan Igla (2021)

Pendant les vacances de Noël, nous avons regardé en famille la série Marvel Hawkeye, une série très familiale calibrée pour les fêtes de fin d’année. On y retrouve notre discret avanger à la retraite. Il est à New York pour  je ne sais plus quelle raison quand la tenue du Ronin refait surface. Un clan criminel se met à sa poursuite et Clint cherche aussi qui se cache sous la tenue. C’est ainsi qu’il fait la rencontre d’une jeune archère hors pair qui l’entraine dans une nouvelle aventure. Ses vacances en famille risquent d’être compromises. Réussira-t-il a les rejoindre à temps pour fêter Noël avec eux ? Il se pourrait bien en tout cas qu’il aie trouvé la relève.

Une petite série sympa, à regarder en famille, avec de l’action et de l’humour. Nous avons passé un bon moment, sans que cela soit inoubliable. L’intrigue reste très simple, à la portée des plus jeunes amateurs de Marvel.

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