Les soeurs Carmines tome 1 : le complot des corbeaux [audiobook]

Bonjour. Aujourd’hui, je vous retrouve pour vous parler du premier tome de la saga Les soeurs Carmines d’Ariel Holzl que j’ai découvert dans sa version audio lue par Adélaïde Poulard, grâce à NetGalley.

Grisaille, ville aux tristes allures gothiques où il fait toujours gris dépression. La ville est gouvernée par de nobles familles sous l’égide d’une reine sans pitié. Vampires, nécromanciens et autres douteuses familles à l’assassinat facile se partagent la mainmise sur les différents quartiers. C’est dans cette ambiance funeste que l’on découvre nos trois sœurs Carmine. Merryvère, la cadette, est une monte-en-l’air, cambrioleuse arrondissant les fins de moi par quelques larcins. Faut dire que les finances de la famille vont très mal depuis la disparition de la mère Carmines. Tristabelle est trop occupée par sa toilette et ses sorties pour se soucier de gagner de l’argent et Dolorine n’est qu’une enfant. C’est à Merry que revient le devoir de nourrir la famille. Sauf que, si elle n’est pas mauvaise cambrioleuse, Merry a une sacrée déveine. Et elle se laisse embarquer dans ce qui aurait dû être une affaire facile et qui va se révéler un véritable désastre. La ville à ses trousses : les voleurs à qui elle doit de l’argent, un mystérieux assassin, la famille vampire, les nécromanciens… tous on ont après elle, et tout ça pour quoi ? Un si maigre larcin que cela ne va même pas payer une miche de pain. Merry et ses sœurs vont devoir sauver leur peau, échapper aux conspirations, aux corbeaux et aux vampires.

Une ambiance gothique qui flirte avec humour avec la caricature et la dérision. Ici tout est too much et ça fonctionne très bien. J’ai passé un très bon moment avec se roman léger et drôle. J’ai beaucoup aimé les trois sœurs Carmines aux caractères bien trempés et très différentes les unes des autres. J’ai eu un petit faible pour la petite Dolorine que l’on découvre à travers des extraits de son journal intime. Une petite fille à l’imagination fertile et au talent  extraordinaire. Merry est la plus sérieuse, la seule à avoir les pieds sur terre. Et si sa sœur Tristabelle à l’air très superficielle, elle ma beaucoup fait rire par son flegme à toute épreuve et son sarcasme.

Une ambiance très particulière, digue d’un conte gothique, mais avec toujours cette touche d’humour qu’illumine toute la grisaille. Le tout parfaitement agrémenté par une jolie performance d’Adélaïde Poulard qui rend ce récit particulièrement vivant adoptant une intonation différente pour chaque soeur. Une chouette aventure que je suis ravie d’avoir découverte en audio, j’avais vraiment l’impression d’assister à une pièce de théâtre.