Bilan livresque : Octobre 2023 {by Kio}

On approche petit à petit de cette fin d’année ! J’ai l’impression qu’elle est passée drôlement vite…

Donc ce mois-ci, contrairement au précédent, j’ai plus lu ! Et non, je n’ai toujours pas lu de mangas, en ce moment je n’ai pas envie d’en lire, je ne sais pas pourquoi.  Par contre, j’ai lu un magazine (ce qui est très rare) et ~6 romans, je dis environ, car il y a un abandon… Je suis très dégouté, j’avais tellement entendu du bien de ce livre, mais bon ça n’a pas marché avec moi… Il est vrai que je ne mets jamais mes abandons dans les bilans, mais je suis sûre que je ne continuerai pas ce livre donc je le mets quand même (je le compte comme « fini »). J’ai aussi légèrement modifié mon organisation dans cette chronique.

⇒ Côté romans

If were villains de M.L Rio

Genre : Thriller psychologique, drame, théâtre et Shakespeare. 

Édité chez fibs.

Résumé : 

Oliver Marks vient de purger une peine de dix ans de prison pour le meurtre d’un de ses meilleurs amis… un meurtre qu’il n’a peut-être pas commis. Le jour de sa libération, il retrouve le policier qui l’a fait condamner. Le commissaire Colborne prend sa retraite ; mais il veut savoir ce qui s’est réellement passé, dix ans plus tôt.
À l’époque, Oliver poursuit ses études pour devenir comédien dans un conservatoire très réputé. Il remarque bientôt que ses talentueux camarades, avec qui il étudie Shakespeare, semblent jouer le même rôle sur scène et dans la vie : le méchant, le héros, le tyran, la femme fatale… tandis qu’Oliver, lui, a l’impression d’être toujours coincé dans un rôle secondaire. Mais le théâtre menace d’envahir pour de bon la réalité lorsque les rôles s’inversent et que les relations se pervertissent…

Mon avis :

Alors… ce livre a autant été une très bonne lecture qu’une déception. Cela faisait un moment que je n’arrêtais pas d’entendre parler de ce roman sur le booktok US et lorsque j’ai vu qu’il allait enfin d’être édité en France, je l’ai directement acheté. Avant d’entamer cette lecture, je mettais fait une image précise de l’histoire et je pense que c’est ça qui m’a fait moins apprécié le livre, malheureusement.

Passons à mon réel avis. Ce que j’ai beaucoup aimé dans ce livre c’est son ambiance, nous sommes vraiment plongés dans une Dark academia et j’adore ce style. Les personnages sont intéressants, mais j’ai eu quelques problèmes avec eux durant ma lecture, surtout avec un en particulier… Pour de ce qui est de l’intrigue, et bien j’ai deviné le plot twist, mais j’ai été tout de même surprise de la fin. Le rythme est un peu lent et il y a parfois des longueurs. Par contre, j’ai totalement adoré la fin, elle était pleine de rebondissements, d’actions et de vérités. Je ne voulais même plus lâcher le livre tellement j’étais prise dans l’histoire. La plume de l’autrice est superbe et on voit bien qu’elle maîtrise le sujet du théâtre.

Malheureusement, il y a un point qui m’a beaucoup gêné durant la totalité de ma lecture… Meredith. Franchement, j’ai détesté le personnage. Je ne l’ai trouvée attachante à aucun moment, elle m’a agacé tout le long. Mais ce qui m’a le plus énervé, c’est la relation qu’elle a avec Olivier. Je ne comprenais rien et je trouvais ça juste toxique et inutile. Je ne comprends toujours pas pourquoi Olivier était autant attaché à elle. Par contre, j’ai adoré le personnage de Fillipa, même si on la voit très peu, je me suis attaché à ce personnage et j’aurais aimé qu’elle soit plus présente dans le livre. Puis j’ai beaucoup apprécié James, même si certaines de ses actions sont restées incompréhensibles à mes yeux.

Ma note finale : 4.5/5 (j’allais de base mettre 4/5, mais la fin m’a tellement plu que ça a remonté ma note).

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Lais de Marie de France

Genre : poésie, classique, contes et légendes bretonnes. 

Édité chez Folio.

Résumé : 

Les Lais de Marie de France est un recueil de douze courts récits en vers. En général, ce sont des aventures d’origine bretonne qui glorifient l’amour courtois dans un milieu chevaleresque.

Mon avis : 

Vous l’avez sans doute deviné, mais c’est un livre de cours. Et qui dit livre de cours dit nul.

Je tiens à préciser que j’étais d’abord contente que ces lais soient écrits sous forme de contes et non en poésie (car je n’aime pas la poésie, je ne comprends jamais les textes qu’on nous donne…). Donc j’ai commencé à lire ce livre et au premier abord, il semblait sympathique. Certains lais étaient bien d’autres ennuyeux puis au fur et à mesure de la lecture, j’en pouvais plus. C’est pour dire ! Je n’ai même pas fini le dernier lai tellement il m’a ennuyé. Franchement, TOUS les lais se ressemblaient, il n’y avait aucune originalité dans chacun et j’en pouvais plus de relire la même histoire, mais dans différents temps et avec différents personnages.

Petit récap des 12 lais en seulement une phrase : un chevalier hyper badass et super bg rencontre « la plus belle femme de tout le pays » et ils tombent amoureux en seulement 2 regards puis un drame arrive et l’un d’eux meurt. Voilà ! Tentant n’est-ce pas ? Et bien, dites-vous que j’ai lu 100 pages avec ce scénario là répété en boucle… C’était les 100 pages les plus longues de ma vie.

Ma note finale : 2/5 (pour la participation).

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La reine du bal de Mary Higgins Clark & Alafair Burke

Genre : Policier, enquête, série télévisée, héritage et meurtre. 

Édité chez Le livre de poche. 

Résumé : 

Ce soir-là, elle était la reine du bal… pour la dernière fois : la riche et mondaine Virginia Wakeling a été tuée lors du gala du Metropolitan Museum dont elle était l’une des plus généreuses donatrices, vraisemblablement précipitée du toit. Par qui ? L’affaire n’a jamais été élucidée.
Trois ans plus tard, Laurie Moran, l’enquêtrice phare de l’émission Suspicion, s’empare du cold case. Elle découvre vite que Virginia était une femme très courtisée : un petit ami nettement plus jeune qu’elle, désigné à l’époque comme le principal suspect, mais également nombreux de personnalités en vue – collectionneurs, promoteurs immobiliers, entrepreneurs… – avaient noué avec elle d’étroites relations.
Tous étaient présents lors de la célèbre soirée caritative. Mais qui aurait eu intérêt à se débarrasser de Virginia ?

Mon avis : 

Très bonne découverte ! J’ai directement accroché à l’histoire. Si je n’avais pas eu à lire les lais, j’aurais pu finir ma lecture en seulement 2 jours tellement j’étais à fond dedans. L’une des choses qui m’a le plus plu dans ce livre c’est ses chapitres, ils sont tous plus ou moins courts ce qui rend la lecture très fluide. Les personnages étaient très attachants et j’ai adoré voir la relation familiale qu’à Laurie avec son fils et son père. Puis j’ai aussi aimé voir l’évolution de sa relation avec Alex (la romance est très très mise de côté, mais ils étaient tout de même mignons à voir). Et pour l’enquête, j’étais directement prise dedans. Je voulais vraiment savoir qui était le meurtrier, d’ailleurs le plot twist m’a surprise et l’action de fin était incroyable. J’avais le cœur qui battait vite à ce moment-là ! Je me souviens, lorsque je finissais mon roman, j’avais mon cours de SVT juste après et je me dépêchais de le finir pour ne pas me laisser dans le suspense.

En bref, l’intrigue était vraiment prenante, je dois tout de même admettre qu’à certains passages des longueurs se font ressentir, mais j’ai tellement apprécié ma lecture que je ne l’ai pas compté dans ma note.

Ma note finale : 5/5 (ce n’était pas loin d’être un coup de cœur, mais les longueurs m’ont quand même dérangé).

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Cemetery Boys de Aiden Thomas.

Genre : Urban fantasy, young adult, romance LGBT+, transidentité. 

Édité chez Naos. 

Résumé : 

Yadriel est un brujo. Pas une bruja. Si les femmes peuvent guérir, les hommes, eux, savent rappeler les esprits. Parce qu’il tient à prouver à sa famille qu’il possède bien les pouvoirs de son genre, il se rend dans l’église du cimetière afin d’invoquer un fantôme. Arme magique au poing et meilleure amie pour l’aider, il fait alors de son mieux pour convoquer l’âme de son cousin décédé, afin de comprendre les raisons de sa mort.
Alors qu’il pense avoir réussi, il découvre que le fantôme qu’il vient de ramener au milieu de l’église familiale n’est pas tout à fait le bon…

Mon avis : 

Ça a été une bonne lecture, mais j’ai malheureusement trouvé plus de points négatifs que de points positifs sur mon avis.

Déjà, il faut savoir que j’ai fait une énorme pause durant cette lecture, je l’avais commencé en début juillet puis je l’ai repris qu’au mois d’octobre. Et j’ai bien fait, car c’était la parfaite saison pour le reprendre, car l’histoire se passe durant Halloween. Le livre se lit assez rapidement, mais contrairement à La reine du bal il a des chapitres de 30 pages… Ce qui est un peu démotivant lorsqu’on entame un nouveau chapitre. Pour ce qui est de l’histoire, l’idée était vraiment bien, une ambiance avec des esprits, une communauté que seuls eux peuvent communiquer avec ces fantômes et tout un système de magie étaient vraiment pas mal, mais j’ai trouvé que cela a été mal amené. Le point qui m’a vraiment le plus gêné c’est la temporalité. Dans ce livre de pratiquement 500 pages, il ne se passe que 2 jours. Ce qui est trop court, car du coup l’évolution de la romance entre les deux protagonistes est illogique. (En à peine deux jours, ils sont tombés amoureux, ce qui n’est franchement pas naturel). Puis il y a aussi énormément de descriptions pour rien, vers la fin j’ai même fini par sauté plusieurs lignes et lire que les scènes d’actions tellement ça m’agaçait.

Mais le point positif est que la culture espagnole est très mise en avant dans l’histoire, car la communauté de brujx est inspirée de mythes et légendes de cette culture et nous retrouvons énormément de dialogues en espagnol (bien évidemment je ne fais pas LV2 espagnol donc je ne comprenais rien). J’ai pu apprendre de nouvelles choses sur cette culture et j’en suis contente. Ce livre dénonce aussi le racisme aux États-Unis. Malgré les nombreux points négatifs que j’ai cités, ce livre reste tout de même une bonne lecture.

J’ai aussi fait un autre article sur ce livre, je l’ai recommandé pour les personnes qui voudraient commencer la fantasy. Car même si, il ne m’a pas spécialement marqué, il est relativement simple et compréhensible (si on fait LV2 espagnol).

Ma note finale : 3.5/5

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Les vacances d’Hercule Poirot de Agatha Christie

Genre : Policier, meurtre, enquête et vacances près de la plage. 

Édité chez Le Livre de Poche. 

Résumé : 

Hercule Poirot aimerait bien passer des vacances tranquilles. Une petite île, un hôtel agréable, une cuisine soignée, des pensionnaires charmants… Tout irait pour le mieux si, au milieu des estivants, ne tournait Arlena Marshall, une de ces femmes fatales qui font perdre la tête aux hommes. Mais était-ce une raison pour l’étrangler ? Drôles de vacances pour Hercule Poirot…

Mon avis : 

Comme d’habitude, j’ai aimé ce roman d’Agatha Christie. Il est sympathique et assez court donc il se lit rapidement. Entre 2 grosses fantasys, c’est parfait. Le seul défaut que je peux citer dans cette lecture c’est le nombre de personnages. Agatha Christie aime bien mettre beaucoup de personnages comme ça, ça fait plus de suspects. Mais le problème est qu’il m’arrive souvent de me perdre et de les confondre entre eux, donc c’est parfois embêtant, mais je n’ai rien d’autre à dire. Et bien évidemment je n’ai pas deviné le plot twist de fin donc c’était une sacrée surprise. En bref, cette lecture était agréable et divertissante digne d’un Agatha Christie.

Ma note finale : 4/5

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La vie invisible d’Addie Larue de V.E Schwab

Genre : Fantastique, historique, malédiction et romance. 

Édité chez Lumen. 

Résumé : 

Une nuit de 1714, dans un moment de désespoir, une jeune femme avide de liberté scelle un pacte avec le diable. Mais si elle obtient le droit de vivre éternellement, en échange, personne ne pourra jamais plus se rappeler ni son nom ni son visage. La voilà condamnée à traverser les âges comme un fantôme, incapable de raconter son histoire, aussitôt effacée de la mémoire de tous ceux qui croisent sa route. Ainsi commence une vie extraordinaire, faite de découvertes et d’aventures stupéfiantes, qui la mènent pendant plusieurs siècles de rencontre en rencontre, toujours éphémère, dans plusieurs pays d’Europe d’abord, puis dans le monde entier. Jusqu’au jour où elle pénètre dans une petite librairie à New York : et là, pour la première fois en trois cents ans, l’homme derrière le comptoir la reconnaît. Quelle peut donc bien être la raison de ce miracle ? Est-ce un piège ou un incroyable coup de chance ? Embarquée dans un voyage à travers les époques et les continents, poursuivie par un démon lui-même fasciné par sa proie… jusqu’où Addie ira-t-elle pour laisser sa marque, enfin, sur le monde ?

Mon avis : 

Vous l’avez peut-être deviné, mais c’est bien lui que j’ai abandonné… Je sais que je m’attrapais les foudres de ses nombreux fans, car ce livre a beaucoup fait parler sur les réseaux sociaux, notamment bookinsta & booktok. Je m’étais fait influencer et l’avais demandé à Noël dernier. Étant donné que c’est un pavé de 700 pages, j’avais toujours repoussé ma lecture. Puis en septembre je me suis enfin lancé…

J’aurais dû deviner que ce livre n’était pas fait pour moi, car je me suis vraiment ennuyé durant cette lecture. J’ai survécu pendant 375 pages puis je l’avais mis de côté pour en lire un autre, mais finalement j’ai décidé que je ne continuerais pas en octobre, car l’histoire ne m’intéresse pas. Ça a été pour moi une véritable perte de temps, l’histoire se répète à chaque fois et les relations entre les personnages sont illogiques à mes yeux. Je n’ai vraiment pas aimé Luc, il m’a énervé et Addie n’est pas mieux. Pour Henry, j’ai ressenti un peu de peine pour lui face à son passé, mais sans plus. J’ai l’impression que l’histoire n’évolue pas au fur et à mesure de la lecture. Le seul point positif que je peux donner à ce livre c’est que la plume de l’autrice est poétique, mais elle parle pour ne rien dire donc sans intérêt pour moi. (Je suis désolé pour tous les gens qui ont adoré le livre, mais je ne comprends vraiment pas sa hype sur les réseaux…).

Ma note finale : 2/5 (comme pour les lais, je mets cette note pour la participation).

⇒ Côté magazine

Les grandes penseuses

Genre : Histoire, science et féminisme. 

Publié chez Sciences Humaines. 

Résumé : 

Dans ce Grand Dossier de Sciences Humaines nous avons rassemblé quatre-vingt-sept figures féminines qui ont jalonné l’histoire des idées. Que nous enseignent-elles ? Leurs réflexions ont emprunté des voies différentes de celles des hommes, comme la philosophie de l’amour, la littérature romanesque, les sciences de l’éducation, la psychologie et la psychanalyse, l’étude des discriminations, des minorités et du genre, le care… Une situation due sans doute aux centres d’intérêt de ces femmes, à leur rôle assigné, mais aussi aux résistances masculines auxquelles elles se sont heurtées, et qui les ont incités à inventer leurs propres sujets de recherche.

Mon avis : 

Ce magazine a été le tout premier « livre » que j’annote réellement. J’ai souligné et surligné de nombreux passages et pris des notes dessus, j’ai vraiment aimé le faire.

Ce magazine est vraiment intéressant, j’ai pu apprendre de nouvelles choses sur les femmes de l’époque et découvrir de nouvelles figures emblématiques. J’ai bien aimé son organisation, tout était rangé dans l’ordre chronologique de l’histoire. J’ai plus préféré le début, car cela abordé l’Antiquité et le Moyen-Âge qui sont mes périodes préférées. À partir des temps modernes, j’ai commencé à moins apprécier, mais cela restait intéressant. Puis à l’époque contemporaine, j’ai trouvé ma lecture longue.

Ma note finale : 4/5

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Et voici la fin de cette nouvelle chronique, j’espère que vous l’avez appréciée ! C’est la première fois que je parle de magazines et de mes abandons dans ce bilan. (Encore désolé pour les fans d’Addie LR).

Merci avoir lu et la prochaine pour le prochain article !