Bilan livresque : Août 2024 {by Kio}
Bonjour, les vacances d’été sont finies et j’en ai vachement profité, je l’avoue… Étonnement, j’ai lu énormément de mangas ! (ce qui faisait longtemps). C’est grâce à ma tante, aussi fan de mangas, on en a toutes les deux profité pour aller s’en acheter des nouveaux et lire ensemble !
J
Excusez de l’ÉNORME retard… À cause de la reprise des cours, j’ai complètement oublié de poster cet article. Maintenant que les vacances d’Halloween sont arrivées, je vais essayer de rattraper mon retard, car j’ai plusieurs articles en cours..
Bilan : 3 romans, 11 mangas et 1 manhwa = 15 livres (oui, oui 15… même moi je n’y crois pas)
⇒ Côté romans
The curse of saints de Kate Dramis
Thème : Fantasy, triangle amoureux, ennemies to lovers, royauté, magie, dieux, secrets et espions.
Édité chez Calix.
Résumé :
En tant qu’espionne émérite et troisième commandant de la reine, Aya a voué sa vie au royaume, utilisant les capacités que les dieux lui ont données pour le protéger des dangers qui menacent. Son serment garantit qu’elle défendra toujours ceux aux côtés desquels elle se bat, y compris Will, son rival et Exécuteur de la souveraine. Forcés de travailler ensemble, Aya et Will s’évertuent à maintenir une trêve difficile pour accomplir leur devoir. Mais lorsque Aya libère un pouvoir que leur monde n’a pas connu depuis des siècles, ils vont devoir faire front pour découvrir qui… ou ce qu’elle est vraiment.
Mon avis :
Lecture très sympathique ! Malheureusement, j’ai trouvé plusieurs défauts qui m’ont freiné dans la lecture, mais j’ai quand même aimé le premier tome de cette trilogie !
Pour commencer, j’ai adoré l’univers sur le système de magie et l’histoire des dieux, leurs saints, les contes et la guerre magique. C’est très intéressant et cela m’a captivé durant une bonne partie de la lecture, ce qui donne de la profondeur à l’histoire. Les décors sont aussi très sympas, nous passons sur plusieurs atmosphères tels que l’hiver, avec les rues sombres et froides, à un royaume plus ensoleillé, où la chaleur et l’odeur de la mer règnent dans le territoire. Mais aussi au désert ou à la forêt, les personnages bougent beaucoup ce qui rend le récit un peu moins ennuyeux. L’intrigue de départ m’a beaucoup plu, j’aime les enquêtes d’espionnages et les complots politiques.
Malheureusement, à partir de la deuxième partie de l’histoire, j’ai eu du mal à accrocher. Quelques longueurs se font ressentir, mais surtout la protagoniste m’a agacé à de nombreuses reprises. Ses disputes avec Will sont redondantes et elle ne veut même pas l’écouter, se répétant qu’elle le déteste blablabla. Elle n’arrête pas de s’apitoyer sur son sort (ce que je peux comprendre sur certains points), mais pendant toute la moitié du livre ça commence à être long. À l’inverse, j’ai bien aimé Will (bien qu’il a été lui aussi chiant à certaines reprises), j’aurais aimé avoir un peu plus d’infos sur son histoire. J’ai adoré le personnage de Josie ! Sa gentillesse et sa personnalité m’ont directement plu dès son arrivée dans le récit. Elle est mon personnage préféré de la saga et c’est vraiment dommage qu’on ne la voie pas plus que ça.
Le plus gros défaut de ce livre c’est les 150 dernières pages, bien qu’elles sont importantes et intéressantes pour la suite du déroulement de l’histoire, on a une panoplie de révélations qui s’enchainent les unes après les autres au point où on ne sait plus qui est le méchant ou le gentil. J’ai été totalement perdue, je ne comprenais rien à ce qu’il se passait. Malgré ça, j’ai très envie de découvrir la suite de cette saga, car l’intrigue m’intéresse.
Ma note : 3.5/5
/!\ Le prochain livre a été écrit par une autrice problématique (F.V Estyer). J’ignorais avant d’avoir fini ses deux livres (Sander et Knox de la saga les dieux du campus) qu’elle avait écrits un autre ouvrage qui a fait polémique (où l’inceste a été banalisé et romanisé). Je ne cautionne pas son manuscrit et ne partage pas les mêmes valeurs qu’elle. Donc, par choix personnel, je vais simplement donner mon avis peu détaillé sans pour autant le recommander. /!\
Les dieux du campus – T4 Knox de F.V Estyer et Phoenix B. Asher
Thème : romance universitaire, football, cheerleading, sport, traumatismes, acceptation de soi.
Édité chez Hugo Poche.
Résumé :
Fils de parents militaires, lui-même ancien membre de l’armée, Knox n’a jamais avoué son homosexualité à qui que ce soit. Il a toujours préféré garder ce secret pour lui, ne le partageant qu’avec des partenaires occasionnels lors d’étreintes sans lendemain. Mais au gré d’échanges en ligne, il finit par tomber sous le charme de cet homme avec qui il passe des heures à discuter. Un homme dont il connaît bientôt tout, hormis son identité.
Pierce, de son côté, rêve de trouver le partenaire de sa vie. Ou du moins celui qui l’aidera à prendre confiance en lui. Timide, mal dans sa peau, il n’y a qu’à travers les sites de rencontres qu’il parvient à s’ouvrir, mais il n’a jamais osé s’aventurer plus loin. Jusqu’à cet inconnu avec qui il commence à parler jour et nuit, et qui semble le comprendre comme personne.
Pour l’un comme pour l’autre, les risques à passer du virtuel au réel sont nombreux. Les prendre en vaut-il vraiment la peine ? Et si la personne derrière l’écran n’était pas celle à laquelle ils s’attendaient ?
Mon avis :
J’ai beaucoup aimé ce tome que j’ai dévoré en 2 jours seulement. La plume est fluide bien qu’un peu grossière. Je me suis très vite attaché aux protagonistes, au début je pensais ne pas vraiment apprécier Knox, mais il m’a très vite surprise, certaines de ses actions m’ont plu. (C’est un très bon bookboyfriend). Pierce, quant à lui, m’a beaucoup touché avec son histoire et ses traumatismes. Ensemble, ils ont su s’aider et se découvrir et j’ai adoré voir l’évolution de leur relation. Néanmoins, j’avoue m’être ennuyé sur quelques passages qui manquer de rebondissement ou d’action (après je ne suis pas étonné étant donné que c’est une romance). Je ne sais pas quel tome j’ai préféré entre celui de Sander ou de Knox, mais j’ai préféré le couple Knox x Pierce.
Ma note : 4.5/5
Meurtre en Mésopotamie de Agatha Christie
Genre : Policier, enquête, meurtre, archéologie, drame et détective.
Édité chez Le livre de poche.
Résumé :
En arrivant sur le chantier de fouilles de Tell Yarimjah, Miss Amy Leatheran ouvre de grands yeux.
Quoi de plus dépaysant pour une jeune infirmière que ce pays exotique, cette équipe d’archéologues installée loin de tout ? Et quelle mission singulière que d’avoir à veiller sur la belle Mrs Leidner, en proie à des hallucinations et des terreurs diverses…
Miss Leatheran va tâcher de s’acquitter au mieux de ses fonctions. Mais, de masques terrifiants paraissant à la fenêtre en menaçantes lettres anonymes, les angoisses de Mrs Liedner vont finir par l’étreindre à son tour.
Et lorsque cette dernière sera assassinée, Amy aura le rare privilège d’assister de près à une enquête de l’illustre Hercule Poirot.
Mon avis :
Une enquête captivante, des nouveaux décors et de l’intrigue, quoi demander de mieux ?
Cela faisait longtemps que je n’ai pas lu un Agatha Christie, ça m’avait un peu manqué cette atmosphère étouffante et captivante lorsque l’on cherche le meurtrier. Et je suis fière de dire que je l’ai trouvé avant même que Poirot l’annonce ! (ce qui est une première !) J’avais plusieurs hypothèses durant tout le livre et l’une d’elles s’est avérée vraie ! J’ai bien aimé l’univers de cette enquête, nous sommes plongés en plein milieu du Moyen-Orient avec un chantier d’archéologie. C’était très intéressant d’en apprendre un peu plus sur ce domaine.
Les cent premières pages se lisent très vite, la première partie du livre reste très introductive ce qui nous laisse du temps pour découvrir chaque personnage et leur rôle dans l’histoire. Mais encore une fois, l’autrice n’a pas su doser avec le nombre de personnages, car je me suis perdue entre tous les noms… Même à la fin, je ne savais plus qui était qui à force de tous les confondre.
Le rythme à la fin ralentit grandement et j’avoue avoir eu du mal à le terminer, mais j’étais tellement curieuse de savoir la fin de l’enquête que je ne me suis pas arrêté. J’ai beaucoup apprécié cette lecture, cependant il ne s’agit pas d’un de mes livres préférés de l’autrice.
Ma note : 3.5/5
⇒ Côté du manhwa
Cours manager Ha, cours ! de Latte Panda
Genre : Bl’s, coup d’un soir, romance, célébrité, mannequinat et tranche de vie.
Lu en ligne.
Résumé :
En vacances à Phuket, Ju Weon rencontre Eiden, mannequin de renommée mondiale avec qui il passera une nuit exquise. Une fois de retour en Corée, surprise, son coup d’un soir, qu’il ne pensait jamais revoir, tourne une pub pour son agence de communication.
/!\ Attention ce manhwa contient de nombreuses scènes à caractères sexuels explicites /!\
Mon avis :
Très sympa ! Cela faisait plusieurs jours que j’essayais de trouver un nouveau manwha à lire et je suis tombée sur lui par hasard, les dessins m’avaient attiré l’œil.
Au départ, j’ai eu du mal à m’accrocher. Les dix premiers chapitres ne m’ont pas du tout séduit, j’avais même hésité à l’abandonner. J’avais peur que ce soit encore une fois une romance toxique avec que du sexe, mais non ! La suite est beaucoup mieux et j’ai bien fait de continuer. Les personnages se rencontrent très vite et les scènes de sexe sont déjà présentes dès les premiers chapitres (ce qui peut rebuter je l’avoue). Cependant, ça se calme par la suite et une véritable relation se crée par la suite.
Leur relation est vraiment très mignonne, Eiden m’a fait beaucoup rire avec ses changements d’émotions et son exagération excessive. Ju Wean, lui, est très basique. Le bottom classique qu’on retrouve dans la plupart des Bl’s, mais je me suis tout de même attaché à lui.
Ma note : 4/5
⇒ Côté des mangas
Mother’s spirit (T1 & 2) de Enzo
Genre : Yaoi, comédie, romance, japon, île, tribu, apprentissage.
Édité chez Yaoi Taifu.
Résumé :
Contraint par le président de son université d’héberger un étudiant étranger, Ryouichirou est loin de se douter que cet invité va bouleverser son paisible quotidien. Qaltaqa est originaire d’une tribu qui vit à l’écart de toute civilisation. À son arrivée au Japon, ce jeune et fier guerrier est complètement perdu dans ce nouvel environnement. En plus de ne pas comprendre un mot de japonais, la moindre technologie l’effraie. Obligé de le surveiller non-stop, Ryouichirou est exaspéré par cette situation. Cependant, la peur qui s’affiche sur le visage de Qaltaqa commence peu à peu à l’attendrir.
Mon avis :
J’ai bien aimé relire ce yaoi. Il est très mignon et je suis particulièrement fan des dessins, ce qui m’avait attiré au premier coup d’œil. L’histoire en elle-même reste basique, mais j’ai apprécié le côté enseignement et apprentissages d’une civilisation à une autre. Les modes de vie sont très différents et cela mène à plusieurs scènes assez comiques entre les deux protagonistes qui apprennent à se connaître. Les réactions de Ryô m’ont fait beaucoup rire et même le président de l’université est hilarant (et très aléatoire aussi…) Néanmoins, j’ai préféré Qaltaqa, son côté curieux et doux m’a attendri. Sa peur des technologies est adorable et marrante. Entre les deux tomes, j’ai préféré le deuxième (où on en apprend plus sur la tribu de Qaltaqa).
Ma note : 4/5
Mon voisin le métalleux de Mamita
Genre : Yaoi, romance contemporaine, tranche de vie, musique, métal.
Édité chez Hana Collection.
Résumé :
Kento, un étudiant en master fauché, était sur le point de mourir de froid chez lui quand il est sauvé par Sôshi, son voisin. Celui-ci, taciturne, est habillé tout en noir et semble inaccessible. Mais Kento ne peut pas résister à ce regard caché derrière ces mèches noires, qui a l’air d’implorer quelque chose. Sôshi se met à lui cuisiner des petits plats tous les jours, sans se douter que Kento est gay et qu’il tente d’étouffer ses sentiments grandissants !
Mon avis :
Encore une fois, j’ai eu envie de redécouvrir un de mes Bl’s dans ma bibliothèque. J’aime toujours autant et malheureusement, il manque cruellement d’approfondissement.
La romance est très mignonne et prend son temps à se mettre en place entre les protagonistes. Cependant, je trouve qu’elle n’est pas très bien menée. Dès la fin du premier chapitre, nous avons une ellipse d’un an. Nous ne savons donc très peu de choses sur l’évolution de la relation entre les protagonistes, à part le fait qu’ils mangent ensemble tous les soirs. Les sentiments apparaissent donc un peu spontanément et on ne s’y attend pas vraiment (même si c’est logique dans l’histoire). Et il aurait aussi fallu un peu plus de détails sur les protagonistes afin qu’on s’attache plus à eux.
Malgré ces points négatifs, l’histoire reste très mignonne et j’ai aimé la lire. Les personnages sont attachants bien qu’on aimerait en apprendre plus sur leurs vies, du moins sur Kento car nous ne savons presque rien sur lui. Sôshi de son côté est adorable, sa timidité m’a touché et j’ai aimé son évolution (bien qu’elle soit brève). Je recommande ce manga si vous avez envie de légèreté et de douceur.
Ma note : 4/5
Les écailles d’un dieu (T1 & 2) de Meguru Hinohara
Genre : Yaoi, dragons, légendes, mariage arrangé, contes japonais.
Édité chez Taifu Comics.
Résumé :
Il était une fois une grand-mère qui promit son petit-fils à un dragon divin…
Des années plus tard, le jeune Chiharu s’éloigne de Tokyo, où il avait entamé sa carrière d’écrivain, bien décidé à passer des jours tranquilles dans le village de son enfance. À peine arrivé, il y rencontre Rin, un homme étrange aux cheveux blancs. Mais cet être exubérant n’est peut-être pas aussi humain qu’il y paraît, car il a en fait de bien grandes dents… et de bien belles écailles.
Mon avis :
Très chouette ! J’ai adoré relire cette duologie, l’univers et ses personnages m’avaient manqué.
Encore une fois, ce sont les graphiques qui m’ont attiré en premier dans ce manga. Et lorsque j’avais vu qu’on parlait de dragons japonais, cela m’a de suite donné envie de le lire. La relation entre les deux protagonistes évolue petit à petit au fur et à mesure des pages et prend son temps (ce que je préfère, car j’ai horreur des couples qui se mettent ensemble dès le deuxième chapitre). Le côté humoristique du récit m’a fait beaucoup (en particulier une scène à la fin du tome 1 qui m’a fait rire jusqu’aux larmes par son absurdité…). Cependant, je trouve que la fin a été un peu bâclée et j’aurais aimé plus de détails sur certaines choses dans l’histoire.
Ma note : 4/5
Princesse puncheuse de Nana Otori et Sara Hoonoki
Genre : shojo, fantasy, combat, humour, royauté et magie.
Édité chez Big Kana.
Résumé :
Les fiançailles entre Scarlett, fille de duc, et le second prince de Palistan, Kyle, ont été abruptement annulées lors d’un banquet. Scarlett a été accusée d’avoir harcelé à plusieurs reprises une jeune fille du nom de Terenezza, que le prince Kyle affectionne tout particulièrement. Ces fausses accusations, orchestrées par le prince, Terenezza, et soutenues par l’ensemble des invités, sont la goutte de trop pour Scarlett, qui, depuis 17 ans, est le souffre-douleur du prince.
« Avant que je ne parte d’ici, puis-je te demander une dernière faveur ? » Voici les derniers mots que Scarlett a prononcés avant de frapper Terenezza au visage et de fracasser tous les invités. Ce scandale va évidemment faire grand bruit dans l’aristocratie. Certains chercheront à laver l’affront, à se venger. Complots, intrigues pourront-ils faire le poids face aux poings de Scarlett ? Mandales en perspectives !
Mon avis :
J’ai adoré cette lecture ! Je ne connaissais pas du tout cette saga avant que j’emprunte le premier tome à ma tante et franchement, je ne suis pas déçue de la découverte !
Même si le scénario est un peu farfelu après le fameux bal au début, j’ai aimé l’intrigue et les complots politiques qui l’entourent. Les combats sont sympas à lire et j’adore le caractère de la protagoniste qui a su me plaire dès les premières pages. Son caractère de combattante et son sang froid sur certaines situations m’ont impressionné. Cela change des filles frêles et sans défense qu’on voit sans cesse dans les mangas et qui sont vraiment agaçantes. Ça fait plaisir de voir une protagoniste ne pas s’apitoyer sur son sort. Scarlett n’a besoin de l’aide de personne et adore remettre les gens à leur place (sa maladresse m’a aussi fait beaucoup rire).
Le premier tome reste du moins très introductif, nous présentant plusieurs personnes et leur futur rôle dans l’histoire. Le côté fantastique m’a aussi beaucoup plu, j’espère que nous aurons plus d’informations sur la magie de l’univers dans les prochains tomes.
Ma note : 4.25/5
Aujourd’hui et demain nous sommes une famille de Hakase
Genre : Yaoi, famille, gang moto, délinquance, tranche de vie.
Édité chez Hana collection.
Résumé :
Naguru, né sur une petite île d’Okinawa, vit avec son petit ami Hirao (surnommé Herapi) et leur fils Towa dans un petit appartement à Tokyo. Hirao s’occupe des tâches ménagères et de Towa tandis que Naguru travaille avec son meilleur ami Gakki dans un restaurant de spécialités d’Okinawa. Mais avant d’être un père de famille rangé, Naguru était le chef d’un gang de voyous à moto, fort et respecté, ne reculant devant rien pour protéger ses amis…
Mon avis :
Alors… C’est une lecture assez… étrange. Je ne sais pas si j’ai bien aimé dans l’ensemble ou non, car j’admets n’avoir pas tout compris dans le récit.
Déjà, le premier point qui m’a dérangé, c’est l’organisation du manga. Il est bizarrement foutu… On passe du présent au passé sans aucune explication ni information toutes les cinq pages, je me suis perdue plusieurs fois dans le sens de l’histoire… De plus, j’ai eu du mal à m’attacher aux protagonistes (même à l’enfant, c’est pour dire). La timidité d’Hirao est trop exagérée à mon gout, nous ne savons rien sur lui et il ne parle pratiquement jamais. J’ai d’abord cru qu’il était muet pendant les premières pages, mais non il est juste embarrassé de tout (ce qui devient vite fatiguant, t’as juste envie de le secouer un peu pour qu’il se réveille). Puis… certaines de ses répliques sont très gênantes.
Le rythme de l’histoire est trop rapide ce qui rend le récit encore moins crédible. Je n’ai même pas compris comment les protagonistes ont fini ensemble et ils fondent une famille comme ça, sans réelle explication… Bref, ça manque cruellement de logique et de profondeur. Les scènes de sexes apparaissent sans contexte, ça te prend au dépourvu et bien sûr on a tous les détails… C’est dommage, car cela aurait pu être une belle histoire si elle avait été écrite autrement.
Ma note : 2.5/5
Goodbye my rosegarden (T2 et 3) de Dr. Pepperco
Genre : Seinen, yuri, Angleterre du XXe, amour interdit, aristocratie.
Édité chez Komiku.
Résumé du T1 :
Hanako a traversé le monde entier depuis son Japon natal jusqu’à Londres afin de rencontrer son auteur favori : Victor Franks. Malheureusement, la maison d’édition de ce dernier refuse catégoriquement de révéler son identité et la jeune japonaise se retrouve désespérée, sans nulle part où aller. Alice, une jeune aristocrate anglaise la recueille et lui propose un poste de femme de chambre dans sa somptueuse demeure. Une belle amitié naît alors entre les deux femmes, surtout grâce à leur passion commune pour la lecture. Un jour, Alice fait une étrange proposition à sa femme de chambre. Elle peut l’aider à rencontrer le célèbre Victor Franks, mais à une seule condition : il faut que Hanako la tue !
Mon avis :
Étonnement, il s’agit d’une des meilleures histoires de romance entre deux femmes que j’ai pu lire ! (Après je n’en ai pas lu beaucoup malheureusement… c’est presque introuvable j’ai l’impression). De toute façon, le yuri est beaucoup moins populaire que le yaoi (romance entre hommes) alors c’est pour cela que je vous conseille celui-ci !
J’ai adoré cette histoire ! Le premier tome avait su me plaire et j’avais vraiment hâte de découvrir la fin de cette trilogie. Rien que l’univers de l’Angleterre du XXe siècle me plait, mais en plus avec une romance interdite LGBT, quoi demander de mieux ! Car oui, je fais partie de la team qui adore la trope amour impossible ou interdit (ça rajoute du drame et de l’émotion…).
Tout d’abord, je me suis directement attaché à Alice. Sa personnalité et son histoire m’ont beaucoup touché, je me retrouvais dans certains de ses traits et je comprenais certaines de ses souffrances. Le dilemme entre préserver la réputation de sa famille et accepter et assumer son homosexualité est totalement horrible, il a permis d’approfondir le personnage et de la comprendre. Du côté de Hanako, j’ai eu un peu plus de mal à m’attacher à elle. Bien qu’elle soit mignonne, elle m’a parfois agacé à plusieurs passages par sa naïveté ou sa jalousie.
Personnellement, j’ai préféré le dernier tome de cette trilogie, car c’est ici que tout se déroule : la fin de l’histoire, les choix définitifs, les regrets.. Tout m’a plu et j’étais totalement dedans. La fin ne m’a pas déçu, mais je la trouve un peu bâclée.
Ma note : 4.25/5
I cannot reach you de Mika
Genre : Shonei-ai, romance MxM, lycéens, adolescence, slow burn.
Édité chez Kana.
Résumé :
Kakeru et Yamato sont deux amis d’enfance que tout oppose, pourtant ils adorent passer leur temps ensemble. Yamato est beau, grand et studieux, tandis que Kakeru est naïf, et plutôt mauvais en classe. Étonné que son ami n’ait pas déjà une petite amie, Kakeru lui demande un jour s’il est amoureux de quelqu’un. Yamato hésite un moment avant de prononcer son prénom..
Mon avis :
Très mignon ! La couverture m’a direct attiré l’œil et ça avait l’air très cosy et mim’s. N’étant pas très friande des romances trop cul cul la praline, j’admets avoir mes points faibles selon mon humeur du moment… J’avais envie de lire un livre léger et rapide à lire, quoi de mieux qu’une petite romance lycéenne !
Le scénario est vraiment très classique, on devine la plupart du temps ce qu’il va se passer, car c’est bourré de cliché qu’on retrouve dans plusieurs romances. Malgré ça, j’ai apprécié ma lecture, j’ai vraiment passé un bon moment à le lire. De toute façon, je fais également partie de la team qui adore les childhood friends to lovers. Kakeru m’a fait beaucoup rire avec ses malentendus, mais il m’a aussi beaucoup frustré en ignorant tous les signes Yamoto… Yamoto, de son côté, m’a fait un peu de peine. Néanmoins, nous n’en savons pas assez sur lui dans ce premier tome et j’espère qu’on a un peu plus son point de vue dans les prochains tomes. J’ai vraiment hâte de découvrir la suite.
Franchement, je conseille à toutes les personnes qui sont fans des romances légères qui ne prennent pas la tête, c’est mimi et on s’attache aux personnages.
Ma note : 4/5
Le palais des assassins de Iori Tabasa
Genre : Seinen, fiction historique, meurtres, complots politiques, Cour impériale.
Édité chez Kioon.
Résumé :
Karin vient d’entrer comme apprentie servante au quartier des femmes du palais impérial. Dans ce lieu à part, elle espère réaliser son vœu de toujours : se faire des amies ! Fille du haut fonctionnaire le plus craint de l’empire et considéré comme le bras armé de son conspirateur de père, elle a toute sa vie vécu isolée. Même si elle est experte dans l’art de l’assassinat, elle n’aspire qu’à une vie normale ! Pourtant, les efforts qu’elle fournit pour se rapprocher de ses camarades sont vains, car la peur qu’elle inspire fait d’elle une paria…
Un soir de tempête, alors qu’elle est au bord du désespoir, un garçon s’approche pour lui offrir son parapluie avant de disparaître… Ce n’est autre que l’empereur lui-même ! Ce geste d’amitié inattendu redonne courage à la jeune fille, qui jure de prouver sa reconnaissance. L’occasion ne tarde pas : elle débusque un assassin infiltré qui cherche à atteindre le petit monarque et l’élimine grâce à ses talents cachés ! Tant de gens veulent la perte du souverain… mais Karin se promet de le protéger dans l’ombre !
Comment fraterniser dans un nid de vipères ? Le Palais des assassins vous entraîne dans l’univers d’une héroïne aussi habile au combat que maladroite en amitié !
Mon avis :
Sympa, mais sans plus. J’avoue mettre un peu ennuyé durant cette lecture. Les décors sont intéressants, dans la chine ancienne plus particulièrement à l’intérieur de la cour impériale, ce qui m’a fait penser à Les carnets de l’apothicaire. Malheureusement, j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages, notamment la protagoniste bien qu’elle m’a fait de la peine. Quant aux personnages secondaires, ils sont tous insupportables, aucun n’est vraiment sympa avec Karin et sont effrayé pour rien. La pauvre elle veut juste se faire des amis et ça m’a agacé que personne ne veuille s’approcher d’elle. L’intrigue de base est intéressante, j’ai aimé plusieurs quêtes de l’histoire.
Ma note : 3/5
Pfff… je ne pensais jamais finir… Merci à tous ceux qui ont réussi à tenir jusqu’au bout et j’espère que mes revues vous ont plu ! Excusez-moi de mon inactivité, mais normalement une série de nouveaux articles va bientôt sortir, j’espère qu’ils vont vous plaire.
Oh c’est trop chouette ça, de lire des mangas ensemble, nièce et tante !
Je ne savais pas dis donc pour F.V.Estyer, merci de me l’apprendre. J’avais lu un tome de cette saga mais je n’avais pas trouvé la plume fabuleuse et je m’étais arrêtée là, apparemment à raison…
J’ai aussi lu le Agatha Christie mais contrairement à toi, je m’y suis ennuyée ^^!
Côté manga, j’ai trouvé Mon voisin le métalleux adorable et c’était chouette de voir ce courant musical mis en avant. De la même façon, j’ai été touchée par l’histoire des filles de Goodbye my rosegarden. Par contre, je décroche de I cannot reach you au bout de quelques tomes tellement c’est tranche de vie et que ça n’avance pas pour moi ^^ Le palais des assassins m’amuse bien, lui, avec son héroïne improbable.
J’espère que tu as passé un beau mois de septembre depuis 😀
Coucou Kio !!
Wow, effectivement, tu as fait de belles découvertes ! (merci à ta tatie car on en profite aussi, par ricochet ^_^).
Je note « Goodbye my rose garden » et te souhaite un bel automne !!
Aurore Fondant