Petit panier de romans #13
Hello, c’est Bidib. Comment ça va ? Bon, je change un peu ma formule et reviens avec un petit panier. La semaine dernière j’ai passé tout l’après-midi à rédiger mon bilan lecture de janvier/ février et, alors que j’apportais les dernières modifications à mon article j’ai tout effacé sans possibilité de retour. Du coup je n’ai pas eu envie de réécrire le même article. Je passe en mode petit panier. Le principe reste le même, sauf que je vais faire un panier par genre de lecture. Ça sera plus rapide à écrire et à lire. J’espère que le retour des petits paniers de lecture vous plaira.
On passe tout de suite dans le vif du sujet avec un roman, un recueil et un essaie.

résumé : Et si vous pouviez revivre vos souvenirs les plus précieux à travers leurs parfums ? Cette immersion dans le passé, c’est ce que propose l’entreprise Fragrancia à une poignée d’élus grâce à la SVM, une substance psychotrope. Mais tandis que des filières illégales se multiplient, Fragrancia est contrainte de rendre son activité secrète.
Officiellement, Hélias, 24 ans, est aromathérapeute. En réalité, il se forme à devenir un olfate de Fragrancia, ces savants capables de traduire un souvenir en formule chimique. Qui aurait cru que l’hypersensibilité dont il souffre lui permettrait de développer un odorat hors du commun ? Mais quand il croise la route de Nora, bras droit de la fondatrice, prête à tout pour défendre les intérêts de Fragrancia comme les siens, Hélias se retrouve mêlé à une enquête policière et découvre bientôt que le crime aussi a une odeur… (source : livraddict)
J’ai découvert Fragrancia de Paul Richardot en audiobook grâce à NetGalley et Audiolib.
Je n’avais jamais entendu parler de ce roman avant de tomber dessus par hasard sur NetGalley. J’étais intrigué par le pitch et cette histoire de mémoire olfactive. J’ai donc abordé cette lecture sans aucune attente particulière. Et je n’ai pas été déçue. J’ai tout de suite été captée par l’histoire et les différentes intrigues qui se croisent. Il y a Hélias et son histoire personnelle, sa personnalité particulière et ses rêves de carrière. On le suit dans sa relation avec son mentor, puis au sein du siège de Fragrancia. Il est touchant dans sa fragilité et sa détermination. Puis il y a Nora et l’enquête policière à laquelle elle se voit contrainte de participer. J’avoue que cette partie-là m’a bien intrigué, j’avais vraiment envie d’en connaitre le dénuement. Et c’est là que je me suis fait avoir. J’étais prise dans cette histoire d’enquête comme on le serait dans un roman policier. Or, nous ne sommes pas dans un roman policier et le but de l’histoire, ce n’est pas de découvrir le coupable, mais de nous faire comprendre le fonctionnement de cette technologie olfactive et les applications qu’elle peut avoir, de nous présenter Frangrancia et ses rouages internes. L’enquête est finalement très secondaire. Et j’ai éprouvé de la frustration à la fin du roman. Si la fin m’a laissé un peu perplexe, j’ai vérifié deux fois si j’avais bien tout écouté parce que je ne m’attendais pas à ce que ça se termine comme ça, nous laissant un peu en suspens. Néanmoins l’univers est très riche et j’ai passé un très bon moment. Et il semblerait que ce ne soit que le premier volet d’une saga. Nous aurons de quoi mieux explorer les coulisses de cette intrigante entreprise dans de futurs romans. Je ne manquerais pas de m’y intéresser. Un bon roman, avec une ambiance particulière et des personnages attachants qui me laisse sur un goût d’inachevé.

Résumé : Le Noël d’Hercule Poirot (1938) : Parce qu’il a décidé de modifi er son testament et qu’il se fait une joie de leur annoncer, Simeon Lee invite ses enfants à passer les fêtes de fi n d’année dans sa propriété. Le 24 décembre, il est assassiné dans sa chambre. Tous, évidemment, le détestaient ; tous avaient des raisons de vouloir le tuer.
Christmas pudding (1960) : Un soir de Noël, un rubis – gros comme un bouchon de carafe – est dérobé à un prince oriental… Six nouvelles, six facettes de l’ingéniosité et du talent d’Agatha Christie, et six énigmes brillamment résolues par Hercule Poirot et Miss Marple.
Noël, la douceur des retrouvailles familiales et les délicieux souvenirs de l’enfance ! Cela peut aussi être le moment idéal pour régler ses comptes et commettre un crime… Seulement, même à Noël, rien ni personne ne peut mettre au repos les petites cellules grises d’Hercule Poirot. (source : livraddict)
J’avais acheté Marry Christmass d’Agatha Christie il y a déjà un moment tout exprès pour les challenge Christmass Time de MyaRosa et il était X fois Noël de Chicky Poo et Samarian. Avec cette lecture je participe également au challenge Des livres (et des écrans) en cuisine et le tour du monde en 80 livres. Et bien évidemment je participe au challenge Polar et Thriller organisé par Sharon. J’ai lu le premier roman qu’il contient, le Noël d’Hercule Poirot, en décembre 2023 et le second Christmas Pudding en décembre janvier dernier. Mais il me restait encore quelques nouvelles à terminer pour finir ce recueil. Et comme la dernière nouvelle n’était pas du tout dans l’ambiance de Noël, le timing est parfait. Je vais donc ici vous donner mon avis sur la seconde partie du recueil, puisque j’ai déjà évoqué le Noël d’Hercule Poirot dans un autre billet.
Christmas Pudding et autres surprises du chef : La première histoire (Christmass pudding) est très classique, l’habituel huis clos dans un manoir anglais. Ce n’est pas forcément le meilleur du genre, on se doute assez vite de pas mal de choses et les personnages féminins de cette histoire sont assez agaçants. Le mystère du bahut espagnol, en revanche, est un peu plus intrigant avec se mort découvert dans une grande malle. Ceci dit le personnage féminin autour de qui gravite ce crime est aussi très agaçant. Ce genre de femme dont tous les hommes tombent amoureux et qui soi-disant n’avait rien vu. D’une manière générale, je dois dire que j’ai un peu de mal avec les personnages féminins d’Agatha Christie. Vient ensuite Le souffre-douleur, une nouvelle aventure qui mène Hercule Poirot dans un manoir anglais auprès d’une riche famille bourgeoise. J’ai aimé cette nouvelle et, ici, les personnages féminins m’ont plus séduite que dans les deux textes précédents, surtout la veuve excentrique. La mort avait les dents blanches était chouette aussi, assez intrigante. Le rêve n’était pas mal non plus. On cherche du côté de l’hypnose et autre manipulation de ce genre. Comment le mort a-t-il pu savoir comment il allait mourir ? Le policeman vous dit l’heure vient conclure ce recueil et c’est la seule histoire du livre où l’on ne suit pas Hercule Poirot, mais Miss Marple. Je n’avais encore jamais lu d’histoire avec ce personnage récurrent d’Agatha Christie. La vieille dame n’a vraiment pas l’air commode. Pas sûr que je l’apprécie beaucoup. Si l’intrigue de cette nouvelle était marrante, je trouve que Miss Marple sort la solution de son chapeau un peu vite, sans même avoir enquêté, juste après qu’on lui ait raconté les événements. C’est un peu trop facile à mon goût.

Résumé : Harcèlement, humiliations, insultes : nous sommes bien averti.es de ces fléaux de la vie en société et nous nous efforçons de lutter contre eux. Mais il y a un cas de figure que nous négligeons : celui où l’agresseur, c’est… nous-même. Bien souvent résonne dans notre tête une voix malveillante qui nous attaque, qui nous sermonne, qui nous rabaisse ; qui nous dit que, quoi que nous fassions, nous avons tort ; que nous ne méritons rien de bon, que nous présentons un défaut fondamental. Cette voix parle particulièrement fort quand nous appartenons à une catégorie dominée : femmes, enfants, minorités sexuelles ou raciales…
Ce livre se propose de braquer le projecteur, pour une fois, sur l’ennemi intérieur. Quels sont ces pouvoirs qui s’insinuent jusque dans l’intimité de nos consciences ? Comment se sont-ils forgés ?
Nous étudierons quelques-unes de leurs manifestations : la disqualification millénaire des femmes et, notamment, aujourd’hui, des victimes de violences sexuelles ; la diabolisation des enfants, qui persiste bien plus qu’on ne le croit ; la culpabilisation des mères, qui lui est symétrique ; le culte du travail, qui indexe notre valeur sur notre productivité ; et enfin la résurgence de logiques punitives jusque dans nos combats contre l’oppression et nos désirs de changer le monde. (source : livraddict)
J’ai découvert ce livre grâce à NetGalley et Lizzie
J’étais très intéressée par le sujet et par l’autrice dont j’avais beaucoup entendu parler. Quand l’occasion s’est présentée, j’ai donc posé ma candidature pour découvrir cette version audio qui est très réussie. J’ai beaucoup aimé écouter cet essai et cela m’a fait beaucoup réfléchir. J’ai été tout particulièrement intéressé par le chapitre où l’autrice fait le lien entre la culpabilité et la religion chrétienne à la base de notre culture. Le chapitre où elle parle de la maternité est très intéressant également. Si la version audio est très agréable et permet de prendre le temps de se plonger facilement dans ce type de lecture, il m’a manqué la possibilité de pouvoir facilement revenir sur certains points. C’est plus facile de naviguer dans une version papier que dans une version audio. J’ai donc décidé de m’acheter la version papier pour compléter cette première écoute. Il y avait beaucoup trop d’information pour qu’une seule écoute suffise pour tout retenir et réfléchir à chaque point. Je vous en reparlerais peut-être plus en détail au fur et à mesure que je relirais un chapitre. Une très bonne base de réflexion pour réfléchir sur nous même et plus généralement sur la société et toutes les injonctions qu’on fait aux femmes, mais aussi aux hommes. Car, si Monna Cholet est féministe et s’intéresse avant tout aux femmes, elle aborde ici plusieurs aspects plus spécifiquement masculins, car les hommes aussi ont leur lot d’injonctions. Même si, je pense, les femmes sont plus incline, par l’éducation reçue, à éprouver de la culpabilité.
Et voilà ! On arrive à la fin de ce premier petit panier de lecture. Je vous retrouve bientôt avec un petit panier de manga.
Ayant vécu la même mésaventure avec WordPress, je compatis et comprends tellement ta décision T.T
Ça n’empêche pas de découvrir avec plaisir tes lectures, notamment Merry Christmas, même si j’ai un autre Christie de noël à lire déjà dans ma PAL
Et Mona Chollet oblige, Résister à la culpabilisation me semble vraiment éclairant.
Belles lectures à toi 🙂