Capitale du Sud, tome 1 : Le Sang de la Cité [roman]

Bonjour. Aujourd’hui je vous retrouve pour vous parler du premier tome de Capitale du Sud : le sang de la cité, un roman fantasy de Guillaume Chamanadjian que j’ai découvert dans sa version audio grâce à NetGalley.

J’avais repéré ce roman chez Tachan, et comme elle en disais beaucoup de bien, j’ai eu envie de découvrir à mon tous en profitant de la version audio. J’avoue que je ne partage pas son avis enthousiaste.

Résumé : enfermée derrière deux murailles immenses, la Cité est une mégalopole surpeuplée, constituée de multiples duchés. Commis d’épicerie sur le port, Nox est lié depuis son enfance à la maison de la Caouane, la tortue de mer. Il partage son temps entre livraisons de vins prestigieux et sessions de poésie avec ses amis. Suite à un coup d’éclat, il hérite d’un livre de poésie qui raconte l’origine de la Cité. Très vite, Nox se rend compte que le texte fait écho à sa propre histoire. Malgré lui, il se retrouve emporté dans des enjeux politiques qui le dépassent, et confronté à la part sombre de sa ville, une cité-miroir peuplée de monstres. (source : livraddict)

Cette lecture me laisse assez mitigée. J’ai aimé l’univers qui est très bien construit, peut-être un peu trop même. Si tous les détails que l’auteur nous livre sur le quotidien du héros nous aident à avoir une image assez précise de la vie dans la cité, j’avoue avoir trouvé cela parfois ennuyeux. J’aime quand on va droit au but et c’est exactement le contraire qui se passe ici. On prend le temps de boire et manger au côté de Nox, de le suivre dans ses livraisons en tant que commis d’épicier, de le suivre dans ses parties de jeux de table, dans son exploration de la poésie et que sais-je encore. Si toutes ces choses prennent du sens au fur et à mesure qu’on avance dans l’histoire et que l’on comprend peu à peu l’importance de chaque détail, j’avoue qu’avant de comprendre j’ai eu le temps de m’ennuyer. Des événements importants se perdent dans de longs paragraphes descriptifs et le fait d’écouter le roman plutôt que de le lire me faisait parfois perdre le fil. Il y a beaucoup de personnages, beaucoup de lieux, de nom de quartiers, de familles, j’avais un peu de mal à m’y retrouver. Ce livre demande beaucoup d’attention, peut-être trop d’attention par rapport à ce que j’étais disposé à lui accorder. Néanmoins, si on aime les univers travaillés avec moult détails dans le cadre de vie, ici on est servi. Les nombreuses digressions rendent le décor extrêmement vivant et on a vraiment le sentiment de parcourir les rues avec Nox.

En dehors de son quotidien en tant qu’apprenti, Nox nous entraine avec lui dans une autre dimension très intrigante. C’est l’aspect fantastique de l’histoire qui m’intéressait le plus. Malheureusement, dans ce premier tome, le surnaturel passe au second plan pour laisser une grande place aux intrigues politiques et aux querelles de pouvoir entre les familles nobles de la cité, querelles auxquelles Nox va devoir prendre part malgré lui.

L’aspect fantastique du récit titille ma curiosité, mais la narration lente et les nombreuses descriptions m’ont un peu perdue. Une bonne lecture, donc, mais qui ne correspondait pas vraiment à mon humeur du moment, étant très fatiguée j’avais du mal à rester concentrée sur le récit très riche en détails. J’ai le sentiment d’être un peu passé à côté. Pourtant je suis intriguée par l’univers et j’ai envie d’en savoir plus.