le carnet de bord de Bidib, 6 octobre 2024

le carnet de bord de Bidib, 6 octobre 2024

6 octobre 2024 4 Par Bidib

Me revoici enfin pour un petit carnet de bord. Aujourd’hui je vous parle l’art autochtone d’Amérique du Nord, de Mooc, de lecture, de séries TV et aussi un peu de tricot.

Il y a quelques semaines je vous parlais des différents moocs auxquels je m’étais inscrite sur la plateforme Fun Mooc. Depuis j’ai terminé le premier module du mooc Ohtehra’, l’art autochtone aujourd’hui.

Norval Morrisseau, sans titre, 1969

C’était très intéressant. Je ne connais rien au sujet, c’est donc une découverte totale pour moi. Dans ce premier module, on nous parle de certains artistes, mais aussi et surtout de l’esprit et du mode de pensée différent des peuples autochtones et de la façon d’appréhender le temps et l’art par rapport à la vision occidentale.

Artwork by Carl Beam, Flux

Carl Beam, Flux, 1996

Un premier module riche en découvertes. Parmi les diverses oeuvres citées dans ce module, j’en ai retenu surtout 3 que je partage ici :

  • Le serpent de Norval Morrisseau peint en 1969 (tableau sans titre que vous pouvez voir ci-dessous) : je n’y connais rien en histoire de l’art et je n’ai pas les mots pour en parler, mais je trouve cette œuvre particulièrement saisissante. J’ai fait quelques recherches d’images pour retrouver ce tableau et j’avoue que les travaux de Narval Morrisseau ne me laissent pas indifférente.
  • Flux de Carl Beam (1996) : cette héliogravure m’aurait en réalité laissée assez indifférente sans les explications qui en sont données dans le mooc. A priori je ne voyais pas ce que l’artiste cherchait à dire en juxtaposant toutes ses oeuvres préexistantes. C’est typiquement le genre d’oeuvre artistique pour lesquelles j’ai besoin d’un décodeur.
  • Trappeur d’homme de Kent Monkman (2006) : pour cette œuvre-ci, j’ai aussi eu besoin de quelques explications. L’artiste reprend ici, presque très pour trait une peinture d’un explorateur du XIX. Dans l’oeuvre originale, le grand Ouest américain y est montré comme une terre vierge et sauvage, inhabitée qui n’attend qu’à être conquise. Kent Monkman repeint le même paysage, mais cette fois en y incluant des personnages, ces grands espaces ne sont plus vierges, mais peuplés.
Kent Monkman | Biographie | L'Institut de l'art canadien

Kent Monkman, trappeur d’hommes, 2006

J’ai également commencé un second mooc, moins fun, mais intéressant aussi : Gérer son entreprise autrement où on nous explique la méthode Inamori qui apporte une vision plus humaniste à l’entreprise capitaliste traditionnelle. J’ai également terminé le premier module. Si sur le principe cela semble intéressant, j’avoue que pour le moment cela reste assez flou, j’attends de voir comment les grands concepts énoncés vont être mis en pratique concrètement.

Côté lecture je suis toujours plongé dans Angélus et son intrigue policière du côté de Narbonne en l’an 1165. De nouveaux morts sont trouvés et de nouvelles personnes sont mêlées à l’enquête. Nous avons d’un côté le tailleur de pierres Jordi de Cabestan de l’autre le jeune chevalier de Termes. Et au milieu de tout ça un groupe de Bon Hommes et Bonnes Femmes (les cathares), quel est leur lien avec l’affaire ?

J’avance lentement, mais j’aime beaucoup ma lecture.

Autre lecture toujours en cours, sous format audio : 9 histoires à glacer le sang, un recueil de 9 nouvelles de vampires issues de la littérature classique.

Pour le moment j’ai écouté :

  • La famille du Vordalack de Tolstoï : un homme part dans le Vordalak et est hébergé par une famille du cru. Le jour de son arrivée, le grand-père part chasser des bandits et annonce à son fils ainé que s’il n’est pas rentré dans une semaine, il faudra prendre les dispositions appropriées. Quand le grand-père revient une semaine plus tard le visiteur comprend petit à petit ce que cela signifiait. Et pourquoi le grand-père est accueilli à son retour avec autant de méfiance. J’ai bien aimé cette histoire où la tension monte petit à petit. Nous la suivons du point de vue du visiteur.
  • Vampires de Hongrie et de ses alentours de Augustin Calmet : l’auteur liste tout un tas de fait de vampirisme rapporté par les autorités du coin et finit par faire une sorte de morale en nous disant que malgré tous ces faits rapportés il serait ridicule de croire aux vampires. J’avoue avoir trouvé ce texte extrêmement ennuyeux et ne pas comprendre l’intention de l’auteur.
  • La morte amoureuse de Théophile Gautier : un prêtre sur le point d’être ordonné lève les yeux sur une mystérieuse jeune femme et en tombe en un instant éperdument amoureux. Cet amour va le conduire dans une étrange aventure où il ne saura plus être capable de distinguer la réalité du rêve. J’ai aimé ce texte bien que ces histoires d’amour éperdues pour un simple regard me fassent toujours bien rire.
  • Le vampire du Sussex de Connan Doyle : Avec Sherlock Holmes on s’attend à un dénuement bien pragmatique dans cette histoire de vampire et on ne sera pas déçu. Bien que j’ai compris la clé de l’intrigue assez vite, l’histoire n’est pas mal, agréable à écouter.
  • La dame Pâle d’Alexandre Dumas : cette histoire ne m’a pas marqué, impossible de me souvenir de l’intrigue. Néanmoins sur mon carnet je lui ai mis 3 étoiles, c’est donc qu’elle ma plus sur le moment.

J’ai commencé cette lecture audio dans le cadre du Pumpkin Automne Challenge et elle est aussi parfaite pour le Challenge Halloween organisé par Hilde et Lou et qui a commencé le 1er octobre.

Depuis mon dernier carnet de bord, j’ai également lu une BD : le premier tome de Mille Femmes blanches de Lykian (scénario), A. Bernabé et H. Poupelin (dessin), une adaptation du roman de Jim Fergus. Le roman étant dans ma PAL j’ai hésité à lire l’adaptation, mais la couverture me faisait très envie. JE l’ai découvert en numérique grâce à NEtGalley. Et j’ai été conquise.

Résumé : 1874. États-Unis d’Amérique, Washington. May Dodd est incarcérée de force par les siens dans un institut spécialisé dans les déficiences mentales et les troubles psychologiques. Son tort : vivre avec un homme en union libre, contre l’avis de son père et de sa puissante famille. Pour échapper à son supplice et à la violence sourde d’un enfermement qui la tue à petit feu, May accepte de participer à un programme gouvernemental qui prévoit l’échange de mille femmes blanches contre mille chevaux pour favoriser l’intégration des descendants de la nation Cheyenne dans la société américaine. Les femmes qui se porteront volontaires quitteront l’institut et s’embarqueront pour un voyage aux confins du monde dit « civilisé », dans le but de fonder un foyer et de donner un à leur nouvel époux au moins un enfant A nouveau libre, May commence sa nouvelle en consignant ses pensées et ses états d’âmes dans un carnet, puissant témoignage des étapes de son périple humain, intellectuel et sensoriel au sein de la nation Cheyenne, fière, brave, et humaine avant tout. (source : livraddict)

J’ai tout aimé dans ce premier tome, l’histoire qui m’a tout de suite importé, avec le personnage de May Dodd qui ne peut qu’attirer l’empathie tant son histoire est terrible et tellement représentative d’une époque. Et le dessin m’a séduite par son trait et ses couleurs aussi bien dans les espaces clos de l’hôpital psychiatrique que dans les grands espaces de l’Ouest américain que nos héroïnes traversent en train. J’ai très envie de découvrir la suite et de m’offrir cette BD en format papier pour mieux profiter des illustrations.

mille-femmes-blanches-tome-1-un-train-pour-la-gloire

Côté séries je suis toujours plongé dans Hawaï Five-0, parfait pour me vider la tête et ne plus réfléchir, j’en suis à l’épisode 6 de la saison 6. Avec Chéri on avance tranquillement dans Person of Interest, nous en sommes à l’épisode 17 de la saison 1. Et avec Kio on continue Mentalist, nous en sommes à l’épisode 23 de la saison 3.  J’ai également repris NCIS : Los Angeles dont la saison 6 est a nouveau disponible sur Prime Video, j’en suis à l’épisode 9 de la saison 6.

David NolandeEt puisqu’un gros rhume m’a cloué au lit tout le week-end, et pour changer un peu d’ambiance j’ai voulu regarder une série française. J’ai regardé les 6 épisodes de David Nolande avec Frédéric Diefenthal dans le rôle principal. Je ne suis pas entièrement convaincue par la série, une peu (beaucoup?) caricaturale surtout en ce qui concerne la malédiction jetée par un vieux gitan.

Synopsis : Quand la vie d’un homme bascule dans le cauchemar et le fantastique… Un soir où David roule trop vite, il tue accidentellement une vieille gitane et la malédiction s’abat sur lui : il a pris une vie, il doit en sauver d’autres. Et s’il échoue ou n’intervient pas assez vite, un drame terrible frappera un membre de sa famille. Rêves prémonitoires et visions de mort rythment ses jours et ses nuits et sa vie devient une course contre la montre perpétuelle pour sauver in extremis qui d’un suicide, qui d’une mort dans un incendie ou un accident de moto… Une seule solution pour sortir de cet enfer, réussir à faire lever la malédiction. Mais comment ?  (source : SensCritique)

C’est peut-être un peu surjoué, mais ça se laisse quand même regarder, je me suis fait les 6 épisodes en une après-midi. J’ai aimé le personnage principal qui est un homme bien qui cherche à faire de son mieux, bouleversé par l’accident qui a couté la vie à une femme et qui se sent coupable (encore heureux !). Par contre j’ai détesté ça femme, très égoïste elle ne cherche à aucun moment à comprendre son mari, ni a donner aucun crédit à ce qu’il raconte de ses rêves prémonitoires. Je veux bien comprendre que cela puisse sembler étrange, mais quand plusieurs fois les choses se déroulent exactement de la façon dont il l’avait prédit, elle pourrait commencer à douter de ces certitudes.

Avec des histoires de malédictions et de rêves prémonitoires j’étais en tout cas bien dans l’ambiance du challenge Halloween 🙂

Bon, sinon depuis le 18 septembre, il y a eu du nouveau sur mes aiguilles. Dans mon dernier billet, je vous parlais du test que j’allais faire pour Sabine du Fil du Grand Parc. Test validé depuis. J’ai commencé le col le 18 et je l’ai terminé le 29 septembre. J’ai utilisé 2 pelotes de Friends coton 8/4 de chez hobbii, une couleur chocolat (12) et une couleur caramel (14). Je tricote de façon très lâche ce qui fait que mon col est au final beaucoup trop large et un peu trop long, mais il fait le bonheur de Chéri. J’en referais sans doute un deuxième pour moi, mais cette fois je ne ferais pas les augmentations préconisées.

⇒ Tous les détails du projet sur ma fiche ravelry 

J’ai également fini le Isaa Mesh Cardigan dont je vous ai parlé dans mon dernier billet. Il a été validé par ma cadette pour qui je l’ai réalisé.

Tous les détails sur ma fiche Ravelry

J’ai ressorti un vieil encours sur lequel je n’avais pas avancé depuis un moment, ma seconde version du cosy sweater, un design personnel. J’ai fini le corps et la première manche. Je vais le terminer très rapidement pour pouvoir commencer un nouveau projet. Je vous en reparlerai plus en détail la prochaine fois.

Je vous souhaite un très bon mois d’octobre, à bientôt

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