Zetman

4 janvier 2013 0 Par Bidib

zetman

 

Réalisateur : Osamu Nabeshima

Auteur manga : Masakuzu Katsura

Studio : TMS Entretainment

Année : 2012

Durée : 13 épisodes de 25 minutes

Site officiel

Licencié en France par Black Box

 

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Synopsis :

Parmi les hommes se cachent d’hideuses créatures en proie aux instincts meurtriers, Jin possède le pouvoir de les vaincre en se transformant et ZET. De son côté le jeune Koga, mu par un rêve : devenir un héros, devient Alpha, un justicier masqué. Tout deux deviendront à la fois rivaux et collaborateurs dans la lutte contre les Playeurs, monstres tueurs.

 

Mon avis :

Sur le plan technique cette série est réussie : graphisme agréable, bonne animation, un chara-design pas spécialement original mais bien fait, proche du dessin original du manga…

Le Scénario est lui-aussi proche du manga. L’histoire, bien que pas très originale en soi, est bien mené. On y voix les différents personnages se construire, se révéler au fur et à mesure. Mais avec seulement 13 épisodes, la série est peut-être un peu trop courte. On n’a certes pas le temps de s’ennuyer, mais cela ne laisse pas assez de temps pour travailler l’évolution des personnages, ni de construire véritablement les relations qui les unissent. Je pense notamment à Jin et sa petite amie. Alors que Jin est un solitaire endurci, il devient en trois coups et deux mouvements un amoureux transit, cela n’est pas très cohérent avec la personnalité du personnage. On pourrait émettre l’hypothèse d’un coup de foudre, mais non ! Cela on nous le montre bien, Hanako fini par l’avoir à l’usure, elle s’incruste littéralement dans sa vie, sans trop demander l’avis du pauvre Jin. L’anime ne laisse pas assez de temps pour montrer comment celui-ci fini par l’accepter puis l’aimer, la transition est trop brutale. Hanako Tanako pose encore problème dans le dénuement de l’histoire pour des raisons que je ne vais pas vous exposer, afin de ne pas dévoiler l’intrigue. Mais encore une fois, je trouve que cela manque de cohérence avec l’ensemble.

En dehors de ces quelques incohérences, un autre point me chiffonne. Seul les deux personnages masculin centraux : Jin/ZET et Koga/Alpha sont bien construits. Les autres manquent de profondeurs, notamment les personnages féminin qui sont assez insignifiants autant par leur personnalité que par leur rôle dans l’histoire avec un prix spécial du « personnages féminin le plus inutile » pour la petite sœur de Koga, Konoha. Hanako s’en sort mieux, avec un rôle plus important dans le dénuement de l’histoire et quelques images tentant de nous expliquer sa personnalité mais qui restent à mon goût assez plates. Parmi les playeurs on découvre également des personnages dont on ne fait que soupçonner l’importance, une sorte d’appel « si vous voulez en savoir plus, lisez le manga » ou quelque chose du genre. Enfin je dirais que les intentions des ennemis de Zet sont assez floues.

En conclusion, je dirais qu’on a là un anime agréable, une histoire avec du potentiel mais qui aurais mérité un plus ample développement.

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Le manga :

zetman T1

Zetman est, avant tout, un seinen de Masakazu Katsura (桂正和) publié depuis 2002 par Shueisha, pré-publié dans la magazine Yong Jump. Au Japon la série compte 18 tomes et est toujours en cours.

La version française, disponible chez Tonkam, dans collection Young, compte déjà 17 tomes, le 18ème étant prévu pour mars prochain.

N’ayant lu que les trois premiers tomes, je ne peux que donner quelques impression sur cette série. Néanmoins, ce début me semble prometteur. Le graphisme est très agréable, dynamique. Le dessin très réaliste est particulièrement réussi sur les personnages âgés, notamment le « papi » de Jin qui dégage une sacrée aura. Il y a un bon équilibres entre scènes d’action avec jolies bastons et pauses narratives qui permettent à l’intrigue de se mettre en place. Un soupçon de fan service  avec quelques petites culottes & Co, cela reste assez discret, agréables à l’œil sans nuire au ton grave et dramatique de l’histoire.

Au terme du troisième tome  Jin et Koga sont encore jeunes et viennent tout juste de se rencontrer. C’est d’ailleurs là une des principales différences que j’ai constaté entre le manga et l’anime. Alors que dans ce dernier ils sont amis d’enfance, dans le manga, le Jin enfant ne rencontre que Konoha, la petite sœur de Koga. Ce dernier, il ne le rencontre que des années plus tard quand, alors collégien, Koga décide de faire une première intervention en tant qu’Alpha. Une différence qui me semble très importante et qui est d’autant plus surprenante qu’on retrouve certaines scènes du manga reproduite au détail près dans l’anime.

Ce n’est pourtant pas la seule différence. Le sort de Mlle Sakura (Kawakami Akemi, dans la VO), jeune femme chez qui Jin trouvera refuge un certains temps, semble différent. À moins qu’il n’y ai un rebondissement la concernant dans les tomes suivants, mais je ne crois pas. La façon dont celle-ci se fait agresser dans l’anime est également très différente de la version originale. Ces changement, loin d’apporter profondeur au récit, le rendent à mon avis plus banal.

Est-ce que la suite de l’anime continue en s’écartant du manga ? Je ne peux pas en juger, mais vus les quelques incohérences dans le scénario dont je parlais plus haut, j’ose espérer que le manga y prête une plus grande attention et construit mieux son intrigue.

Quoiqu’il en soit, ces premiers tomes m’ont bien plu et donnent envie de lire la suite.

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Petite remarques sur la traduction : pourquoi avoir changé le nom de Kawakami Akemi en Mlle Sakura ? à en croire les traduction de manga, toutes les femmes japonaises s’appellent Sakura… Autre remarque, Jin l’appelle oba-san qui signifie tante et qu’on utilise pour parler de femmes mûres, non obaa-san qui signifie mamie et qu’on utilise pour les vielles dames. Voir Jin appeler une femme d’une trentaine d’année « mamie » dans le manga m’a quelque peu choqué. Enfin, elle travaille comme strip-teaseuse !! De là à l’appeler mamie… même pour un enfant elle n’a rien d’une mamie !! Non mais, je vous en donnerais du « mamie » moi 

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