Devils Line

5 novembre 2017 16 Par Bidib

J’ai découvert cette série la semaine dernière et j’en ai lu les 8 tomes publié chez Kana. La série compte 10 tomes au japon où elle est toujours en cour. Le tome 9 est prévu pour le 17 novembre. Le manga est de Ryô Hanada.

Cette série met en scène des vampires et une histoire d’amour entre un vampire et une humaine. Rien de bien nouveau jusque làm me direz-vous. Et c’est exactement ce que je pensais aussi avant de commencer la série.

Si celle-ci souffre de quelques clichés incontournables, la façon dont les vampires sont abordé n’est pas sans intérêt et l’intrigue politique qui en découle est assez bien menée. Histoire d’amour reste trop stéréotypée mais au fil des tomes les personnages gagent en charisme et leur histoire de cœur n’éclipse pas le reste. L’ensemble est plutôt bien équilibré.

Mais peut-être devrais-je commencer par raconter un peu l’histoire du manga ?

Nous somme à Tokyo, les vampires sont des humains comme les autres exception faite de leur soif de sang qu’il répriment pour pouvoir vivre incognito dans la société humaine. Réprimer cette soif ne se révèle pas si facile que ça. La simple vue du sang ou une trop grande excitation sexuelle peut les mener à se transformer. Après mutation, leur force se découple et ils perdent totalement le contrôle, devenant des prédateur pour les humains.

Afin d’éviter la panique, leur présence est cachée au grand publique et une unité spéciale de police, composé à la fois d’humains et de vampires, enquête sur les crimes commis par les vampires. Anzai est l’un de leur membre. Le jeune homme hybride, craint plus que tout sa nature vampirique qu’il arrive à plutôt bien contrôler avant sa rencontre avec Tsukasa. Il vole au secours de la jeune femme alors qu’elle était sur le point de devenir la victime d’un vampire assassin. C’est le coup de foudre entre les deux jeunes gens qui commencent à se fréquenter sans trop savoir quelle va être la nature de leur relation. Cela aurais pu durer ainsi longtemps mais c’est sans compter sur les machination d’une association anti-vampire. Va s’en suivre une longue lutte entre les anti-vampire infiltré partout et les flics pro vampires. A qui faire confiance ? Quelle sont les véritables motivation de ces terroristes anti-vampires ? Voilà qui rend le manga intéressant.

S’joute aux intrigue polico-policière le mystère qui plane sur les origines d’Anzai et sur un autre hybride qui va croiser son chemin. Et n’oublions pas nos tourtereaux qui voient leur relation évoluer tout aux longs des épreuves aux quelles ils sont confronté. Bref, du suspens, du mystère, du sang et même un peut de préliminaire sont au menu.

Il y a beaucoup de personnages et c’est parfois un peu compliqué de s’y retrouver entre les noms, mais cela fait aussi la richesse de l’intrigue. Le groupe de personnages principaux est assez conséquent. Au fils des tomes de nouveaux personnages viennent s’y ajouter et même si le couple Anzai/Tsukasa occupe une place centrale, les autres membres de l’équipes sont aussi bien présents. Côté « méchants », ils y aussi pas mal de monde, chacun étant animé par des motivations différentes, ce qui fait leur richesse. Le « boss maléfique » est le stéréotype du méchant par excellence mais il n’est pas dénoué de charme. Très charismatique, on a du mal à cerner ses motivations, ce qui le rend particulièrement intrigant.

Quand au couple Anzai/Tsukasa, il souffre un peu trop du cliché du genre. Lui mystérieux et ténébreux, omnibulé par le désir de la protéger, elle l’oie blanche, pure, innocente, naïve… Bref on est dans le stéréotype du genre et c’est assez agaçant, surtout dans le premiers tomes où on joue beaucoup la dessus. Comme tous ce genre d’héroïne, Tsukasa se fait aimer de tout le monde, elle aime tout le monde… Mais au fil des tomes, elle gagne en intérêt. L’oie blanche, vierge malgré ses 25 piges, n’est pas si nunuche que ça. Elle n’hésite pas a aller au devant du danger pour elle aussi protéger celui qui se croit assez fort pour s’en sortir tout seul et surtout, c’est un détail mais qui m’a beaucoup plu, elle n’hésite pas à prendre les devant quand il s’agit de passer à l’épate suivante dans leur relation (si vous voyez  ce que je veux dire…).

Anzai en revanche je trouve qu’il évolue peu, ou pas en bien. Si son côté décalé est sympa au début, ses atermoiements deviennent un peu soûlant. Il reste keblo sur « j’ai tellement peur de la blesser » et tourne toujours au tour du même pot, alors qu’elle a montré à plusieurs reprise ne pas avoir froid au yeux. Sans doute les tomes suivants le verrons évoluer mais j’ai peur qu’on se fige un peu trop dans se stéréotype maintes fois vu et revu du gars qui a tellement peur de la blesser.

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L’intrigue est bien construite et chaque tome donne envie de lire la suite. Sans être face à une oeuvre particulièrement marquante, nous avons là du bon divertissement. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire les 8 tomes. Et j’ai hâte de découvrir la suite.

Devils line sur le site de Kana

 

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