L’homme qui marche
Dans ce manga, on accompagne un homme ordinaire lors de ses promenades, dans son quartier, avec son chien, sur le chemin de la bibliothèque… Taniguchi croque des scène du quotidien banal avec beaucoup de tendresse. Cette homme, d’âge mur, est attachant par son côté un peu enfantin : il grimpe aux arbres, saute sur un mur ou s’amuse à se faufiler dans une ruelle trop étroite. Le voir ainsi s’amuser d’un rien, nous rappelle que le bonheur tient à peu de chose et que c’est à nous de savoir le cueillir, tout les jour, même sur le chemin qui mène à la poste.
Dans le promeneur, on a plus de nostalgie, on s’attarde également plus longtemps sur les découverte que fait le promeneur. Ici le récit est plus décousu, un peu comme une succession de photo dans un album. L’accent est mis surtout sur le plaisir de l’instant, pas sur ce que la promenade nous évoque. Dans ce sens on peut dire qu’il a quelque chose de très zen : être dans l’instant présent, sans se perdre dans nos pensées.
Cependant le côté un peu trop décousu du manga fait qu’il est peut-être moins touchant que le promeneur ou encore Furari.
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