Un ciel Radieux – Jirô Taniguchi

22 janvier 2014 2 Par Bidib

Kazuhiro, quarantenaire, rentre de l’usine tard dans la nuit. Takuya, 17 ans, se balade à moto. Un moment d’inattention et c’est le crash. Les deux hommes seront amené aux urgences dans un état très grave. Les deux sont dans le coma. L’âme de Kazuhiro n’est pas prête à partir. Il veut retourner auprès de sa femme et de sa fille. Mais alors qu’il reprend le chemin de l’incarnation, ce n’est pas son corps qu’il intégré mais celui du jeune Takuya. La jeunesse de Takuya et la volonté de Kazuhiro le feront se réveiller et miraculeusement récupérer. Mais une fois de retour à la vie, c’est une famille qu’il ne connais pas qui l’accueil. Sa femme et sa fille ont déjà incinéré son corps, mort au moment même où il réintégré le corps de Takuya.

Ainsi commence cette étrange histoire.

Comme dans beaucoup d’autres de ces autres albums, on peut reprocher à Taniguchi un dessin un peu trop uniforme. Heureusement pour nous, ici, les deux personnages ont un grand écart d’âge, il est donc facile de les distinguer. Si ces personnages se ressemblent toujours son dessin a quelque chose de beau, subtile et sobre qui fait du bien. C’est reposant et cela colle parfaitement avec cette histoire.

C’est l’originalité de l’histoire, qui nous parle ainsi de la mort et de se qu’elle implique pour celui qui part mais aussi pour ceux qui restent, qui m’a particulièrement touché. Elle n’est pas particulièrement travaillé. Avec un tel début on aurais pu imaginer plein de choses. Ici cela reste assez basique. Mais c’est touchant et assez bien construit.

Par son passage dans le corps de Takuya, Kazuhiro aura pu partir le cœur léger, sans amener de regret dans sa prochaine vie. Mais c’est aussi grâce à Kazuhiro que Takuya va changer son regard sur sa propre vie. Grâce à cette homme qui lui a emprunté son corps, c’est un nouveau Takuya qui va reprendre sa place.

Finalement, malgré un départ des plus intrigants, l’histoire est simple, et c’est bien en cela qu’elle est touchante. Un beau manga, un beau Taniguchi. Une lecture pour adolescent et adultes que l’on soit amateur de manga où pas.

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