Le secret de la fée
C’est à la bibliothèque que Mimiko et moi-même sommes tombées sur ce tout petit album au rayon contes du Japon : Le secret de la fée de Claude Helft (texte) et Elisem (illustrations) aux éditions Desclée de Brouwer.
Très vite j’ai compris qu’il s’agissait d’une version du conte de la princesse Kaguya et j’ai eu envie de le lire.
Nous avons toutes les deux beaucoup aimé les illustrations qui dégagent beaucoup de tendresse et de poésie.
Un très joli album pour tous les amateurs de contes et du Japon.
♥♥♥
Cet album s’inspire d’un conte japonais qui date du X siècle connu sous le nom Taketori monogatari (竹取物語 « le conte du coupeur des bambous ») ou Kaguya-hime no monogatari (かぐや姫の物語, « Le conte de la princesse Kaguya »). Un vieux coupeur de bambou découvre un jour une pousse de bambou brillante avec à l’intérieur un bébé tout petit. Il apporte la petite fille à sa vieille femme. L’enfant grandit étonnamment vite et devient une très belle jeune femme. Si belle que l’empereur veut l’épouser. Mais elle doit retourner sur la lune. L’empereur veut l’empêcher de repartir, mais il ne peut rien y faire et elle retourne auprès des siens. Y est telle retournée contre son gré ou parce que la lune lui manquait ? Cela dépend de la version, j’ai lu les deux. Mais, quel que soit la version cette séparation est toujours d’un grande tristesse parce que la princesse aime se parents et l’empereur.
Un très beau long métrage de Isao Takahata adapte ce conte. J’en reparlerais sans doute un de ces quatre.
Merci pour la découverte de cette version. Je le note 🙂
au départ je voulais faire un article regroupant plusieurs versions, mais je n’ai pas eu le temps, l’année prochaine peut-être 🙂
Je suis une grande fan de la version animé de Takahata qui est une petite merveille graphique !
Merci pour la découverte 🙂
oui je l’ai beaucoup aimé aussi. J’vais prévu de faire un billet sur le film aussi, mais je n’ai pas eu le temps