Petit panier de manga #17
Coucou tout le monde, me revoici avec un nouveau petit panier de manga pour vous parler de mes lectures manga d’avril.
Made in Heaven, tome 1
Auteur : Ako Shimaki
année de sortie au Japon : 2016
année de sortie en France : 2018
Éditeur français : éditions Akata
type : shojo
genre : comédie, romance, érotique
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résumé : Dans une vie antérieure, Atsurô Nogi était un moine bouddhiste, et il avait juré de rester vierge toute sa vie. Mais est-il destiné aux mêmes choix tout au long de ses réincarnations ?! Quoi qu’il en soit, de nos jours, le voilà devenu mangaka. Et malgré son pucelage, il affirme pouvoir dessiner n’importe quelle scène de sexe ! Grâce à ses talents, bien qu’auteur débutant, il se retrouve en charge d’une nouvelle série au sein du prestigieux Weekly Shônen Gump ! C’est alors que Kanade, jeune femme à la très (très très) forte poitrine, devient son assistante. D’abord hypnotisé par les attributs de la demoiselle, il réalise très vite que pour pouvoir dessiner de voluptueux mamelons bien réalistes, il va devoir en palper avant… Tout cela par pur professionnalisme, bien évidemment ! il lui demande alors l’autorisation de la tripoter… comment réagira-t-elle ? (source : Akata)
mon avis : c’est le côté incongru de la couverture qui m’a donné envie de cliquer et de lire l’exemplaire mis à disposition en lecture gratuite pendant le confinement par l’éditeur. Ah ! La curiosité ! Un vilain défaut (ou pas). Attiré par le côté WTF, j’ai été tout de suite séduit par le trait de l’auteur. Alors oui il y a de très, très fortes poitrines, mais j’ai quand même trouvé ça très joli à regarder. Et pour ce qui est des poitrines, justement, on en fait des tonnes, parce que l’auteur joue avec les clichés pour livrer un titre que j’ai trouvé aussi drôle que sexy. Il y en a pour tout le monde, on a les grosses poitrines pour les adeptes du genre, mais on a aussi de beaux moines nus sous les cascades (c’est plus mon truc, déjà) le tout servi avec une bonne dose d’humour et d’autodérision. Au-delà du graphisme et de l’aspect érotico-comique du manga, j’ai trouvé sympa cette alternance entre la vie du mangaka et son contexte professionnel avec la vie de ses personnages dans un Japon médiéval qui ne serait autre qu’une précédente incarnation du mangaka et de son entourage. Bref ce premier tome a été une très agréable surprise. Je me suis bien marré. J’ai bien envie de lire la suite. Ce qui m’inquiète un peu c’est que la série fait déjà 9 tomes et elle est toujours en cours. Cela risque de devenir un peu long à mon goût.
Mon coloc’ d’enfer, tome 1
auteur :Keiko Iwashita
année de sortie au Japon : 2016
année de sortie en France : 2019
éditeur français : Pika
type : shojo
genre : romance, tranche de vie
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résumé : Miko est lycéenne. Ses parents devant s’occuper de sa grand-mère malade, elle se retrouve à faire de la colocation dans une grande maison appartenant à son oncle. Non seulement elle n’est pas habituée aux tâches ménagères, mais en plus ses colocataires sont tous des adultes un peu bizarres. Le plus âgé d’entre eux, Matsunaga, fait un peu peur à Miko, mais s’avère en réalité être quelqu’un de très prévenant. Voici une joyeuse histoire de colocation où une lycéenne a le cœur qui bat pour un homme plus âgé qu’elle ! (source : Manga News)
mon avis : voilà un shojo on ne peut plus classique, une gentille lycéenne, une romance à l’eau de rose. Tout ce qu’il faut pour ne pas me plaire et pourtant ! Je ne suis pas une grande lectrice de shôjo romantique, si j’ai lu ce premier tome c’est qu’il était mis à disposition gratuitement par l’éditeur durant le confinement et que cela me semblait être une excellente opportunité pour découvrir des titres vers lesquels je ne me tourne pas habituellement. Si j’ai trouvé ce premier tome très classique, cela ne m’a pas empêché d’apprécier cette lecture. J’ai trouvé ça très frais, mignon et sans prétention. Il n’y a certes pas de surprise, mais les personnages sont sympathiques, on est dans une tranche de vie joyeuse, les personnages sont heureux de vivre, la jeune fille qui découvre la vie loin de ses parents est mignonne et volontaire, un peu maladroite, mais sympa. Une lecture légère qui tombait très bien pendant cette période de stress. Je n’irais pas jusqu’à m’acheter la suite, je risque de me lasser assez vite, mais en revanche je le conseillerais à de jeunes lecteurs amateurs de tranches de vie mignonnes.
Jusqu’à ce que nos os pourrissent, tome 1
auteur : Yae Utsumi
année de sortie au Japon : 2016
année de sortie en France : 2018
éditeur français : Pika
type : shonen
genre : suspens, fantastique
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résumé : L’été de leurs 11 ans, cinq amis d’enfance commettent un meurtre et enterrent le corps au fond d’une grotte. Depuis, ils se réunissent chaque année pour se remémorer leur crime et renouveler leur serment d’amitié.
Cependant, l’année de leurs 16 ans, tout ne se passe pas comme prévu : le corps a disparu et un maître chanteur menace de révéler leur secret ! Peur et suspicion s’immiscent dans le groupe d’amis… (source : Manga News)
mon avis : j’ai été attiré par la couverture que je trouve très belle, mais la lecture de ce premier tome m’a partiellement convaincue. Niveau graphique, rien à redire c’est agréable. Quant à l’intrigue, j’ai trouvé le côté meurtre, pacte d’amitié et chantage macabre assez original et intrigant, mais le côté romance, triangle amoureux (encore !!), mais surtout la façon dont s’expriment les sentiments (“je l’aime, mais j’ai pas le droit de l’aimer”) m’a vraiment agacé. Non seulement ce type d’interactions amoureuses ne sont pas originales, mais en plus elles ont le don de m’agacer. Du coup ça m’a gâché la lecture. J’aurais aimé un peu moins de mélo sentimental et un peu plus d’intrigue mystérieuse. Je suis tout de même curieuse de voir ce que donne la suite. La série étant terminée en seulement 7 tomes, la longueur idéale pour moi.
Fruits baskets, tome 1 et 2
auteur : Natsuki Takaya
année de sortie au Japon : 1999
année de sortie en France : 2002
éditeur français : Delcourt
type : shojo
genre : fantastique, romance
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résumé : Tohru, mignonne et courageuse lycéenne, vivait sous une tente dans les bois. Recueillie pour ses talents en matière de travaux ménagers par la famille de Yuki Sôma, un de ses camarades de classe, Tohru vit maintenant entourée de garçons dans une grande maison. Mais ce qu’elle ignore, c’est que la famille Sôma est victime d’une malédiction sécrète. Certains de ses membres se transforment, dans des circonstances particulières, en un des douze animaux du zodiaque chinois ! Avec d’aussi étranges personnages, la nouvelle vie de Tohru va lui réserver de nombreuses surprises. (source : Manga News)
mon avis : Fruits Baskets est l’une des séries d’amour de ma fille ainée. Nous avons la série complète qui fait 23 tomes au total. Elle l’avait lu quand elle était encore au collège (ce qui remonte à plusieurs années), nous avions regardé l’anime ensemble et nous l’avions beaucoup aimé toutes les deux. J’avais commencé à lire la série à l’époque, mais je m’étais arrêté au tome 10, je crois. J’ai donc entrepris de relire cette série et de la finir d’ici la fin de l’année. Ces deux premiers tomes sont une relecture et, connaissant bien l’histoire, il n’y avait aucune surprise. Néanmoins j’étais heureuse de retrouver les personnages de la série pour qui j’ai beaucoup d’affection. Tohru a tout de l’héroïne shojo classique : gentille fille, bonne ménagère, toujours souriante, positive, prête à aider son prochain… Elle en fait des tonnes, il y a du cliché et du stéréotype, mais elle a ce petit quelque chose qui me touche beaucoup. J’ai beau la trouver parfois trop niaise, je l’aime d’amour. C’est comme ça. Je ne me l’explique pas vraiment. Dans ces deux premiers tomes, on ne rentre pas encore dans le vif de l’histoire, le cadre est planté, on découvre plusieurs membres de la famille Soma, Tohru, Yuki et Kyo commencent à lier de solides liens d’amitié et on les suit dans leur quotidien au lycée. J’aime beaucoup aussi les deux amies de Tohru qui me font beaucoup rire. J’ai hâte de plonger dans les intrigues de la famille Soma et découvrir des détails de l’histoire que l’on ne voit pas dans l’anime.
My fair honey boy, tome 1
auteur : Junko Ike
année de sortie au Japon :
année de sortie en France :
éditeur français : éditions Akata
type : shojo
genre : romance, comédie, tranche de vie
résumé : Mei Sengoku, présidente et capitaine du club de kendo, est particulièrement populaire ! Connue pour son calme légendaire, elle plaît autant aux filles qu’aux garçons. Mais son stoïcisme à toute épreuve pourrait bien être ébranlé par un certain Shirô Fuji : parce qu’il est très efféminé, tout le monde a tendance à penser qu’il est gay. Mais il n’en est rien ! Éperdument amoureux de Mei, il va un jour lui déclarer son amour… L’adolescente, prise au dépourvu, ne va pas savoir comment le repousser ! L’insistance attendrissante (et pas vraiment virile) du garçon viendra-t-elle à bout de la lycéenne ?! (source : Akata)
mon avis : Une lecture légère et amusante qui joue avec les clichés genrés nous proposant une romance entre un garçon très efféminé et une fille plutôt virile. C’est marrant, mais ça reste très cliché. Même prix à contre-pied, les clichés genrés sont là. Parce qu’une fille est sportive, elle est virile, parce qu’elle est virile toutes les filles du lycée sont amoureuses d’elle… Lui a grandi dans une famille de filles donc… il est féminin, ben oui tous les garçons ayant grandi avec de sœurs aiment mettre des robes, c’est bien connu. Bref trop cliché pour que je m’y attache. Mais la lecture est agréable. Pour se changer les idées et lire une petite romance drôle, c’est parfait. Mais à choisir entre deux romances lycéennes clichées, j’ai préféré mon coloc d’enfer qui assume son côté cliché. Alors qu’il y a une ambiguïté ici, on se moque des clichés tout en continuant à les véhiculer. Il y a eu quelques détails qui m’ont fait tiquer comme, par exemple, toute la réflexion de l’héroïne sur le fait d’être protégé que j’ai trouvé trop manichéenne.
Nisekoi, tome 1 et 2
auteur : Naoshi Komi
année de publication au Japon : 2011
année de publication en France : 2013
éditeur français : Kazé
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type : shonen
genre : comédie, romance
résumé : Lorsqu’il était enfant, Raku Ichijô a promis à celle qu’il aimait alors de conserver précieusement un cadenas dont elle seule possède la clef jusqu’à ce qu’ils se retrouvent tous deux, une fois adultes, pour se marier. Dix années se sont écoulées, Raku, bien que fils d’un chef de clan yakuza, tente d’être un lycéen comme les autres. Son quotidien est bouleversé par sa rencontre avec Chitoge Kirisaki, une nouvelle élève très querelleuse, qui va rapidement devenir sa pire ennemie. La situation tourne au cauchemar quand Raku apprend qu’il s’agit en réalité de la fille d’une famille de gangsters et qu’il va devoir simuler de sortir avec elle… pour éviter une guerre des gangs ! Leurs familles vont-elles s’apercevoir qu’ils ne font que jouer la comédie ? Mais surtout, retrouvera-t-il son amour d’enfance ? (source : Manga News)
mon avis : Après la romance façon shojo, voici la romance façon shonen. Un peu plus de baston et toujours autant de clichés. L’idée de départ est quand même amusante et originale, le héros doit faire semblant de sortir avec une jeune fille en tout opposée à son idéal (et à la fille dont il est amoureux) pour empêcher un conflit entre deux clans rivaux de yakuza. C’est amusant. Mais, de cette situation, le plus amusant ce n’est pas tant le fait que les deux clans espionnent les tourtereaux pour voir s’ils sont un vrai couple, mais plutôt le décalage ente Raku et sa famille, lui rêve d’une carrière de fonctionnaire bien tranquille alors que sa “famille” attend de lui qu’il prenne la tête du clan le moment venu. Quant à l’histoire d’amour on a le classique triangle amoureux et le très classique duo qui s’aime, mais n’ose pas se l’avouer. Et pour ce qui est de l’histoire de la promesse faite enfant, ça ne sert pas à grand-chose et je trouve ça assez ridicule.
avec ces lectures je participe au challenge
Avec Made in heaven et Fruits Basket je participe au challenge de l’Imaginaire, Jusqu’à ce que nos os pourrissent participe au challenge Polar et Thriller et Fruits Basket participe également au challenge Contes & Légendes.
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[…] → ma chronique […]
Encore tout un chouette panier….oui merci pour toutes ces idees…;)
avec plaisir
[…] Petit panier de manga #17 […]
J’aime beaucoup aussi le visuel de jusqu’à ce que nos os pourrissent. Dommage que l’histoire ne soit pas à la hauteur !
En dehors des Fruits Baskets lus et appréciés il y a longtemps, je n’ai lu que Made in Heaven 1, c’est vrai que les dessins sont beaux et que le thème de la réincarnation est agréable, Mais les Japonais et les boobies… (gros seins), c’est dingue…
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Que de découvertes !
Je confirme que Made in Heaven était très sympa au début mais ça devient un peu longuet ^^!
J’avais plein d’espoir pour Mon coloc d’enfer avec justement le contexte de la coloc mais j’ai été un peu déçue, c’est sympa mais très très classique
Jusqu’à ce que nos os pourrissent a du potentiel, c’est certain, le thriller est sympa à suivre, mais l’aspect romance est insupportable ><
My fair honey boy : "Même prix à contre-pied, les clichés genrés sont là." c'est tout à fait ça malheureusement…
Nisekoi : autant la romance dans les shojo, oui j'aime, autant dans les shonen comme ici, j'ai beaucoup beaucoup de mal, je trouve ça maladroit pour ne pas dire malsain dans le fond avec ces harems incessant u.u
Quant à Fruits Basket, c'est juste l'un des meilleurs shojo que j'ai pu lire et à chaque relecture je ressens le même bouleversement ! <3
ah ! ça me rassure, je ne suis pas la seule à trouver le côté romance de “jusqu’à ce que nos os pourrissent” agaçant
Made in heaven je ne sais pas si je vais tout lire mais j’ai bien envie de continuer sur un tome ou deux, j’aime beaucoup le dessin
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[…] Jusqu’à ce que nos os pourrissent, tome 1 [manga] […]