Carnet de bord, lundi 26 avril 2021
Bienvenu sur Ma petite Médiathèque, voici, comme chaque lundi, mon petit carnet de bord de la semaine passée : articles publiés, livres lus et bilan de visionnage au rendez-vous.
Lectures de la semaine
Lectures terminées
Quand l’empereur était un dieu, roman historique de Julie Otsuka. Un roman intéressant qui relate la détention des Américains d’origine japonaise durant la Deuxième Guerre mondiale.
Synopsis : Au lendemain de l’attaque de Pearl Harbor, une famille de Berkeley brutalement arrachée à sa demeure est déportée par le FBI à la frontière du désert. Ses origines japonaises suffisent à justifier l’emprisonnement, la peine et l’humiliation. Trois ans auxquels chacun doit survivre, agrippés aux joies passées, pour tenter de se reconstruire dans les ruines de la Seconde Guerre mondiale. (source : Babelio)
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J’ai piqué les tomes 4 et 5 de Given à Mimiko. J’aime bien le graphisme de cette série et l’histoire est sympa, même si ce n’est pas très original c’est très agréable à lire et j’aime bien l’univers de la musique dans lequel on voit évoluer les différents personnages. Que des histoires d’amour torturées et compliquées, mais j’aime bien lire ce genre de romance too much.
Synopsis : Uenoyama est un lycéen féru de guitare et de basket. Seulement, la passion qui l’animait semble s’être éteinte pour laisser place à un quotidien morne, rythmé par de simples siestes. Un jour, il tombe sur Mafuyu, qui s’est endormi à l’un de ses endroits favoris, une superbe guitare Gibson serrée contre lui. Ce dernier le supplie alors de la réparer et de lui apprendre à en jouer. Si Uenoyama refuse catégoriquement au début, il finit par l’aider et va même jusqu’à l’intégrer dans son groupe. Il découvre derrière la candeur de Mafuyu un talent incroyable et bouleversant. Malheureusement, ce dernier est également hanté par un lourd traumatisme qui l’empêche de s’exprimer pleinement… (source : Taïfu Comics)
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Lectures en cours
De toutes mes lectures en cours de la semaine dernière, je n’ai continué qu’une. Les autres sont restées en stand-by. seulement 2 pages lues pour Intrigue au Kodoban.
Visionnages de la semaine
Dans les carnets de bords précédents j’ai oublié quelques visionnages, je vais rattraper ici mon retard.
Hacker
Un film de Michael Mann (2015) avec Chris Hemsworth dans le rôle principal.
Synopsis : Les forces de l’ordre américaines et chinoises sont amenées à travailler ensemble sur une affaire de piratage informatique de haut niveau. (source : SensCritique)
Un film d’action un peu longuet et pas fraichement remarquable. Le seul point intéressant de l’histoire est de voir les gouvernements chinois et américains coopérer, même si c’est avec beaucoup de méfiance. Le dénuement tombe un peu comme un cheveu dans la soupe. Nous nous sommes tous regardés en nous disant « tout ça pour ça !? ».
→ avec ce film je participe au challenge Polar et Thriller
Top Chef (épisode 8 à 11)
Tradition familiale, commencer le week-end avec un épisode de Top Chef (généralement nous le regardons en replay le vendredi soir).
Épisode 8 : Une première épreuve sympa avec le chef Pelé. Il met les candidats au défi d’adapter un plat de la street food en plat gastronomique. L’épreuve suivante se fait autour d’un dessert 100% lait en 5 textures proposées par les chefs René et Maxime Meilleur, autant vous dire que cette épreuve-là ne nous a pas du tout inspiré. À la maison on consomme très peu de lait et les desserts proposés ne me faisaient vraiment pas envie. Une épreuve éliminatoire avec le retour de 2 candidats précédemment éliminés. À l’issu de cette épreuve, les équipes sont une nouvelle fois remixées.
Épisode 9 : La première épreuve est proposée par le chef Christian Le Squer : un menu entier (entrée, plat, dessert) en seulement 3 bouchées. Une épreuve technique assez amusante à suivre. Les équipes vont être éliminées au fur et à mesure, bouchées après bouchée. Pour la deuxième épreuve, c’est le chef Mauro Colagreco qui demande de réaliser un plat avec un message écologique, comme son propre plat : Marée noire. Thème qui sera d’ailleurs repris par l’un des candidats. Au menu on aura donc de la marée noire, de la pollution au plomb et au mercure, de la surpêche… Il y aura aussi des insectes à la dégustation (un plat que moi j’ai trouvé plus intéressant que la fausse pollution chelou avec des couleurs pas appétissantes). En dehors des insectes et d’un sashimi sans poisson pour dénoncer la surpêche tout le monde a fait… du poisson. Parce que c’est bien connu, la pollution, ça n’existe que dans l’océan (ou parce que tout le monde manque cruellement d’imagination ?). Le résultat de cette épreuve était décevant, mais bon, tant mieux pour le candidat qui la remporte. Dernière chance autour du chou.
Épisode 10 : pour la première épreuve, nos candidats devront se montrer des sauciers de haut vol. Le chef Arnaud Donckele leur demande non pas une, mais 2 sauces à la texture différente qui s’harmonisent. Épreuve dont l’issue est sans surprise, malgré le mal qu’on se donné pour nous faire croire que… bref on arrive à la deuxième épreuve : la tant attendue boite noire. Moi j’aime beaucoup cette épreuve. Cette année nous avons droit à une nouvelle adaptation spéciale covid, dans la boite on y entre un a la fois ce qui la rend à la fois plus angoissante (pour les candidats et les chefs (petite pensée pour Darroze, qui aura tout de même un chevalier servant pour lui tenir la main) et moins drôle pour le spectateur. Le principe de l’épreuve ne change pas. Gouter et analyser un plat à l’aveugle et tenter de le reproduire à l’identique. Pour le visuel, 15 secondes d’analyse seulement (et une fois qu’on a fini de cuisiner). C’est Gilles Goujon qui tente de piéger les candidats (et leurs chefs de brigade) avec un plat tout en déclinaisons de céphalopodes (poulpes, seiches, etc…) le tout en monochrome noir (serait-ce devenu la couleur sexy pour la nourriture ? qu’ont-ils tous à vouloir faire des plats complètement noirs ?!). La dernière chance se fera sous le signe des légumes oubliés.
Épisode 11 : enfin la tant attendue épreuve de la guerre des restos ! Mimiko adore cette épreuve, sa préférée. Cette année l’épreuve a failli tourner au désastre avec un incendie dans les cuisines d’un des restos éphémères. Difficulté particulière de cette saison, crise sanitaire oblige, les candidats doivent adapter leur menu pour qu’il puisse à la fois être servi sur place et à emporter. Une équipe tire son épingle du jeu en faisant un très beau menu à emporter. La guerre de resto alors qu’on est privé de resto depuis des mois c’est tout de même super déprimant, avec menu à emporter ou pas. Et la présence de François-Régis Gaudry en rajoute une couche. J’ai du mal avec son personnage, sa façon de s’exprimer. La dernière chance les candidats devront cuisiner de la salade. Oui, de la salade verte. Tout le monde y va de sa sucrine au BBQ. Moi, la salade cuite ça ne m’inspire pas du tout.
→ avec cette émission, je participe au challenge Des livres (et des écrans) en cuisine
La cité invisible (saison 1)
Je vous ai parlé vite fait de cette série la semaine dernière. Il ne me manquait finalement qu’un seul épisode pour finir la première saison de cette série policière fantastique brésilienne (disponible sur Netflix).
Synopsis : Un policier enquêtant sur un meurtre se retrouve pris dans une bataille entre le monde visible et un royaume souterrain peuplé de créatures mythiques. (source : SensCritique)
En dehors de l’aspect enquête, j’ai vraiment apprécié découvrir des personnages issus du folklore brésilien que je ne connaissais pas du tout. Les créatures mythologiques vivent parmi les hommes, dissimulés parmi eux, prenant leur apparence, mais derrière leur apparence d’hommes et femmes ordinaires, se cachent de fabuleux pouvoirs. Mais leur existence dépend de leur discrétion.
Alors que l’épouse d’Eric est a une fête folklorique avec sa fille, un incendie se déclenche. Elle y trouvera la mort. Eric, inconsolable, tente de comprendre ce qui s’est réellement passé. On a beau lui dire que c’est un terrible accident, lui il pense qu’autre chose se cache derrière la mort de sa femme. En menant son enquête, il va être mené à fréquenter des créatures fantastiques. Celles-ci sont pourchassées par l’esprit et il se pourrait bien que cet esprit soit aussi à l’origine de la mort de sa femme. Mais qui est-il ? Comment l’arrêter ?
Voici quelques-uns des personnages folkloriques que l’on découvre dans la série : Cuca, sirène, Curupira, Saci, Boto (dauphin rose). Je ferais un petit billet pour présenter ces créatures, je ne veux pas faire un billet trop long ici.
→ avec cette série je participe au challenge Contes & Légendes et au challenge Polar et Thriller
Qui a tué Sara (saison 1)
Série policière mexicaine disponible sur Netflix.
Synopsis : Bien décidé à se venger et à prouver son innocence dans le meurtre de sa sœur, Alex entreprend d’exhumer bien plus que le véritable coupable du crime. (Source : SensCritique)
Tout au long des sept épisodes de cette première saison, on suit Alex qui vient de sortir de prison. Il y a passé 30 ans pour le meurtre de sa soeur, accusé à tort. On a alors une série de flashbacks qui nous ramènent à l’époque de mort de Sara. Alex veut se venger de la famille qui lui a fait endosser le crime pour se protéger tout en voulant découvrir qui, parmi les gens qui étaient présents, a tué Sara. La succession de scène passé et présent et plutôt bien faite et on reconstruit ainsi les évènements au fur et à mesure que le héros tente d’interroger ces souvenirs. On le voit ainsi analyser l’environnement du souvenir, c’est plutôt bien fait.
L’intrigue est assez prenante, avec des histoires de familles sordides qui se croisent. La fille cadette de la famille Lazcano découvre que sa famille est bien pire que ce qu’elle en imaginait. Parallèlement à l’enquête menée par Alex, on découvre la vie des différents membres de la famille notamment celle des deux fils qui étaient les meilleurs amis de Alex.
J’ai regardé cette série en VO et j’étais très agréablement surprise d’arriver à si bien suivre sans avoir besoin de lire les sous-titres.
J’ai aimé le jeu d’acteur, l’ambiance et l’intrigue. Il y a un petit côté too much (les méchants sont vraiment méchants), mais ça marche très bien. J’ai hâte de découvrir la saison 2. Cette première saison se termine sur un cliffhanger que je n’ai pas très bien saisi.
→ avec cette série, je participe au challenge Polar et Thriller
Colony (saison 1 – épisodes 1 à 6)
série SF américaine disponible sur Netflix
Synopsis : Dans un futur proche, le monde est dirigé par des extraterrestres. Will Bowman est un père déchiré entre résister ou coopérer avec l’occupant alors qu’il tente de retrouver son fils qui est quelque part de l’autre côté du mur qui divise Los Angeles. (source : SensCritique)
Je n’ai regardé que les 6 premiers épisodes pour le moment, mais j’ai vraiment bien accroché à cette série. Sortie en 2015, j’avais, depuis, envie de la voir. Et l’occasion ne s’était pas présente jusqu’à présent. Je ne suis pas déçue. En 6 épisodes on a déjà plein de rebondissements. Je trouve très intéressante la division entre collaborateurs et résistants. Chaque position a ses arguments qui ses défendent. Au même temps, on sent que chaque camp est manipulé et je me demande ce qui se cache vraiment derrière ces colonies instaurées par les extraterrestres et qui dirige vraiment la résistance et dans que but.
Affaire à suivre.
La saveur des ramen
un fil de Eric Khoo, réalisateur singapourien (2018)
Synopsis : Masato, jeune chef de Ramen au Japon, a toujours rêvé de partir à Singapour pour retrouver le goût des plats que lui cuisinait sa mère quand il était enfant. Alors qu’il entreprend le voyage culinaire d’une vie, il découvre des secrets familiaux profondément enfouis. Trouvera-t-il la recette pour réconcilier les souvenirs du passé ? (source : SensCritique)
J’ai emprunté le dvd à la médiathèque après la présentation que Fondant a faite de ce film dans son billet. Nous avons regardé le film en famille (sans Mimiko qui n’était pas intéressée). Avec Chéri et Yomu-chan nous avons bien aimé, c’est émouvant et intéressant à la fois.
Le film débute au Japon, dans un restaurant de ramen où travaillent père et fils. Le père n’adresse plus la parole à son fils, on ne sait pas trop pourquoi. S’est-il refermé à la mort de sa femme ? Quand celui-ci décède brutalement, Masato décide de partir à Singapour à la recherche de la famille et sa mère. On découvre alors comment sa mère et son père se sont rencontrés. Leur mariage aura séparé la jeune femme de sa famille, surtout de sa mère qui vit cette union comme une trahison puisqu’elle est toujours traumatisée par l’occupation japonaise pendant la Deuxième Guerre mondiale.
À Singapour, Masato va rencontrer une blogueuse culinaire japonaise vivant à Singapour qui va lui servir de guide. Ensemble ils dégusteront des plats traditionnels et elle nous livre des informations sur l’histoire de ces plats. Ensemble encore, ils partiront à la recherche de l’oncle maternel qui dirige un restaurant de bak kut teh, soupe traditionnelle. Enfin Masato retrouve le goût du bouillon que lui préparait sa mère. Afin de se réconcilier avec sa grand-mère il va alors essayer de syncrétiser ses deux cultures en un seul plat : le ramen teh. Un retour aux sources finalement puisque le ramen comme le bak kut teh sont des adaptations de la soupe chinoise.
Une quête culinaire et familiale émouvante qui met vraiment l’eau à la bouche et invite au voyage. Nous avons tous eu envie d’embarquer pour Singapour et faire la tournée des restaurants.
→ avec ce film je participe au challenge un mois au Japon et Des livres (et des écrans) en cuisine
Sur le blog
- Carnet de bord, lundi 19 avril 2021
- Top Ten Tuesday #92 – 10 mangaka
- Petit panier d’albums #4
- Découvrir l’internement des Nippo-Américains en 2 lectures
Et bin didonc toute une chouette semaine…et te voila parlant mexicain….;)…mais cela reste quand meme un theme trop dur pour moi…mais vraiment de chouettes idees comme les ramens…;)
Je suis heureuse que « La saveur des ramen » t’ait plu ! 🙂 Bonne nouvelle semaine à venir, chère Bidib ! ^_^