Petit panier de romans #3
Me revoici avec un petit panier spécial British Mysteries Month, j’ai lu ces deux livres avant le 31 mars mais je n’ai pas eu le temps de faire mon billet avant (faut dire que je les ai terminé in extremis, un le 29 et l’autre le 30 ^^’)
An Alexia Tarabotti novel, tome 3 : Blameless
Alexia Maccon se retrouve au centre d’un terrible scandale. Vexée que son mari ne la soutienne pas et mise en danger par les vampires qui cherchent à la tuer, Alexia décide de partir en Italie chercher des réponses auprès des terribles Templiers, ordre religieux ayant voué son existence à la chasse au surnaturel. Si en Angleterre les loups-garous et vampires sont parfaitement intégrés à la société, en Italie ils sont toujours chassés et poursuivis. Les templiers possèdent une grande connaissance sur le surnaturel, elle pourrait trouver chez eux des réponses pouvant lui permettre de restaurer son honneur, mais ce ne sera pas sans danger.
Dans son voyage, elle sera accompagnée par son imperturbable majordome Floote et Madame Lefoux, inventrice de génie. De son côté Lord Conall Maccon se morfond, délaissant sa charge d’alfa et de chef du BUR, bureau d’investigations en charge des faits surnaturels. C’est le pauvre professeur Lyall, fidèle beta de la meute Woolsey qui devrait tout faire pour sauver les meubles et tenter de ramener son alfa à la raison.
Pour ce troisième tome, Alexia quitte un peu Londres pour traverser d’abord la France et ensuite finir à Florence, sur les rives de l’Arno, en Italie. Une destination qui n’aurait pas pu plus me ravir !
J’ai lu ce roman en VO ce qui explique que j’ai mis si longtemps à le finir. Commencé pour le British Mysteries Month de l’année dernière, j’avais fini par le mettre de côté après en avoir lu une bonne moitié. De temps en temps, je m’efforçais de lire quelques pages pour l’exercice (je m’étais fixé le challenge de lire en anglais tous les mois…), mais je n’ai pas réussi à m’y mettre sérieusement. Avec le retour du British Mystries Month en mars, je l’ai ressorti et cette fois j’ai réussi à me replonger dans l’ambiance et j’ai fini le roman en 15 jours.
J’aime beaucoup l’ambiance de cette aventure surnaturelle, il y a beaucoup d’humour et on en fait des tonnes sur le flegme anglais des personnages. Il n’y a jamais un danger assez grand pour se priver d’une bonne tasse de thé.
« Alexia had extracted from the dephts of her dispatch case some of the precious tea that Ivy had given her. It had survived the journey far better than anything else. She had also, after a moment’s consideration, tranferred a small emergency amounr into one of the pockets of her parasol, just in case. Fortunately, milk remained a cross-cultural universal, and the tea managed to taste just as delicious as it might have back in England. »
C’en est même caricatural. Pas étonnant, l’auteure, Gail Carriger, n’est pas anglaise, mais américaine. Mais le côté caricatural des personnages ne me dérange pas du tout, bien au contraire. On est dans une histoire de loups-garous et de vampires qui ne se prend pas au sérieux. Toujours un bon mot par ici, un bon mot par là. C’est très sympa comme ambiance. Ce côté humoristique n’empêche pas les aventures mouvementées. Dans ce tome Alexia est particulièrement en danger. Les vampires de tous les pays se sont donné le mot pour la pourchasser. Une course poursuite à travers le continent européen assez haletante. Et une fois en Italie, d’autres dangers guettent.
La difficulté que j’ai rencontrée est purement d’ordre linguistique. Je n’ai pas l’habitude de lire en anglais et ici il y a beaucoup de vocabulaire spécifique au mode de vie du XIX, et quelques jeux de mots que je n’ai absolument pas captés. Malgré cela je ne regrette pas de l’avoir lu en anglais. Cela m’a demandé pas mal d’effort, mais je tiens vraiment à lire en anglais régulièrement. J’espère que mon niveau va s’améliorer et que le tome suivant me posera moins de difficultés. Mais cette fois je n’enchaine pas directement. Je vais m’essayer à d’autres lectures VO avant de revenir vers Alexia.
Avec le protectorat de l’ombrelle, on est aussi servi côté cuisine. Alexia adore manger et nous profitons de bon nombre de passages gourmands. La présentation du pesto m’a beaucoup fait rire (coïncidence amusante, juste après avoir lu ce passage Mimiko m’a demandé des pâtes au pesto, j’en ai toujours un pot en réserve).
« These little chubby puddings with the green sauce » , she declaimed, « mus represent the food of the gods. I declare, the Templars may do what they like; I love this country. »
Madame Lefoux grinned. « So easily swayed ? »
« Did you taste that green sauce ? How did they refer to it ? Pets-something-or-other. Sheer culinary genius. »
« Pest, madam. »
« Yes, Floote, that ! Brilliant. Full of garlic. » To illustrate her point, she took anothe mouthful before continuing. « Seems they put garlic in positively everything here. Absolutely fantastic. »
Floote shook his head faintly. « I beg to differ, madam. It is, in fact, the result of practicality. Vampires are allergic to garlic. »
« No wonder it is so rare back home. »
« Terrible sneezing fits, madam. Much in the manner that young Miss Evylin used to come over when faced with a feline. »
« And werewilves? »
« The basil, madam. »
« No? How intriguing. Same sort of sneezing? »
« I belive it makes the insides of the mouth and nose itch, madam. »
« So this pesto I enjoy so much is really an infamous Italian antisupernatural weapon? » Alexia turned accusing dark eyes on Madame Lefoux. « Yet the is no pesto in my parasol armament. I think we ought to rectify that immeditely. »
Avec cette lecture je participe aussi au challenge de l’imaginaire et au challenge Petit Bac, catégorie prénom et au challenge Objectif PAL.
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Les détectives du Yorkshire, tome 4 : Rendez-vous avec le poison
Comme je fais toujours bien les choses, je commence la série, les détectives du Yorkshire de Julia Chapman, par le tome 4. Faut dire que c’est le tome que j’ai remporté lors d’un concours et qu’avant d’investir dans les autres tomes de la série j’avais envie de savoir si j’allais aimer.
Alors ? Verdict ?
Tout d’abord, le fait de commencer par ce tome ce n’est pas un problème. Si l’auteur fait régulièrement référence à des affaires résolues dans les tomes précédents, cela n’empêche pas de suivre l’affaire en cours. Et pour ce qui est d’aimer, je suis conquise, je lirais avec plaisir les autres tomes.
Mais revenons à nos moutons (et dans le Yorkshire, il n’en manque pas de moutons !). Samson et Delilah s’apprêtent à annoncer leur nouvelle collaboration. Après avoir coopéré sur quelques affaires, Delilah a réussi à convaincre Samson de s’associer avec elle pour une nouvelle entreprise réunissant les talents d’enquêteur de Samson et ceux pour l’informatique de Delilah. Pour l’occasion elle a même prévu un petit événement avec la presse locale. Oui, mais voilà ! Rien ne se passe comme prévu. Samson est arrêté pour meurtre devant toute l’assemblé. Un homme est retrouvé mort avec de gros indices menant tout droit au pauvre détective, qui, évidemment, n’y est pour rien. Quelqu’un se donne beaucoup de mal pour le piéger. Et comme un malheur ne vient jamais seul, il se retrouve à devoir démêler une sordide affaire empoisonneur canin, tout en aidant Delilah à sortir son neveu du pétrin. Et n’oublions pas les affaires de Londres qui ne sont pas résolues, la population de Bruncliffe qui ne veut pas de lui…
Nous voilà dans un cosy mystery comme on les aime. Des crimes et des enquêtes, bien sûr, mais pas avec un suspens à l’américaine et des serials killers assoiffés de sang. Ici on traque des empoisonneurs de chiens dans une petite ville de la campagne dont la principale préoccupation en ce mois de mars est l’agnelage. Samson est un personnage assez torturé, au passé familial compliqué, qui a quitté jeune la ville et qui n’y ai pas vraiment le bienvenu. Pourtant il a envie d’y croire, de recommencer ici une nouvelle vie. Il est charmant et pas déprimé (même si le destin s’acharne). Cela nous change un peu de l’enquêteur alcoolique et dépressif. Delilah est une jeune femme au tempérament fougueux qui s’emporte facilement, qui a connu un mariage malheureux et qui a tendance à se montrer très méfiante, mais elle ne peut s’empêcher d’être séduite par les sourires radieux de Samson, sans compter que Calimero, son fidèle compagnon à 4 pattes, a un faible pour cet homme. Comment son chien pourrait-il l’aimer s’il n’était pas un type bien ?
Calimero c’est le personnage le plus attachant de l’histoire. 😊
J’ai beaucoup aimé cette enquête bucolique dans les collines du Yorkshire, dans une petite ville de campagne avec ses habitants pas toujours avenants, mais aussi sachant se montrer solidaires et unis quand il le faut. C’est pittoresque, bon enfant. Il y a du mystère et aussi un peu de romance, des histoires de famille et des crimes. Des personnages odieux et d’autres qu’on adore.
Une lecture détente que j’ai avalée en un rien de temps et avec laquelle j’ai passé un très bon moment. J’ai hâte de retrouver les deux héros dans de nouvelles aventures.
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→ à lire aussi l’avis de Belette
Le Yorkshire est une région du nord de l’Angleterre, son paysage se caractérise par des vallons et des landes, un paysage parfait pour l’élevage des moutons, principale activité des fermes atours du village de Bruncliffe, où vivent Samson et Delilah.
Le village Bruncliffe se situe à l’intérieur des terres dans le Yorkshire Dales. Je ne connaissais pas du tout cette région. Le climat y a l’air assez rude (dans le roman un gros brouillard s’abat sur les vallons rendant l’escapade du neveu particulièrement dangereuse). Mais les paysages ont l’air très jolis.
Une lecture qui me fait découvrir une région d’Angleterre que je ne connais que de nom. J’aurais été bien incapable de la situer sur une carte.
Je participe donc au challenge A year in England.
Je participe aussi au challenge des livres (et des écrans) en cuisine. Je n’ai pas relevé de passages en particulier, mais les pauses thé sont très importantes dans le roman, de préférence accompagné par quelques scones de la Pâtisserie des Monts.
Je participe aussi au challenge Polar et Thriller et au challenge Petit Bac, catégorie lieu.
Calimero me plait beaucoup aussi!
oui, il est trop choupi ! ça donne envie d’adopter un chien ^^
Appétissant !! 🙂 Et Calimero me rappelle le braque que mes parents avaient avant… 🙂 Bises
Je suis complètement fan de la sage d’Alexia Tarabotti et son humour so british !
Deux séries dont les ambiances me plaisent et qu’il faudrait que je teste 😀
deux jolies lecture détente
Tu es courageuse de lire en VO. 😉
[…] Bidib […]
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