Souvenirs du FIBD 2024 #2 – Manga City

Coucou, c’est Bidib. Je vous retrouve aujourd’hui pour un second billet souvenir du Festival de la BD d’Angoulême. Aujourd’hui je vous amène avec moi découvrir la bulle Manga City. Placée à l’écart du centre-ville, à côté de la médiathèque Alfa, cette bulle fait bande à part. J’ai quand même trouvé le temps d’y passer deux fois. Un premier tour avec Lunch. On a bien ri en louchant sur le manga vintage, Lunch insiste pour “classique”, moi je me dis que ça y est, on se fait vieux. On est devenu vintage. 🤣 pour mon second passage, j’étais accompagné d’un peu de jeunesse avec @tankgirl2200 à cause de qui je suis revenue les bras bien chargés, déjà que lors de mon premier passage j’avais craqué… Mais l’heure n’est pas encore venue de vous révéler les trésors que j’ai rapportés.

Aujourd’hui je vais juste partager quelques photos et mes impressions sur l’espace manga du Festival.

On entrait par un espace destiné à la détente, on pouvait y boire et manger. Acheter des goodies et même faire du skate. Franchement ? Pas l’idée du siècle le skate parc ! ça faisait un bruit d’enfer ce qui rendait cet espace très anxiogène, enfin pour moi et tous ceux qui comme moi sont particulièrement sensibles au bruit ambiant. Du coup je trouvais ça plutôt sympa d’avoir sur place un lieu pour se restaurer et se poser, surtout que la bulle est loin du centre-ville, mais c’était brouillant et froid, pas vraiment top pour se poser et se relaxer.

Par cet espace on passait ensuite à la bulle des exposants. Et j’avoue que je suis un peu déçue. Les années passées on trouvait à l’intérieur de la bulle Manga, une petite scène où on pouvait assister à des performances artistiques et des conférences/rencontres. Or cette scène a été décentralisée dans la médiathèque qui n’est pas loin, certes, mais cela oblige à sortir ce qui fait qu’à moins de vouloir absolument assister à une rencontre, on n’y va pas. Les années précédentes j’avais par hasard assisté à de très chouettes performances artistiques et ça m’a manqué. Cette année dans la bulle manga (renommé Manga City depuis quelques années déjà) on ne trouvait que des stands d’éditeurs, quelques illustrations exposées et… c’est tout.

Heureusement qu’on peut compter sur l’incontournable pavillon Taïwan où je découvre à chaque fois de talentueux  artistes. Cette année encore une jolie expo était présente sur le stand même si la scénographie était très simple comparé à certaines années.

 

Le pavillon Taïwan c’est toujours l’espace que je préfère dans cette partie du Festival.

J’ai passé à Manga City un très bon moment (surtout que j’étais à chaque fois en excellente compagnie) mais il m’a manqué quelque chose. Pour un espace aussi loin du reste, j’aurais aimé trouver de l’animation. Par exemple les rencontres auraient pu se passer dans l’espace Darwin Alligator à la place de l’insupportable skate parc. Mais bon… je suis vintage, c’est sans doute pour ça que je n’apprécie que moyennement cette configuration. 🤣

Et je vous parlais des rencontres manga qui avaient lieu dans la médiathèque… Et bien c’est là une autre déception. J’ai voulu assister à une rencontre intitulée manga et écologie et j’ai assisté à la présentation d’une BD qui n’est donc pas un manga et qui traite peut-être vaguement d’un sujet en lien avec l’écologie puisque il était sélectionné pour l’Éco Fauve, mais je cherche encore le lien avec l’intitulé de la rencontre. Alors là BD à l’air chouette, la rencontre était sympa, mais elle aurait du avoir lieu dans la bulle dédiée à l’Éco Fauve. Là moi je venais pour une conférence sur le manga et l’écologie, j’étais très déçue. Très frustrée. Et je ne pense pas avoir été la seule à m’être fait avoir.