Carnet de bord, lundi 24 mai 2021

Carnet de bord, lundi 24 mai 2021

24 mai 2021 0 Par Bidib

Bienvenu sur Ma petite Médiathèque, voici, comme chaque lundi, mon petit carnet de bord de la semaine passée : articles publiés, livres lus et bilan de visionnage au rendez-vous.

Lectures de la semaine

lectures terminées

Avec le rendez-vous de la BD du mercredi, j’ai fait une montagne de réservation à la bibliothèque. Parmi tous ces albums, le premier que j’ai choisi de lire c’est les oubliés de prémontré, une très bonne lecture.

Synopsis : D’après une histoire vraie, la souffrance et la résistance des aliénés de Prémontré et de leurs soignants pendant la Première Guerre mondiale. Ce n’est pas tout à fait une fiction : l’histoire des fous de Prémontré puise aux meilleures sources historiques. C’est surtout un formidable récit de courage et de résistance, un petit miracle de survie au milieu de la fureur de la guerre. (source : livraddict)

J’ai emprunté la suite de Asadora ! à la bibliothèque et j’ai lu le tome 2. Une lecture agréable. Je vous en dis plus mercredi.

Synopsis : L’intrépide Asa à bord de l’avion du vieux Kasuga, un vétéran de la Seconde Guerre mondiale qui se rêve à nouveau chevalier du ciel, parachute des vivres aux victimes du typhon. Asa fait front avec courage se refusant à penser que sa famille a probablement été engloutie avec sa maison. Mais quelle est cette trace, visible depuis le ciel, et qui ressemble à une énorme empreinte…? (source : Kana)

J’ai lu les deux derniers tomes de la série Philonimo, de petits albums pour philosophes en herbe. Je vous en reparle très vite.

lectures en cours

Encore une fois j’ai du mettre Balto de côté pour avancer dans mes autres lectures. Je voulais bien avancer dans mes lectures prévues pour le mois italien (même si j’ai bien peur de ne pas les finir à temps ^^’ ) : la fleur perdue du chaman K et la divine comédie.

J’ai bien avancé dans les légendes perses aussi.

J’ai commencé le tome 3 d’Arte.

Visionnages de la semaine

Zero, Saison 1, épisodes 4 à 6

Affiche ZeroLa semaine dernière j’avais cherché des séries italiennes à regarder sur Netflix et avait jeté mon dévolu sur Zero une série SF pour ado. La première saison ne faisant que 6 épisodes, j’ai l’ai fini cette semaine.

Le héros est un jeune homme noir vivant dans un quartier populaire de Milan, sa passion c’est dessiner des manga mettant en scène un héros noir nommé Zero. Il travaille comme livreur et mène une vie invisible jusqu’à ce que son chemin croise celui d’une bande de jeunes du quartier qui ont à cœur de protégé le quartier contre une entreprise immobilière qui fait pression sur les habitants pour les faire partir. Quand le chef de bande découvre que notre héros possède le pouvoir de devenir invisible il veut à tout pris le recruter. C’est comme ça que le jeune homme que personne ne remarquait devient Zero, super héros en herbe qui cherche à protéger son quartier et ses habitants.

Une série sur l’amitié, l’amour, l’entre-aide et la solidarité mettant au centre de son histoire l’immigration et la vie des quartiers défavorisés.

La série s’adresse à un public ado, et j’ai clairement dépassé l’âge, mais je trouvais ça plutôt pas mal. Déjà, parce que si notre héros à un super pouvoir, ce n’est pas un super héros pour autant. Au début il sait à peine maitriser ce pouvoir, et il est retissant à l’utiliser. Le héros c’est juste un mec ordinaire, qui veut mener une vie ordinaire. Il finit par se laisser convaincre face à la violence que subissent les habitants du quartier. Puis je trouve ça très intéressant de se placer du point de vue d’une bande de jeune noir dont les parents ont immigré. Ils sont italiens et pourtant pas traités comme tels. Certes le sujet n’est pas nouveau, mais le traiter ici, dans une série légère d’action et d’aventure, je trouve ça cool. Pas de discours intello sur l’immigration, juste des enfants d’immigré qui tentent de se faire une place dans un monde qui est souvent hostile envers eux.

Le seul reproche que j’ai à faire à cette série c’est que c’est un peu court, du coup l’intrigue avance trop rapidement. Notamment la romance entre le héros et une jeune femme rencontrée dans le beau quartier par hasard. La rapidité avec laquelle leur relation évolue la rend peu vraisemblable, on passe de je t’embrasse à je te présente mon père direct. Cela aurait mérité de prendre un peu plus le temps. Temps qu’on aurez pu mettre à profit pour en apprendre plus sur les autres personnages.

La fin, avec des révélations sur la famille de Zero, annonce une seconde saison riche en révélations. Peut-être en apprendrons-nous plus sur l’étrange pouvoir du héros.

En tout cas j’ai passé un bon moment avec cette bande de jeunes, je regarderais la suite avec plaisir.

I ragazzini delle Zecchino d’Oro

Affiche Un chœur d'enfantsAprès avoir fini Zero, j’ai cherché d’autres séries italiennes et c’est finalement sur un film que je me suis arrêté. I ragazzini delle Zecchino d’oro revient sur les premières années de cette fameuse émission de chant italienne. Nous sommes dans les années 60 et le Zecchino d’oro, qui est a ses balbutiements, vient d’embaucher une jeune musicienne pour faire les castings et entrainer les enfants en vue de la prochaine émission. Elle va imposer aux producteurs sa vision des choses. Elle veut que ce concours de chant soit ouvert à tous et non seulement aux enfants de bourgeois bien comme il faut. Parmi les enfants qu’elle retient, il y a un gamin talentueux, mais turbulent que le producteur veut écarter. Elle voit en lui une belle énergie et va tout faire pour le canaliser et l’aider à s’intégrer au groupe.

Fort de son succès avec les enfants du Zecchino d’oro, elle va fonder le coeur de l’Antoniano, couvent ou se déroulent les cours préparatoires et les castings de l’émission, avec les anciens candidats afin de continuer à travailler le chant avec eux. Coeur qu’elle a dirigé pour plus de 30 ans. C’est donc la vie de cette discrète star des coulisses de la télé italienne que le film nous raconte.

Mariele Ventre (la vraie) en 1966

J’ai beaucoup aimé. Mariele Ventre est une femme remarquable par son travail avec les enfants et le coeur qu’elle met à la mission. Il ne s’agit pas pour elle d’un simple travail, mais vraiment d’une vocation. Elle se découvre une prédisposition pour la pédagogie et s’investit pleinement dans son travail au-delà des simples cours de chant. Elle va par exemple se rendre compte que l’un de ses élèves est dyslexique et va trouver un moyen de l’aider et de faire aussi comprendre aux parents que si l’enfant n’est pas bon à l’école ce n’est pas par mauvaise volonté.

Un joli film, plein de bon sentiment, dans l’Italie des années 60, avec ce petit côté rétro sympa, des personnages touchants. Et j’ai aimé retrouver toutes ces chansons qui ont bercé mon enfance. Les chansons du Zecchino d’oro nous les connaissions tous par coeur. Nous les chantions dans la voiture avec ma mère pour nous tenir tranquilles dans la voiture sur la route des vacances.

Le Zecchino d’oro a vu le jour dans les années 60 et existe toujours. Si les chansons du film sont celles de l’époque de ma mère, je connais encore par coeur plusieurs chansons des émissions des années 90. Enfant j’aimais regarder cette émission et écouter les chansons je ne connaissais rien de l’histoire de l’émission.

La vita danvanti a sé

Affiche La Vie devant soiUne fois partie en Italie, je voulais plus en repartir, j’ai donc regardé un deuxième film : la vie devant soi avec Sophia Loren.

Madame Rosa est une ancienne prostituée qui gagne sa vie en gardant les enfants d’autres prostitués. Un ami médecin lui demande de garder quelque temps Momo, un orphelin immigré dont le docteur à la charge. Momo est une petite teigne qui s’attire les ennuie et le Dr Coen pense que Mamade Rosa pourrait l’aider, mais celle-ci ne veut pas de se délinquant juvénile. Faut dire que leur première rencontre s’est faite avec un vol à la tire. Pas de quoi mettre Madame Rosa dans de bonnes dispositions. Elle va tout de même finir par accepter et l’un et l’autre vont apprendre à s’apprivoiser. Petit à petit Momo se lie à Madame Rosa et aux autres enfants qu’elle garde.

J’ai beaucoup aimé ce film qui aborde plein de choses : l’immigration, la délinquance juvénile, la vie dans les quartiers populaires, les réseaux d’entraide, la discrimination, le racisme… à travers ces deux personnages qui se rencontrent c’est une belle fresque sociale qui nous est racontée. J’ai trouvé le film très touchant.

L’Italie vue du ciel

J’ai poursuivi mon voyage virtuel avec Chéri grâce à une série de reportages Arte sur l’Italie. Avec les 5 épisodes de cette série, on découvre l’Italie à travers temps et ses régions. On survole les villes qui nous dévoilent leur plan trace de leur histoire, on survole les chaines montagneuses et les volcans qui révèlent la géologie du pays… Histoire et géographie.

Nous commençons le voyage avec « le génie civil romain ». On y découvre les voies romaines, les aqueducs, l’influence des Étrusques sur le génie civil romain, et l’impact que l’urbanisme romain a laissé durablement dans le pays.

Nous poursuivons avec « les cités États ». Là je me régale c’est la période historique que j’aime. Je retrouve ma chère Florence, on visite Venise et bien d’autres villes qui ont marqué le Moyen Âge.

L’aventure continue avec « l’unité italienne » où on fricote avec Garibaldi, on négocie avec le roi de Savoie. La guerre fait rage et l’histoire du pays s’écrit dans le sang.

Avec « les villes du XXe siècle », nous découvrons comment les nouveaux quartiers fleurissent à partir des années 30.

Enfin avec « une histoire tellurique » nous suivons la faille qui parcourons l’Italie pour découvrir ses volcans et ses massifs.

Les épisodes, court (26 minutes) sont agréables et intéressants. Nous avons prix beaucoup de plaisir à redécouvrir l’Italie à travers cette fresque vue du ciel.

à voir sur Arte.tv

Dans le sud de la Toscane de San Giminiano à La Maremme

Nous prolongeons encore un peu notre voyage pour nous attarder en Toscale, ma patrie. Que c’est beau ! Je ne m’en lasse pas de ses paysages. Et c’est avec plaisir qu’on a revu des villes que nous avions visitées lors de notre dernier voyage en Italie (ça remonte déjà à quelques années).

Nous avions prévu un voyage pour les vacances de Pâques, mais… c’était un peu trop optimiste de notre part. Nous espérons pouvoir y aller cet été (même si l’été n’est pas la saison idéale pour visiter l’Italie à mon goût). Nous pourrons peut-être suivre les traces du reportage pour aller découvrir les villes de la région que nous ne connaissons pas encore.

à voir sur Arte.tv

Avec ces 5 titres, je participe au mois italien organisé par Martine

un jour en Espagne et Catalogne : le défi des pyramides humaines

On quitte l’Italie pour faire deux escales espagnoles avec deux autres reportages Arte.

Avec « un jour en Espagne » on visite tous le pays, du nord au sud pour vivre le rythme des différentes villes du levé du soleil à la nuit tombée. Madrid, Barcelone, Bilbao, Séville, les villes, mais aussi la campagne avec ses différents paysages, des cultures hors-sol sous serre aux élevages de cochons bio en semi-liberté, en passant par quelques incontournables fêtes traditionnelles. Ce voyage est très complet et aborde en une heure et demie différents aspects du pays : économie, politique, culture…

Ce reportage m’a donné envie de visiter le pays d’autant que je connais très peu l’Espagne. J’y suis allée plusieurs fois, mais toujours dans les régions du nord ouest.

à voir sur Arte.tv

Nous avons prolongé notre escale espagnole avec une deuxième étape en Catalogne ou nous avons découvert un sport insolite : les pyramides humaines.

C’est très impressionnant, surtout quand c’est au tour des enfants de venir clôturer la pyramide. On voit deux gamines de 7 ans partir à l’assaut d’une pyramide de 10 étages de personnes, début sur les épaules les uns des autres. Quand la pyramide s’écroule, on retient notre souffle.

à voir sur Arte.tv

Petit clin d’œil au mois espagnol de Sharon

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