Le dossier n°113 [livre audio – roman policier]

Le dossier n°113 [livre audio – roman policier]

13 décembre 2023 2 Par Bidib

Coucou, c’est Bidib. Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du dossier n°113 d’Émile Gaboriau, que j’ai découvert dans sa version audio, lue par Frédéric Kneip et publié chez Voolume, découvert grâce à NetGalley.

Couverture Le dossier n°113

J’étais d’humeur à écouter plus qu’à lire des romans et c’est un peu par hasard que je suis tombé sur le dossier n°113. Le pitch m’a intrigué, un roman policier dans une ambiance XIXe siècle, c’est le genre de roman que j’aime. Le nom de l’auteur me disait vaguement quelque chose, mais sur le coup je n’ai pas resitué. Et ce fut une belle surprise. En effet, j’avais déjà entendu ce nom, mais je n’avais encore jamais lu de roman d’Emile Gaboriau et je suis bien heureuse de n’avoir pas fait de suite plus de recherches à son sujet. En effet, si j’avais bien compris que l’action se déroulait au XIXe siècle, je n’avais pas compris que l’auteur, lui aussi, était de cette époque. Et j’avoue que si je l’avais su, je n’aurais peut être pas tenté l’expérience, de peur de le pas aimer le style. Heureusement, je ne l’avais pas compris et je me suis lancé dans cette lecture en toute ignorance.

J’ai tout de suite aimé l’ambiance. Nous sommes à Paris. Un jeune homme s’apprête à commencer sa journée de travail comme caissier dans une banque. Mais le drame se produit, la grosse somme d’agent qu’il avait fait préparer la veille a disparu. Or, avec le directeur et propriétaire de la banque, le jeune caissier est le seul à connaitre le code et posséder les clés pour ouvrir le coffre. Prosper Bertomy a beau clamer son innocence, comment ne pas le soupçonner ? C’est sa parole contre celle du riche banquier. Qui la police va-t-elle arrêter ? Prosper a fort peu d’espoir quand à la possibilité de prouver son innocence. Pourtant un agent de la sureté le croit et il n’est pas le seul. Le célèbre enquêteur Lecoq s’intéresse aussi à cette affaire et compte bien découvrir le fin mot qui se cache derrière ce vol aux apparences un peu trop faciles. Lecoq va mettre au point un plan bien compliqué pour essayer de se rapprocher de la vérité. Son enquête le mènera à découvrir des secrets bien gardés.

Lecoq est un maître dans l’art du déguisement et de l’infiltration. Il m’a fait penser en cela à Arsène Lupin, peut-être que Maurice Leblanc a été inspiré par les écrits de Gaboriau, en tout cas j’ai trouvé que leurs deux héros avaient un quelque chose de semblable même s’il ne se trouve pas du même côté de la barrière. Lecoq est enquêteur, Lupin voleur, mais les deux partagent l’art de duper son prochain et de se faire passer pour quelqu’un d’autre.

Je disais donc que j’ai tout de suite été charmé par l’ambiance du roman, les personnages et le point de départ de l’intrigue piquaient ma curiosité. Les tournures de phrase et le choix de vocabulaire sont un peu désuets, mais le rythme est fluide et je n’ai pas du tout trouvé la pesanteur que j’aurais pu craindre dans un récit écrit en 1867. Il y a beaucoup de dialogues, c’est très fluide, plein de rebondissements. J’ai trouvé cela très agréable à suivre et surtout à écouter. Peut-être que si j’avais dû le lire moi-même j’aurais buté sur quelques tournures de phrase, mais le narrateur lis ça d’une main de maître, rendant le récit très vivant. À l’instar du personnage, Lecoq, le narrateur joue avec sa voit et son accent, ce qui donne une couleur particulière au récit. J’adore. Je me suis laissé vraiment prendre au jeu et j’ai passé un très bon moment.

Nous sommes dans un roman policier, pas de prétention littéraire dans ce texte, juste une intrigue bien menée, des secrets de famille et des personnages pittoresques. Une lecture légère à la mode du XIXe. J’ai beaucoup aimé le style d’Émile Gaboriau et j’ai très envie de découvrir ses autres romans, surtout ceux qui sont disponibles en audio.

Une belle découverte avec laquelle je participe au Challenge Polar et Thriller organisé par Sharon et au challenge 12 mois 12 auteurs à découvrir organisé par Marcelle Laurent sur Instagram.

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