Siegfried [BD]

6 mai 2020 28 Par Bidib

Couverture Siegfried, tome 1Couverture Siegfried, tome 2 : La WalkyrieCouverture Siegfried, tome 3 : Le Crépuscule des dieux

J’ai été attiré par les belles couleurs bleus des couvertures de cette trilogie de Alex Alice publié chez Dargaud et je ne regrette pas d’avoir succombé. J’ai beaucoup aimé.

Tout commence avec un petit garçon qui grandi dans la forêt, joue avec les loups comme d’autres jouent au ballon et est élevé par une drôle de créature, un Nibelungen, dont l’allure me rappelle vaguement urSu de Dark Crystal. Siegfried ne sais pas qu’il est le fils d’un homme et d’une des filles d’Odin. Nime, le Nibelungen, sorte de nains vivant dans des mines issu du folklore scandinave, a élevé Siegfried pour qu’un jour il puisse tuer le dragon qui a pris possession des terres de Nibelungen. Le dragon est rongé par le pouvoir de l’or.

Le jeune Siegfried veut savoir d’où il vient et il veuat aussi retrouver ses semblables, il veut rejoindre la terres des hommes. Mais pour cela il devrait vaincre le dragon. Sur son chemin il croisera une sorcière qui voit le passé le présent et le futur, une walkyrie et Hodin lui-même. Une épopée digne des grandes legendes, une véritable avanture héroïc-fantasy comme on les aime. Des sacrifices, un parcour initiatique, de l’amour, des doutes, du courage, du sang et des dieux.

Une recette qui a déjà fait ses preuve, qui n’apporte rien de bien nouveau, mais qui ravis autant les yeux que le reste. L’histoire est superbement menée. Le personage est attachant, il y a des rebondissement, un peu d’humour, un peu d’amour, on en prends plein les yeux et en trois tomes on n’a vraiment pas le temps de s’ennuyer. Trois tome c’est parfait. Cela va assez vite pour qu’on ne se lasse pas, le récit ne traine pas en longueur et à la fin la frustration et le manque. J’aime éprouver cette frustration quand une belle lecture s’achève. Je préfère de loin me dire “j’aurais aimé en avoir plus” que “j’en peux plus”.

J’ai d’abord lu le premier tome pour voir, par curiosité. Parce que j’aimais bien le dessin et que il y était question de légendes nordiques. Dès le lenemain je suis allé chercher la suite, j’ai tout lu d’une traite et j’en suis resortie ravie. Un bref moment d’évation, classique, beau, et il ne m’en faut pas plus pour être heureuse.

Si je voulais pinailler je dirais que le scénario est parfois un peu confu, mais finalement cela rend le récit plus amusant. Puisque une partie du récit est raconté à un personnage par la sorcière qui voit le passé avant que ce même personnage n’entre à son tour dans le récit et intéragisse avec le héros qu’elle espionne depuis le futur, à moins que ce soit depuis le passé… Bref ce petit jeu narratif m’a un peu perdu mais j’ai trouvé ça interessant comme façon de construire le récit.

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sur le site des éditions Dargaud

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Le coin des curieux

Cette série trouve ses origines dans la chanson des Nibelugen, épopée médiévales germaniques ayant aspiré l’opéra L’Anneau dy Nibelug à Wagner. La version médiéval germanique s’inspire elle même de contes et légendes nordiques.

L’opéra de Warger, comme la série de découpe en 4 pièces : L’or du Rhin, La Walkyrie, Siegfried et Le Crépuscule des dieux. Alex Alice en reprends les titres des trois dernières parties mais ne les présente pas dans le même ordre.

Je n’ai pas vu l’opéra (ni lu la version germanique du XIII siècle) je me fie donc à l’éditeur qui parle d’adaptation libre. Mais je trouve ça intéressant de remonter au origines et de chercher à savoir d’où vient cette histoire. L’opéra de Warger est composé de trois pièces plus un prologue, pas sur que j’ai le courage de tout regarder un jour, mais cette adaptation m’a donné envie d’en savoir plus sur cette légende.

Il y est question du pouvoir de l’or et celui-ci est cristallisé en un anneau, cela m’a fait pense au Seigneur des anneaux et je me demande si Tolkien n’aurait pas aussi été inspiré par cette oeuvre, d’autant plus qu’il a écrit La Légende de Sigurd et Gudrún qui reprends une version nordique de l’histoire de Siegfried.

Allez, pour les plus courageux je laisse un lien pour 12 heures d’opéra

alors, heureux ?


cette semaine le rendez-vous est chez Stephie


avec cette série je participe aux challenges suivants (cliquez sur les images pour en savoir plus) :

challenge de l'imaginaire

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